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les œuvres en boîte de Sarah

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je vous parle aujourd'hui du travail de Sarah Bagshaw que j'ai déjà présenté dans mon bulletin du mois d'avril.
 
j'aime beaucoup ses créations, un mélange de carton de boîte et de plusieurs éléments sur une forme qui a plusieurs côtés et peu de lignes droites. Sarah compose des ensembles complexes et très colorés. 
 
l'artiste semble utiliser des papiers de toutes provenances, que ce soit des papiers qu'elle a déjà peints et/ou alors elle commence par peindre directement sur la boîte de départ.
 
si vous allez sur sa page linktr.ee, vous trouverez tout le reste de sa production car elle fait aussi du motif numérique et elle vend même des «kits à collage» sur etsy. une artiste très active.

le travail papier de Josefien

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j'ai découvert le travail de l'artiste hollandaise Josefien Alkema via instagram. j'ai ensuite visité son site pour découvrir un assez grand éventail original et personnel.

 

cette artiste utilise beaucoup le noir et blanc. elle fait du dessin, du collage, des livres d'artistes et des formes 3d en papier comme présenté à droite. c'est surtout ça qui m'a intriguée au départ. ses sculptures de papier ont parfois l'air de roches futuristes. elle fait ses formes à partir de vieux dessins, selon ce qui est indiqué. une bien belle récupération!

 

merci à «google traduction» pour avoir pu lire:

«Je travaille sur du papier avec du charbon de bois, de l'encre, de la craie, en noir et blanc. Avec ces dessins, je fais des collages et des sculptures... je détourne ces œuvres inachevées qui attendent dans un tiroir. Le temps passé sur ces œuvres n'est pas perdu, et je réinvestis ce vieux travail dans quelque chose de nouveau.»

 

parcourir ses dessins aussi, ici.

le papier maché de Bernie

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avez-vous déjà fait du papier mâché? cette technique tellement souriante à faire dehors sur une table, on fait des formes... mais quelle forme? 

 

l'artiste Bernie Kaminsky refait des items usuels de notre vie de tous les jours. j'ai adoré son sac de chez Zabar, delicatessen tellement connu de new york.

 

comment a-t-il commencé à utiliser cette technique? il raconte dans cette entrevue que son premier essai était suite à une demande de sa fille. il a poursuivi parce qu'il a aimé le résultat.  on suivit une large collection d'objets les plus divers.

 

«They are things I think would look funny made of paper mâché,” Bernie continues. “I like to use a real object as a model so I end up making paper mâché versions of things in our apartment, like my shoes or a mug of pencils.»

 

j'ai eu beaucoup de plaisir à parcourir sa page instagram. sourire garanti.

le fossé, en créativité

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qu'est-ce que le fossé en créativité? les artistes Sonja et Gasper nous l'expliquent sur ce billet instagram. en fait, elle et il écrivent que lorsqu'on apprend une nouvelle façon de faire, une nouvelle technique, etc. on regarde faire des gens qui sont excellents. on les regarde travailler et cela semble si facile. on oublie que, de notre côté, on est en apprentissage. il est là, le fossé. il faut être gentil avec soi-même et comprendre que quelques essais ne remplacent pas des années d'expérience.

 

j'accuse un peu instagram ici ou tik tok (que je ne consulte jamais) pour nous présenter toutes ces choses à créer si facilement et si rapidement. ces courtes vidéos express nous font oublier qu'il y a du travail derrière et beaucoup d'essais et d'erreurs.

 

pour en revenir à Sonja et Gasper, en parcourant @linescapes.drawing, on trouve une bonne quantité de bons conseils réalistes. on peut y lire des suggestions sur le processus créatif, mais aussi sur le dessin, la composition, etc. c'est ce que j'ai avant tout aimé de leur approche. il faut vraiment prendre le temps de lire les textes qui accompagnent les photos. très éclairant!

imazines, un succès

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me voici revenue de mon imazines 2024. l'organisation a été facile, j'avais des exposant.e.s extraordinaires. j'ai aussi eu cette année l'aide de plusieurs bénévoles, ce qui a grandement facilité l'ensemble.

