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en créativité, pourquoi l'incubation

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l'incubation est une étape nécessaire en créativité. c'est là que tout se passe. c'est le moment où vous avez l'impression de ne rien faire. mais vos neurones elles, travaillent fort. à partir de toutes vos recherches et de tout votre savoir, elles créent de nouvelles associations et proposent de nouvelles choses. le hic, c'est qu'on doit écouter ce qui se passe dans son cerveau, y mettre un peu de notre attention. impossible à faire si vous êtes concentré sur autre chose, comme consulter un écran. votre cerveau doit être en «suspension».

à lire cette intéressante chronique sur le sujet. on entend souvent «dormez là-dessus», mais on oublie de dire: faites d'abord votre recherche et travaillez là-dessus. il n'y a pas de magie. conseil: faites en sorte d'avoir de quoi noter pas trop loin...

«So sleep on it. But don’t hope for much unless you have worked at the problem first. Oh dear, just as always, success is determined by effort and ability. Not luck. And no funny coloured hats. Just ability with effort and a nice touch of incubation.»

on déménage un musée d'histoire naturelle...

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... et ça donne des photos incroyables, aussi étranges les unes que les autres. le photographe Helge Skodvin a documenté le déménagement des animaux empaillés. son projet est devenu le livre «A Moveable Beast». le photographe a été finaliste du Magnum Photography Awards en 2016.

«The exhibitions in the Natural History Collections in Bergen, Norway are undergoing a major restoration, and will be closed for at least five years.»

ce qui pourrait être un sujet anodin devient ici magnifique. une belle preuve que tout est dans l'oeil de celui qui regarde.

faites le tour de son site. de bien belles photos à voir.

pour un dimanche inspirant

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j'ai découvert le travail d'Annie Lewis récemment. j'ai d'abord regardé ses recherches et productions en motif, de bien jolies choses. j'ai aimé la simplicité et l'aspect très graphique de son travail.

j'ai cherché plus loin pour trouver son travail de graveur. elle y mélange des techniques qui ont l'air de collage et des méthodes plus traditionnelles. très intéressant.

j'ai aussi vu le sketchbook de Heather Chontos. là aussi, j'ai aimé la grande simplicité et la force du geste. ses créations ont servi à de l'emballage de chocolat et à des projets très colorés comme «salt». faites le tour de son site.

le classique cahier marbré américain...est français

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c'est ce que nous apprenons dans ce court billet de robert klara sur le site adweek. ce cahier est facile à trouver et toujours disponible parce qu'indémodable.

ils sont apparus en france en 1886. aux états-unis, ils existaient dès 1887, mais ont connu le début de leur popularité en 1936. au début, la page couverture imitait le vrai marbre. mais les américains ont finalement créé ce motif noir et blanc devenu un classique, lui aussi. le cahier «Mead» est son nom le plus connu, mais toutes les compagnies en font, car il n'y a aucun droit d'auteur sur ce produit. il est peu cher à produire et solide par sa reliure cousue.

plusieurs designers et artistes en ont fait aussi leurs cahiers de travail.

j'en achète au dollarama souvent et je personnalise les couvertures avec plaisir. j'en fais des journaux, des cahiers de notes et autres. j'adore le format, un peu plus petit que la norme et le généreux nombre de pages. j'apprécie aussi la couverture et le dos en carton rigide. parfait pour écrire ou dessiner où que vous soyez.

bientôt à Lausanne

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je suis tout près du deuxième événement de mon automne (déjà!). après l'exposition chez Arprim, centre d'essai en art imprimé, je m'apprête pour la triennale de Tirage limité à Lausanne où je serai présente avec d'autres artistes québécois.

je suis à me préparer pour ce salon au Palais de Rumine (ci-dessus). j'ai fait mon choix de livres, vérifier si tout était ok, trouver la valise pour les apporter et préparer les zines, promo, etc. un paquet de petites choses à compléter. c’est un très grand événement pour moi, je dois dire. il y a un peu de stress et beaucoup d'excitation, bien sûr. c’est aussi mon premier vrai séjour en Suisse.

je suis certaine que je vais rencontrer des gens formidables et créatifs à travers toutes les activités prévues. je crois bien que ça sera une belle poussée de motivation pour mes projets futurs, des échanges ou des participations en europe. de toute façon, tous les voyages, artistiques ou pas, sont toujours enrichissants de bien des façons.

vous pouvez lire le texte sur cette édition 2016 «Vive le Québec livre!» ici. j'en partagerai des bouts avec vous sur ce blogue bientôt.

