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s'organiser une résidence d'artiste

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comme artiste, nous sommes plusieurs à vouloir faire une résidence de création. mais dans le fond, ce n'est peut-être pas si compliqué à organiser. 


l'autrice Nicole Donut explique les grandes lignes d'un tel projet. en bref, elle et quelques artistes ont déterminé un moment, loué un airbnb quelque part et réglé les questions pratiques. ensuite, elles ont élaboré un emploi du temps qui permettait de la création solo, des périodes d'échange et de discussion en ajoutant quelques activités à faire en groupe.

 

c'est une excellente idée et un tel exercice ne peut qu'être enrichissant. voici quelques grandes lignes proposées:

• de se donner une intention créative qui soit réaliste ne fonction du temps de votre «résidence».

• s'entourer d'autres artistes de disciplines différentes de la sienne.


à lire, ça donne des idées!

 

photo de Debby Hudson 

des influenceures inconnues

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aujourd'hui, je voudrais vous parler de Janet Sobel, celle qui a influencé les drippings de Jackson Pollock. 

 

«Janet Sobel, née Jeannie Lechovsky en 1894, morte en 1968, est une artiste américano-ukrainienne, qui a commencé à peindre au milieu de sa vie. Sa production a été classée dans l'expressionniste abstrait, ou dans l'art outsider. Elle est généralement considérée comme ayant inventé une technique qui a marqué la peinture du XXe siècle, le dripping, éclipsée dans cette approche par Jackson Pollock qu'elle a influencé.»(wikipedia)

 

il faut voir ses tableaux pour mesurer l'influence. pourquoi l'histoire n'a retenu que les tableaux de Pollock? devinez... vous pouvez en savoir plus dans cet article sur le daily art magazine.

 

les influenceures pouvaient être des femmes? oui et on les découvre tranquillement. Hilma Af Klint aurait influencé le travail de Kandinsky et de plusieurs autres. même à cette époque, les dessins et tableaux circulaient d'un cercle d'artistes à un autre, d'un pays à un autre. portez attention aux années de création. éclairant.

 

la bonne nouvelle est que ces artistes femmes commencent à prendre leur place dans l'histoire de l'art. la mauvaise nouvelle est que peu de leur œuvres ont été conservés.

des livres et des silhouettes

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je voulais partager avec vous cette exposition de livres animés (pop-up) de la ville de cluny (france). 

 

la richesse des livres de cette exposition est fascinante. grâce aux courtes vidéos de Dominique Ehrhard, faites le tour de plusieurs livres. intéressant, on peut aussi voir que tout le travail de développement pour un livre animé est aussi présenté, ce que j'ai vraiment aimé. fait de papier blanc, on travaille l'action, pour ensuite y mettre les couleurs et le contenu. j'aime la créativité de ces pliages tous plus surprenant les uns des autres. une mention aussi sur la façon automatisée de présenter ce type de livre.

 

je vous présente aussi le travail de l'artiste Fefe Talavera (mexique). pour les thèmes, les compositions, le choix des couleurs et des matériaux. c'est très particulier. toutes ses têtes de profil sont enrichies de symboles et son travail avec des billes est absolument magnifique.

créativité: l'importance de la recherche

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on parle beaucoup des moments de grâce en créativité, bien qu'on les comprenne peu, mais on parle rarement de la période qui a précédé cet éclat.

 

dans l'article «Le secret des périodes de grand succès chez les artistes et créateurs» quelques chercheurs se sont intéressés à cette question à l'aide de l'intelligence artificielle. les résultats sont très intéressants et nous éclairent sur nos propres pratiques. 


«Lorsqu'un épisode d'exploration n'était pas suivi d'un épisode d'exploitation, les chances d'avoir une série de succès étaient considérablement réduites. De même, l'exploitation seule - qui n'était pas précédée d'une exploration - ne garantissait pas non plus une série de succès. En revanche, lorsque l'exploration était suivie de près par l'exploitation, la probabilité d'une série de succès augmentait de manière significative.»

 

bref, la recherche est un travail incontournable du travail de l'artiste et il faut le vivre comme tel. trouver ou ne pas trouver, ne pas être satisfait, chercher encore, essayer de nouveaux matériaux, tout cela fait partie de ce que l'on aime en tant que créatif. le résultat n'est jamais important, il est une belle surprise quand ça fonctionne.

 

photo: Bárbara Fróes

inktober et les défis-dessins d'octobre

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j'ai déjà parlé de inktober et de défis dessins du mois d'octobre l'an dernier

 

je vous en parle maintenant parce que si ces défis vous intéressent, il est temps d'y penser, de s'inscrire et de se préparer. pour inktober, les règles sont ici et la liste des dessins du mois est ici en français. le défi qui a commencé en 2016 se poursuit. leur liste est souvent plus conceptuelle. 