 

cette édition m'a confirmé que l'événement restera à une petite échelle. je veux mettre l'accent sur les échanges, la découverte. je crois qu'ainsi, c'est plus stimulant pour les artistes et le public. j'ai vu des créations tellement inspirantes. j'ai aussi reçu une belle pile, une pièce par créatives et créatifs qui étaient sur place. un réel bonheur!!

 

je crois pouvoir dire que nous serons là pour plusieurs années et que nous allons créer un rendez-vous pour les amateurs d'art imprimé et de zines. le bouche-à-oreille fera son travail. merci à tout le monde qui était impliqué de près ou de loin à ce rassemblement.

 

pendant l'organisation (depuis janvier) j'ai eu quelques difficultés à me concentrer sur les autres projets. mais là, la table de l'atelier est aérée (ce ne sera vide, impossible) et je peux m'y mettre. 

 

je vous ajoute ci-dessous les photos des zines et œuvres que j'ai reçus. pour voir le nom des exposant.e.s, faites défiler la page instagram ici.

 








deux clins d'œil pour un vendredi

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l'artiste Austen Zombres collectionne toutes sortes d'emballages qu'il classe ensuite par couleur. ce qui lui permet de faire des collages illustratifs très réussis en utilisant ce matériel. on le voit faire le tour des marchands pour ramasser des cartons ici et là. à découvrir. 

 

comme j'ai bien aimé les petits oignons verts, ici, l'artiste ShinYeon Moon fait avec du feutre des petites pousses. elles nous regardent d'un seul œil avec une petite bouche(?). pourtant, on est ici dans l'univers du zine, faites le tour de sa page pour en voir plus.

beaucoup de belles pages à voir

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«The Art of Wood Type» est une série de 20 cartes postales. les compositions de Jack Stauffacher présentent des lettres superposées, de couleurs différentes, des compositions surprenantes. on peut voir aussi d'autres travaux sur le site du musée de san francisco.


ensuite, allez jeter un œil sur ce magnifique petit livre de 52 pages. imprimé en risographie par hellosunroom, il s'agit d'une succession de belles pages qui sont, en réalité, des restes de zines qui deviennent une publication. tout leur travail est riche à parcourir.


il faut porter attention au fait que les cartes postales de Jack Stauffacher sont faites pour être vues individuellement. la publication de Helo sun room demande plutôt à ce que les pages se parlent et se répondent. des façons de travailler qui sont complètement différentes.

regarder des zines à la grande bibliothèque

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vous avez nombreuses et nombreux à m'écrire pour me dire que la grande bibliothèque de montréal offrait maintenant des zines dans sa collection. une belle reconnaissance de cette portion de l'édition qui a été trop longtemps dans l'ombre.


la collection offerte sur place est vraiment large et diversifiée. la semaine dernière, j'ai pris un long moment pour les regarder et les consulter. j'en ai choisi pour leur sujet, leur structure, les papiers utilisés et les visuels différents.

 

ce fut un moment très inspirant. un zine est rarement très long à consulter, mais contrairement à une foire où on fait ça un peu vite devant le kiosque, ici, on prend son temps. 

 

voir les créations des autres, ce qu'elles racontent était vraiment intéressant. on ne prend malheureusement pas toujours le temps d'en profiter alors que c'est offert si facilement. 

 

j'ai pris des notes, j'ai vérifié les tirages, 30, 50, 300 ou 500. là, je me suis demandé: est-ce encore un zine à 300 exemplaires? n'est-ce pas plutôt de la micro-édition?


l'important, j'ai passé un bien beau moment en leur compagnie.

multiples variations du livre accordéon

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la structure du livre accordéon est connue par plusieurs. il y a eu une exposition sur ce thème récemment à la Kalamazoo Book Arts Center Gallery.

 

je vous en parle, parce qu'on peut voir toute l'exposition en ligne avec plusieurs photos pour chaque livre et souvent un lien vers le travail de l'artiste. 