LES LISTES, IL N'Y A QUE ÇA QUI FONCTIONNE!

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avec tout ce que j'ai eu à faire dans les dernières semaines et en préparation à mon voyage à Lausanne, il n'y a que les listes qui me permettent de ne rien oublier et surtout à ne pas trop paniquer.

je fais des listes de ce qu'il y a à faire, pour mes cours, pour mon voyage, pour les projets à venir qui sont déjà dans le collimateur, et l'ordinaire de la vie.

rayer ce qui a été fait, et déchirer la liste à mesure que j'avance, c'est une réelle satisfaction. je reprends sur une autre liste ce que je n'ai pu faire et je continue.

selon deux articles sur le site de fast company, il est aussi important de faire des listes de ce qu'il y a à faire que de ce qui a été fait.

inscrire sur des listes ce qu'il y a à faire met de l'ordre dans notre tête et une fois écrite, notre cerveau se calme un peu. je ne l'oublierai pas puisque c'est inscrit quelque part. attention, il faut faire des listes réalistes à compléter. nous n'avons pas de super pouvoir et les journées ont 24h.

on peut aussi faire des listes de ce qui a été réalisé, ça aussi c'est important. c'est plus encourageant, on peut voir ça comme l'atteinte de nos objectifs et c'est très bon pour éliminer cette petite panique de manquer de temps. excellent aussi pour l'estime de soi. donc sans doute trouver un espace en vue pour y mettre tout ce que vous avez réalisé dans une même journée ou une semaine. vous verrez, vous en avez sûrement fait plus que vous ne le penser.

photo de Giorgio Montersino

dessiner librement dans un carnet, des exercices gratuits

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Si vous avez le goût de dessiner et que ça soit une expérience simple et agréable, allez voir les tutoriels sur le site de Carla Sonheim. vous trouverez aussi plusieurs projets de dessin à faire. c'est le temps de la rentrée, pourquoi ne pas en faire un de temps en temps question de sortir de notre zone de confort. j'ai bien aimé les thèmes très ouverts de ces cours. une tache devient une bibitte, etc. tout est bien présenté.

j'ai trouvé dans ce site, les workshops de Cat Bennett. j'aime bien voir ce qu'on enseigne dans ces cours. heureusement pour nous, elle nous présente à travers des vidéos et plusieurs images, les grandes lignes de son cours. c'est bien inspirant. cours 1, et cours 2

aussi, sur le site de red bubble, le cours «Everyone Should Draw» de Freeminds, amusant.

ce matin, mon dernier livre d'artiste

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Le territoire des mauvaises herbes est un livre sur la force de la nature qui reprend toujours le dessus. l'homme essaie souvent de contrôler son environnement, et utilise béton, asphalte et ciment pour faire de belles étendues sans entretien. que se passe-t-il avec le temps? la végétation finit par trouver son chemin souvent dans des endroits inusités.

cette force de la nature m'a toujours impressionnée. je marche beaucoup dans la ville et j'ai du respect pour ce petit bout de vert qui essaie de voir le soleil dans une fissure. le miracle? il revient, année après année. on coupe, et il revient toujours, plus fort.

mon livre raconte un peu ce cheminement à travers six gravures. il s'agit en fait de collages de gravures. je me suis d'abord préparé des textures sur différents papiers avec différentes techniques d'impression. par la suite, j'ai fait mes collages, et j'ai ajouté de l'impression manuelle à la toute fin.

j'ai fait deux éditions de ce livre. évidemment, elles ne sont pas des copies conformes, mais les deux suivent la même composition et sont faites à partir des mêmes papiers.



la couverture est un livre que j'ai inversé, mettant l'intérieur à l'extérieur, un peu comme si on regardait sous le béton. sur le devant à travers les tristes plaques de ciment, on découvre un petit bout de vie.

chaque gravure est un palier de cette reprise de territoire par ce que nous appelons trop facilement «les mauvaises herbes». les étapes sont présentées par une phrase d'introduction.