 

sinon, faites des recherches sur instagram et vous trouverez d'autres défis. sous le nom de #theydrawtober vous verrez différentes listes. elles sont peu nombreuses pour l'instant. si vous en avez découvert une qui vous intéresse ou voudriez proposer vote propre liste, n'hésitez pas à le partager ici. 

 

pour faire un commentaire sur ce blogue, il faut cliquer sur le titre du billet et alors vous aurez une fenêtre pour les commentaires.

deux idées à essayer

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«the curious printmaker» propose quelque chose de très intéressant: quoi faire avec vos vieilles plaques de collagraphie? les brûler et les imprimer de nouveau. c'est ce qu'elle nous présente et à voir les résultats, cette technique me semble riche de possibilités. c'est aussi l'aspect inconnu et incontrôlable qui m'intéresse. en fait, il ne s'agit pas ici de les mettre au feu, mais plutôt de les passer près d'une flamme que ce soit une chandelle ou un bruleur. soyez prudente et idéalement installez-vous dehors, il fait assez beau pour ça.


ça donne des bordures brisées et des trous dans la plaque sans parler des textures. comme Emily a fait l'exercice avec ses étudiantes, il y a plusieurs exemples à voir.


créer des collages avec le journal, voici le défi que s'est donné Rachel Dawson depuis mars 2020, donc le début de la pandémie. elle a utilisé le new york times. cet exercice quotidien lui a permis de passer à travers l'actualité de manière créative. ici, des compositions complexes, des images, de la typo, des bouts de phrases récupérés.


l'artiste a même créé le club #radcollageclub sur instagram.

le style dans la rue et au musée

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sur le site du new york magazine cette semaine, il y avait un contraste que je trouvais intéressant de partager. 

 

la mode est un domaine fort exigeant en créativité: les collections, les styles, les designers, les tendances, etc. c'est un milieu extrêmement prolifique. on parle depuis quelques années des déchets générés par cette industrie et de la quantité de perte (que fait-on des restants de collection vous pensez? souvent on les détruit tout simplement).


dans ce reportage on présente les gens de new york photographiés dans la rue. ce n'est pas des designers officiellement, mais c'est nécessairement des gens créatifs. leur «ensemble» est un judicieux mélange de style et de sources assemblées avec beaucoup de personnalité et un budget sans doute raisonnable.

 

parallèlement, visionnez les vêtements des gens riches et célèbres qui sont allés au fameux MET gala du metropolitain museum. c'était lundi dernier et toutes et tous sont habillés par des designers de grands noms et où le budget semble sans réelle limite. que feront les mieux nantis de tous ces vêtements de luxe?

 

vous me direz où vous trouverez les gens les plus créatifs...

samedi: dessinez dehors!

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samedi dernier je suis allée à une activité de dessin extérieur (genre urban sketcher) avec deux amies. cette fois-ci, dans le cadre des journées du patrimoine religieux, nous avons participé à une activité organisée par Jean-Pierre Pelletier à way's mills. sur place, nous avons visité et dessiné deux petites églises de bois blanc. il faisait un temps magnifique.

 

nous étions une trentaine de personnes disséminées dans ce petit coin des cantons de l'est. tout le monde s'installait avec son carnet, sa tablette et sa palette de couleurs.


nous avons eu la chance d'avoir avec nous Louise Beaupré-Lincourt, qui a tenu un carnet à raison d'un dessin par jour pendant toute la pandémie. on peut voir cette somme de dessins sur le lien. elle a commenté son approche, son travail et a répondu à nos questions avec gentillesse et générosité.

 

encore merci de cette belle journée. les photos sont de mon amie Gabrielle Schloesser.

 

ci-dessous, un de mes dessins.

 


 

travailler la couleur

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la couleur est souvent inséparable de notre travail artistique. j'ai trouvé deux petites choses ce matin.



d'abord, sur le site de l'artiste Esté MacLeod vous trouverez son #coloricombo, challenge couleur pour le mois de septembre. il est un peu tard dans le mois, mais conservez ou imprimez sa fiche de propositions de couleur. en fait, elle suggère tous les deux jours un duo de couleurs à travailler. faites vous-même le défi quand bon vous semble. ce type de propositions nous sort de notre zone de confort, ce qui est toujours une bonne chose.



le blogue de creative market (où j'ai une boutique de fichiers numériques), propose 15 harmonies de couleurs pour l'automne à télécharger. elles sont proposées à partir de photos. ça aussi ça peut donner des idées. parfois il manque une couleur contrastante à mon avis, mais sur le nombre présenté, il y a de belles harmonies.