 

je n'aime pas tout, mais il est intéressant de voir la variété des sujets, des techniques et même de la façon de travailler et de développer cette structure. on y trouve de la photo, de l'aquarelle, des gravures, du dessin, du papier tissé, du papier découpé, bref, c'est infini!

deux belles idées

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Marina Neri fait des collages qui sont souvent comme de petites installations. elle utilise nombre d'images en noir et blanc, sépia, des photos anciennes, du carton ondulé, etc. c'est très poétique. j'aime les compositions complexes et intrigantes. faites le tour de sa page instagram, beaucoup de réalisations.

 

Ryan Gajda est un illustrateur professionnel. je vous présente un exemple où il dessine sur une tache qu'il fait devant nous avant de s'y mettre. il applique une couleur librement, salit un peu avec une brosse à dents et ensuite dessine avec une plume de calligraphie. on peut aimer ou pas le style. ce que je retiens ici, c'est la méthode qui peut aider à surmonter le stress de la page blanche.

dans l'atelier en ce moment

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je suis à fond dans l'organisation de notre deuxième édition d'imazines à magog le 14 avril prochain. une petite victoire, je suis très contente d'avoir pu mettre en place cette petite foire de zines et d'art imprimé.

 

l'an dernier, nous étions environ 17 exposant.e.s, cette année 26! c'est une rencontre sympathique parce que tous les artistes le sont et les échanges entre les créatives/créatifs et le public sont grandement encouragés. vous pouvez les découvrir ici, je les présente graduellement jusqu'au 14 avril.

 

en lien avec cet événement, j'ai voulu créer deux nouvelles éditions. j'ai imprimé manuellement des morceaux à découper et à coller pour faire une tasse en papier. un retour vers le papertoy en fait. 

 

et puis, depuis longtemps, j'ai voulu travailler le pliage «turkish map». j'ai finalement opté pour une carte du processus créatif dont vous décidez des étapes. ça aussi, imprimé manuellement sur ma petite presse d'atelier. 

 

je vous avertis, toutes les impressions ont des défauts. toutes. faire un tirage à l'identique est tout un art que je n'ai pas. vive le monotype! mais bon, j'en ai tout de même imprimé environ une dizaine de chacun. ils seront disponibles à imazines et sur mon site boutique par la suite.

deux carnets, deux mondes

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aujourd'hui, des carnets aux univers très différents.

 

dans le cas d'Ed Merlin Murray, ses carnets sont comme des livres pop-up. eh oui, il faut parcourir les pages avec lui pour voir tous les ajouts, volets, découpages qu'il intègre aux pages de ses cahiers. il dessine beaucoup de personnages, ici un volet transforme les yeux et là, change complètement le portrait. c'est assez fascinant de voir toutes ces idées en si peu de pages. faites le tour, tous ses carnets présentent de belles surprises.


chez Lienke Raben, on est dans un cahier plus habituel. ce que j'ai particulièrement aimé est le trait large qu'elle utilise dans ses dessins. pas de détail ici, contrairement à l'artiste précédent. à faire le tour de sa page instagram, on découvre aussi des conceptions typographiques très intéressantes. ici, les couleurs franches sont de mise.

le format des œuvres et Paul Weiner

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nos créations sont, à mon avis, directement reliées à la place physique qu'offre nos espaces de création, que ce soit la table de cuisine, à l'atelier à la maison ou à l'atelier hors de chez soi grand comme un entrepôt.


quand j'ai vu les œuvres de Paul Weiner, j'ai tout de suite pensé à ça. on entre littéralement dans certains tableaux de cet artiste américain. j'ai trouvé vraiment très intéressante cette courte vidéo où Paul explique sa démarche et travaille aussi devant nous. c'était dans le cadre d'une résidence en allemagne, je crois. 

 

il travaille avec de la peinture et de la poudre de fusain. au sujet de celle-ci, justement, il précise que comme cette matière ne peut être vraiment fixée sur la toile, l'œuvre évolue, vieillie et se transforme.

 

pour en revenir au format des ateliers versus le format de notre travail, en ce moment, je travaille à une participation pour une expo où j'ai demandé de pouvoir faire une installation, justement pour faire plus grand que moi. ça sera tout un défi et je suis très contente de pouvoir le faire. ma tête travaille autrement, c'est ça qui est vraiment stimulant.

un livre d'artiste autrement

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il y a de multiples façons de faire du livre d'artiste. j'ai découvert un créatif très intéressant dernièrement.