Sigurborg Stefánsdóttir, l'artiste multiple

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aujourd'hui, je vous présente l'artiste Sigurborg Stefánsdóttir. cette artiste d'islande crée des collages, des tableaux et des livres d'artiste.

 

elle a une formation en art et en design et ça se sent. j'aime son choix de couleurs et ses compositions complexes dans ses tableaux. pas facile à faire. ses personnages me font penser à l'art des aborigènes d'australie, une épuration et une symbolique en même temps. ses collages sont épurés et forts.

 

j'aime tout en fait. je vous suggère de faire le tour de son site, il y a plusieurs choses intéressantes à voir. c'est riche en textures, en formes et en couleurs. n'hésitez pas à voir aussi sa page instagram.

«la correspondance détaillée» est prêt!

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j'ai envoyé hier les premiers exemplaires de mon livre «la correspondance détaillée». j'ai aussi mis à jour la description sur mon site. de plus, j'accepte avec plaisir les virements interac si vous êtes plus à l'aise avec cette façon de faire. contactez-moi, aucun problème.

 

 

j'ai beaucoup travaillé sur cette édition. le livre fermé se camoufle sous une forme d'enveloppe. je sais que les personnes qui aiment le papier sont sans doute tristes de recevoir si peu de réelle correspondance. peut-être que mon livre vous donnera le goût d'y revenir un peu.

 

la correspondance a plusieurs facettes. vous avez déjà eu des correspondants? vous avez envoyé une lettre au père noël? en voilà déjà quelques exemples.


pour voir plus d'images, visitez ma boutique ici.

suite et fin d'un long projet collage

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en janvier dernier, j'ai commencé à remplir un cahier des petits morceaux de papier de toutes sortes qui trainaient sur ma table dans l'atelier. à certains moments, j'ajoutais de la gouache, des encres de couleurs et d'autres papiers. bref, le carnet était plutôt rempli. j'ai décidé de terminer les 21 doubles-pages et de les présenter sur instagram chaque jour. j'en suis au jour 3.


vous reconnaitrez sûrement des bouts de projets, des restants de gravures, des tests que j'ai réalisés pour des livres d'artiste.

 

quand je commence, les pages sont pratiquement pleines. il n'y a aucune composition, et pratiquement aucun espace blanc. je suis à l'étape de faire un beau double-page avec ce que j'ai. je rajoute de la couleur et des traits. ça devient riche et abondant. un effet que je n'arriverai pas à faire en une seule fois.

 

je trouve cet exercice vraiment stimulant et les résultats surprenants. je vais sûrement recommencer avec un nouveau cahier en début d'année.

le végétal d'ailleurs

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pour faire suite à mon billet de mercredi dernier, je vous présente le travail de Chelsea Baker (australie). La jeune femme décore des gousses de semences trouvées dans son environnement.

 

«Due to their nature, all seedpods are naturally imperfect (which is what I love most about them), and the colours may differ slightly in person due to your display.**»

 

je vous suggère fortement d'aller visiter ce billet sur design boom très illustré avec un texte explicatif, car on ne trouve pas beaucoup de détails sur son site. ou sa page instagram

 

j'ai vraiment beaucoup aimé. c'est fou comment la végétation de l'australie semble sortir d'un film de science-fiction avec leurs formes et structures si différentes de nos végétaux d'ici.

les photos de Levon Biss

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j'adore la macrophotographie et ce qu'elle nous permet de voir.

j'ai acheté le dernier livre du photographe Levon Biss, un britannique qui a aussi fait des photos d'insectes à couper le souffle (j'en avais parlé ici en 2017). son livre «The Hidden Beauty of Seeds & Fruits» porte cette fois-ci sur les semences et le résultat est absolument magnifique.

vous y trouverez en grand format les graines de différentes plantes du Royal Botanic Garden Edinburgh. par la force de ses images, l'artiste nous présente de véritables chefs-d'oeuvre de design. ce livre nous permet d'en apprécier toute la beauté. un peu plus d'informations ici.

le photographe a tenu à nous démontrer la richesse des structures, des textures et des couleurs. comme souvent, les graines sont à l'intérieur d'une sorte de capsule et ici, Biss a pris soin de nous présenter  comment l'ensemble est organisé afin de se multiplier sans l'aide de l'humain. encore ici, l'intelligence de la nature à son meilleur. le livre présente 117 semences parmi les milliers auxquels il avait accès. à voir!