Kadir Çıtak, d'istanbul, propose un mélange de dessins de carnet et d'idées d'impression. son livre «Sketchbook» est une édition limitée de 50 copies seulement. les pages sont imprimées en sérigraphie. on peut voir plusieurs pages du livre ici.

 

on entre ici dans un univers particulier en parcourant les pages. j'aime beaucoup ses dessins complexes et graphiques. un monde à regarder dans le détail. 

 

au niveau de la production, je souligne la belle utilisation des papiers colorés et des dessins superposés par des couleurs différentes. vraiment du très beau travail de création et de production. c'est donc un réel plaisir de voir l'artiste plier ses feuilles, perforer, passer le fil afin que le tout fasse un livre. le «à la main» que j'aime tant et qui rend le livre beaucoup plus chaleureux à mon avis.

livre du mercredi: peau

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j'ai trouvé la référence de «peau» dans un magazine d'art. je l'ai ensuite commandé à ma bibliothèque. je viens de le recevoir et j'en parcours quelques pages chaque jour pour faire durer le plaisir.


l'histoire m'a tout de suite intrigué: 

«Esther et Rita se rencontrent dans un atelier de dessin. La première, jeune artiste, anime un cours de dessin de nu pour adultes. Rita, plus âgée, mère divorcée, est modèle vivant pour arrondir ses fins de mois.»

 

ce livre de 283 pages est un album qu'on dit graphique (un peu BD, et un peu livre d'art) publié en 2022. les dessins sont de Sabien Clement, une jeune illustratrice flamande et les textes sont de Mieke Versyp. selon la page internet du livre, elles ont écrit aussi des albums jeunesse.

 

on suit cette modèle et cette jeune artiste dans leur vie artistique, mais aussi dans leur vie de tous les jours. on n'affiche pas facilement que l'on pose nue de peur de la réaction autour de soi. c'est le cas ici. on suit leurs réflexions et pensées.


je dessine des modèles vivants depuis des années et je me questionne parfois sur ce métier. qui attire cette occupation pas banale de se mettre à nu devant des gens inconnus qui nous dessinent? 

 

et pourtant, un bon modèle est un réel plaisir pour les artistes. dans le livre, on parle justement des débuts de l'une d'elle et des difficultés des poses à choisir, à prendre, à tenir. vraiment pas évident. elles et ils n'ont pas l'air de nous regarder, mais ces êtres particuliers le font sûrement, que pensent-ils de nous? 

 

vous pouvez même télécharger un large extrait sur le site.

penser, composer autrement

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la première idée est un projet de l'artiste John Pedder pour ramasser des fonds. en fait, après avoir coupé un tirage de gravures en format grande carte postale, il a offert ses morceaux  sur instagram (dans un concours en fait). après avoir amassé les noms, il a ensuite pigé au sort dix personnes à qui il a envoyé les cartes postales. en échange, il leur a demandé de donner pour une œuvre de charité de leur choix où qu'ils soient.

 

l'artiste Lisa Stubbs a aussi participé à cette proposition. je crois que c'était en février dernier. une belle idée.

 

on aime essayer différentes techniques dans nos espaces de création. en voici une suggérée par Daria Bogdanova: dessiner à deux mains. j'ai souvent dessiné de la main gauche pour avoir un trait moins sûr, ce que j'aime bien, mais je n'ai jamais essayé les deux mains. ici, c'est intéressant aussi parce que les couleurs sont différentes. à essayer!

les cahiers de Nicola Young et +

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Nicola Young est une artiste britannique. sa principale occupation maintenant est d'être artiste à temps plein, peintre en particulier.

 

sur son blog, elle indique qu'en 2024, elle a voulu débuter son année par un défi créatif. elle a choisi «Insight Creative 30 day Sketchbook Challenge». l'artiste a partagé sa démarche sur sa page instagram. le billet du blog est très intéressant sur la raison pour laquelle tant d'artistes font ces défis en ligne.

 

sur son site, on peut aussi voir les étapes de l'idée dans le cahier d'esquisses au tableau. c'est très intéressant.

 

Nicola fait surtout de l'abstraction et des natures mortes. j'ai beaucoup aimé son style, son choix de couleurs. elle a définitivement un sens de la composition superposant de larges surfaces de couleurs, des détails, des textures. on y trouve une grande liberté.


visitez aussi son site où il y a beaucoup à voir.

la martinique d'Aline Zalko

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une amie est allée en guadeloupe dernièrement. elle m'a rapporté un livre d'une artiste française aussi illustratrice que je ne connaissais pas, Aline Zalko.

 

la martinique a grandement inspiré cette artiste de par le foisonnement de la végétation, la richesse de sa palette de couleurs, etc.

 

son livre «Martinique» est une suite magnifique d'aquarelles de tous genres, que ce soit des paysages, des compositions quasi abstraites, des portraits, etc. elle présente plusieurs pages de son livre ici.

 

on devient souriant devant tant de couleurs saturées et des paysages où il se passe des choses dans tous les espaces. ici, l'œil ne se repose pas beaucoup car il y a tant à voir. j'aime particulièrement ses compositions qui flottent dans la page. c'est un peu magique.


oh merci Minh pour ce merveilleux cadeau et cette découverte!

l'univers et les impressions de Maïté

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Maïté Jane (belgique) se présente ainsi:

 

«I am a mixed media artist with a passion for the analog, a drive for experimentation and a love of paper. After obtaining my master's degree in architecture, I explored other artistic fields such as set design, illustration, collage, photography and cyanotype.
I seek for new expectations and unusual perspectives.
Questions calling for other questions.»

 

bien que sa production soit large, je vous présente aujourd'hui sa série: Wasted Rita. l'artiste les décrit comme étant des collages sur monotype. j'adore le style, l'ajout de couleurs franches et de zones noircies qui donnent de la texture à l'ensemble sans parler des images de départ d'une autre époque.

 

dans ses autres collages, j'aime bien la simplicité des éléments. souvent, en deux ou trois morceaux, l'artiste présente une idée. visitez son site ici ou sa page instagram.

soulignons la journée de ou des femmes!

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je tiens à souligner, en cette journée internationale des droits des femmes 2024, la créativité des femmes, la très grande créativité des femmes et de leur générosité.

 

je suis témoin de cette force depuis des années maintenant. je présente sur mon blogue en grande majorité des femmes parce que je me dis que les hommes ont déjà eu et ont déjà bien des tribunes.

 

et j'en trouve toujours, et elles ne cessent de sortir de l'ombre pour mon plus grand bonheur. le nombre de femmes qui partagent leurs connaissances artistiques, leurs trucs, leurs façons de faire est impressionnant et remarquable, que ce soit en ligne ou dans la vie.

 

je voudrais ajouter sur une note plus personnelle que vous êtes là pour mes projets, en grande partie, des filles. pourquoi? je ne sais pas, mais ça me fait plaisir. mes idées ont besoin de participation et vous êtes toujours au rendez-vous. un grand grand merci, car je sais que vous êtes toutes très occupées et qu'il faut glisser cette créativité à travers un large éventail de choses à faire.

 

dans le monde de l'art, il y a beaucoup, vraiment beaucoup de femmes, pourtant, on continue de faire des rétrospectives de grands artistes masculins. heureusement, ça change, mais est-ce une mode ou c'est là pour rester? à lire ici le billet «L’invisibilisation des femmes dans l’art et la culture, tentatives de compréhension» de l'onu france. très intéressant.


donc une belle journée de la femme, souligne-la car tellement de femmes dans le monde ne le peuvent pas.

découvrir les œuvres de Sarah Grillo

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c'est fascinant de voir le nombre d'œuvres d'artistes femmes qui sortent sur la toile. dernièrement, j'ai découvert le corpus de Sarah Grillo, une artiste d'argentine qui a vécu en europe.

 

un site lui est dédié ici. beaucoup à voir. on voit des œuvres de 1950 à 2007, l'année de son décès.


en parcourant son travail et en mettant l'attention sur les dates, je ne peux m'empêcher de penser à d'autres peintres de la même période (les années 60 par exemple). on se rend compte aujourd'hui que nombre d'artistes femmes n'ont pas reçu la reconnaissance qu'elles auraient due à l'époque et maintenan,t il est difficile de savoir qui a influencé qui. ça ne peut pas être des hommes à chaque fois...

 

c'est moderne, structuré, rempli de symboles comme des lettres et des chiffres et de crayonnages manuels qui donne parfois l'impression d'une large esquisse. c'est magnifique et ça serait vraiment intéressant de voir une exposition rétrospective de cette artiste.

clins d'œil d'un lundi

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deux talents par ce lundi.

d'abord les dessins «messages» de Mike Haddad d'ottawa (canada). j'aime la simplicité des dessins, la force du message et bien sûr, le style. faites le tour, il y partage ses «esquisses» de cahier dans lesquels on trouve toujours une idée placée quelque part qui fait réfléchir.

 

toujours dans le dessin, allez voir les compositions intrigantes de Hiroyuki Abe, vivant à munich. il travaille le dessin avec des crayons très fin ou de larges craies de fusain. il faut regarder toute sa production pour avoir une idée plus juste de l'étendue de son travail. en noir et blanc la plupart du temps, il fait aussi de la gravure. une approche très personnelle à apprécier.

le #guylainelab 2024

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hier c'est terminé l'édition 2024 de ce défi annuel. j'avais pris en note le nom de celles et celui qui ont partagé sur instagram leur création quotidienne ou presque. un mois de découvertes à voir le chemin que chacunes et chacun prenaient. ici des tasses, des oiseaux, des poissons, là des montagnes ou du fil, ou encore du collage, de l'aquarelle et de la gravure. bref, 30 visions différentes à suivre. un beau bonheur.

 

par contre, les problèmes d'algorithme avec instagram nous a bousillé notre plaisir quotidien. les images ne sortaient pas où elles le devaient. en espérant que la plateforme rétablisse la situation dans la prochaine année. donc pour tout voir, allez sur #guylainelab et #guylainelab2024.


j'aime ce défi parce qu'il n'est pas trop gros, je peux vous répondre, je peux voir tout ce que vous faites et sourire, car vous avez l'air heureuse de cet exercice. tant mieux. il y a pour moi, une mise en commun importante et cette année, nous avons partagé des photos du «making of» qui a enrichi l'expérience, en tous les cas, pour moi. encore un grand merci de votre intérêt à ce projet et de votre participation.

 

 

comme nous étions quelques-unes dans mon coin de pays à l'avoir fait, mercredi soir, nous nous sommes rencontrées pour voir en vrai nos livrets de cette année et plus. le partage a été formidable et je souhaite que vous puissiez le faire si c'est possible pour vous. 

 

ci-dessous, le mien. un merci tout spécial à Gabrielle Schloesser pour ses photos de la rencontre de mercredi dernier.


de la typo, de la couleur et de belles idées

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j'ai commencé à suivre le groupe «designbywomen_» sur instagram, ma source principale d'inspiration, je dois avouer. je suis designer graphique et j'adore suivre les nouveaux courants et les nouvelles idées.

 

deux belles choses ce matin, d'abord un calendrier aux couleurs électrisantes inspiré des cartes de bingo, création de Luana Lloyd de lisbon. j'ai adoré aussi cette publication à la mise en page très organique, presque des collages abstraits. elle a aussi un site internet intéressant.


aussi, j'en ai déjà parlé, imprimer avec une plaque de lego, ici, c'est l'artiste Eunice Chiong qui travaille dans le plaisir, ça se sent dans ses gravures. elle utilise des plaques lego et ses formes et compositions varient d'un dessin à l'autre. vraiment souriant comme démarche. intéressant à parcourir car elle présente bien les étapes de son travail.

des nouvelles de vous et de moi

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la troisième édition du #guylainelab s'achèvera bientôt. comme je l'ai sans doute écrit un peu plus tôt, cette année, j'aurais passé mon tour. mais vous étiez plusieurs à avoir beaucoup de motivation, alors vous m'avez motivé aussi.

 

malgré la désagréable surprise des algorithmes d'instagram pour les hashtags, tout s'est bien déroulé.

 

ma routine en février, je me lève et j'ai déjà hâte de voir ce que vous avez fait. je fais le tour, le matin et le soir sur les mots-clés #guylainelab et #guylainelab2024 pour ne rien manquer. j'avoue que cela a fait travailler ma mémoire visuelle... ai-je vu cette image avant, oui? non? pas sûr? je clique.


je mets des cœurs parce que ce que vous créez est magnifique. j'avoue que plus on avance dans le mois, plus mon plaisir est grand. je devine les démarches, les buts, les essais, les transformations, j'apprécie tellement vos personnalités où le partage, la générosité et l'ouverture à l'autre sont présents. je vois tous ces univers sur la même structure, c'est magique non?

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dans un autre ordre d'idée, mais un peu semblable quand même, j'avais organisé un échange de gravures l'automne dernier. la finalité de ce projet était le 2 février dernier. le thème était la montagne et j'ai vu arriver 25 œuvres différentes sur un thème qui pouvait être très large. toutes les techniques de gravure y étaient représentées. 

 

les artistes qui participent à ce genre de projet sont toujours des gens sympathiques et généreux, comme pour le #guylainelab. dans le processus, j'ai fait de belles rencontres artistiques. que demander de plus. vous pouvez voir les gravures ici (en vente à prix doux) et en plus grand sur la page facebook du groupe.

la structure «turkish map fold»

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je travaille en ce moment sur un zine qui parle de créativité à partir du pliage qu'on nomme «turkish map fold». je n'ai pas trouvé l'appellation française. ce pliage est très simple et donne une impression de 3 dimensions dans un livre sans être un pop-up.

 

selon la façon dont cette structure est exploitée, les résultats peuvent être vraiment différents. quand on les multiplie en les collant bout à bout, ça devient un «Hungarian Map Fold».

 

je vous présente aujourd'hui deux variations de ce pliage. c'est fascinant de voir comment la créativité et l'esprit d'une personne peuvent arriver à des résultats aussi différents. 

 

la photo de droite présente le zine en noir et blanc de l'illustratrice Zhanna. je l'ai aimé pour la simplicité des dessins et l'utilisation narrative qu'elle a fait des pages et plis. de plus, elle a même joué avec le verso, ce que j'ai rarement vu. son sujet est aussi intéressant, à lire dans sa description.

 

celui de droite est un livre d'Emma Willemse, un magnifique mélange de gravures, de dessin et d'ajout de matières diverses. à découvrir! ici, on est complètement ailleurs ici.

sept siècles de livres

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en général, si vous lisez ce blogue, c'est que vous aimez les livres. toutes sortes de livres. 


en ce moment le grolier club de new york offre l'exposition «Judging a Book by its Cover: Bookbindings from the Collections of The Grolier Club, 1470s-2020». on y présente sept siècles de livres.

 

à travers les siècles, on parcourt un grand nombre de reliures d'art. c'est surtout cette partie du livre qui est présenté ici, car comme son titre l'indique «de juger un livre à sa couverture» est l'angle choisi de cette exposition. tous ces ouvrages ont été faits à la main, on le sait, les dorures, l'estampage, les cuirs teintés, les ornementations diverses, de mini tableaux incrustés, de réels chef d'œuvres en 3d.


sur le site de l'exposition, les catégories sont à droite. cliquez pour voir les livres et recliquez pour les voir en grand et admirer les détails hallucinants. ce qu'il est intéressant d'observer est le changement «graphique» d'une époque à l'autre, les moyens utilisés, les «mises en page» de la surface, etc. on doit prendre le temps de regarder.


un autre article ici en parle.

les pages de Nabarus

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ce matin, j'ai été charmé par les petits livres de Nabarus (france?).ce sont des livrets uniques en collage incluant plusieurs visages et textures. c'est la première chose que j'ai vue. ensuite, en cherchant un peu plus, je découvre toute une production sur son site, dont des livres d'artistes. que c'est beau! *problème sur le site, on ne peut voir l'intérieur de ses livres, priorisez sa page instagram.

 

ici, on la voit travailler. il y a des dessins qui font plutôt illustration et d'autres qui ont des gestuelles très naturelles où la matière déborde. elle touche à la gravure aussi.

 

il y a une chose très importante à observer quand on la regarde travailler, (comme plusieurs d'entre nous) elle ne jette rien, aucun dessin, tache ou autre, car tout peut retrouver sa place dans une œuvre future. inspirant!

changer de place et des cahiers

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quand je passe quelques jours à montréal, mon énergie change et je retrouve aussi mes anciens souliers de passionnée de design et de design graphique en particulier.


aujourd'hui je vous partage plusieurs cahiers d'esquisses de Pavel Ripley (russe qui habite maintenant le portugal). ici, pas de paysage ou de techniques mixtes mais plutôt des formes qui pourraient être des logos et des collages qui ressemblent à des mises en page.


vous y reconnaîtrez toutes sortes de symboles de nous voyons dans notre quotidien, qr code, code-barres, etc. en plus du texte ramassé ici et là. ça me rejoint totalement.


intéressant:

«How often do you draw/design in a sketchbook?
As I mentioned before I try to draw every day but without any pressure and of course, I have days, weeks, and sometimes even months without drawing at all.»

 

visitez sa page, il en présente plusieurs et on peut lire une entrevue sur ce site (en anglais) .

instagram et ses mauvais changements

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1er février, on commence le #guylainelab, tout baigne, on a le vent dans les voiles. je calcule que nous sommes plus de 30 cette année. les pages apparaissent tranquillement, mais avec le #, les images me semblent un peu désordonnées. on avance dans le temps et la situation s'aggrave. est-ce que c'est juste moi? mais non, puisque d'autres autour de moi me font la même remarque.

 

ensuite, j'en fais un billet sur instagram pour savoir comment ça se passait pour les autres. même problème, tout est mélangé, difficile de suivre l'ordre chronologique. pour ce défi, c'est important, alors je commence à chercher sur la toile. 

 

eh bien oui, pour les #, instagram a décidé d'enlever la possibilité de voir les «dernières images ajoutées» pour «dernières images les plus populaires», ce qui n'est pas la même chose.

 

on est en milieu du défi. je dois trouver une solution. pour cette année, mais aussi pour les prochaines années. en visitant les palmarès de site chez les photographes, je m'aperçois que flickr est encore bien présent. j'y ai un compte inactif depuis de nombreuses années. je m'y remets et je vérifie aussi les possibilités sur l'application parce que, dans mon temps, ça se faisait seulement sur l'ordi. je réalise aussi que je vais perdre beaucoup de monde que le changement éventuel de plateforme n'enchante pas.

 

il est 5h30 du matin, heure de magog et je ne me rendors pas. quel chemin allons-nous prendre? je ne sais pas trop. plusieurs personnes écrivent leurs avis, leurs recherches, etc. donc revirement de situation en plein processus. misère... à suivre.

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ah oui, je vous souhaite une belle saint-valentin, semons de l'amour autour de nous!

les cahiers de Daria

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Daria Gushchina est une artiste et illustratrice de serbie. je vous la présente aujourd'hui, surtout pour ses cahiers d'esquisses. une belle richesse de dessins, de perspectives et de couleurs. vous remarquerez qu'il n'y a pratiquement pas de traits noirs dans ses carnets et on voit aussi peu du blanc du papier. tout est bien rempli. 

 

quand on fait le tour de ses films (reels), on découvre qu'elle est généreuse aussi de techniques et d'idées en collage et autre. très coloré, joyeux, c'est le genre d'images dont on aime s'imprégner par ces temps gris.

 

comme je travaille le paysage pour mon #guylainelab cette année, en ce moment,j e regarde pas mal de tous les côtés, à savoir ce qu'est un paysage finalement. nous avons une version bucolique dans notre tête, mais un dessin avec plusieurs bâtiments devient-t-il aussi un paysage? je crois que oui.