c'est mon livre d'artiste qui ressemble le plus à un «vrai livre» finalement. toutes les photos sur ma page flickr.

celui-là sera à la biennale du Livres d'artistes au Portage et j'apporte la deuxième copie avec moi pour la triennale de Tirage limité à Lausanne.

lire le scrapbook de Frankie Pratt

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connaissez-vous le livre «Le journal de Frankie Pratt» de Caroline Preston? c'est un petit livre graphique d'un style scrapbook qui raconte l'histoire d'une jeune fille des années 20. elle y présente sa vie à travers des pages remplies de collages créés à partir d'images de cette époque et les textes sont écrits avec une vieille dactylo.

vu le style de la mise en page, je préfère en lire plusieurs pages à tous les jours. j'ai toujours le sourire à suivre les histoires de cette Frankie.

parue en 2015, je l'ai emprunté à la bibliothèque. il ferait un excellent livre-cadeau. essayez de le feuilleter lors de votre prochaine visite en librairie, vous serez charmé. c'est une façon d'étirer nos lectures d'été.

deux choses à voir en ce mardi

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d'abord cette robe immergée dans la mer morte pendant plus de deux mois.
«For her project titled Salt Bride, Israeli artist Sigalit Landau decided to submerge a black gown in the Dead Sea. The gown spent 2 months in the salt-rich waters in 2014, and as you can see from these stunning pictures, the end result is nothing short of magical.»
il faut voir les photos. le processus est magnifique. Sigalit Landau a d’ailleurs travaillé avec cette technique pour d'autres projets.

ensuite, de Carl Kleiner, voir cette très jolie série qui présente des mises en place de tulipes. sa série «postures» est toute en beauté et raffinement.

un vernissage au-delà
de mes espérances!

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je n'ai pas de photos, mais j'en aurai bientôt. je peux vous dire qu'il y a eu beaucoup de monde à cette ouverture. beaucoup de gens que je n'avais pas vus depuis longtemps et des nouveaux. plusieurs se sont fait plaisir en achetant gravures et cahiers.

malgré la grande chaleur, des artistes contents de leur participation et moi encore plus qu'ils le soient. merci pour tous vos beaux messages. je vous répondrai personnellement cette semaine.

bref, je crois pouvoir dire que le vernissage de L'officielle rentrée imprimée des élèves de Ste-Arpim de Belgo fut un véritable succès. merci à l'équipe du centre de l'art imprimé Arprim de m'avoir permis de monter ce projet.

ça commence ce soir...

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... et je suis excitée comme une puce. nous avons monté l'exposition hier (merci, merci ginette) et je dois dire que c'est exactement ce que j'avais en tête.

mes participants sont arrivés avec des projets papier tous plus charmants les uns que les autres. hier, ouvrir les boites et les paquets, découvrir les créations finales, c'était comme à noël et ça le sera pour vous aussi.

voici quelques photos prises (avec un cellulaire) en fin d'après-midi, il manque quelques items qui n'étaient pas encore arrivés.

petite note: le magasin du centre de l'art imprimé Arprim n'accepte que l'argent comptant.

pour vous mettre l'eau à la bouche

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c'est cet après-midi que je vais monter l'exposition «L'officielle rentrée imprimée des élèves de Ste-Arprim de Belgo» et je verrai enfin toutes les pièces proposées. je vais faire la mise en place avec ma grande soeur ginette, une pro dans l'aménagement, en plus de tous ses autres talents.

pour vous donner une petite idée, j'ai demandé aux artistes de me faire parvenir des photos de leurs «making of» et j'ai fait un album spécial sur flickr pour ce projet. vous verrez, tout cela est très inspirant et il y en a de tous les genres. cela a été une magnifique expérience pour moi d'organiser cette expo. j'ai adoré!

vernissage demain, n'oubliez pas!

juste avant de vraiment recommencer...

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quelques jours près de l'eau, à lire et dessiner. raison de mon silence.

trois magnifiques romans que je vous recommande. une nouveauté et deux trouvailles de bibliothèque.
La cuisinière, de Mary Beth Keane
La galerie des maris disparus, de Natasha Solomons
La vie à côté, de Mariapia Veladiano


L'officielle rentrée imprimée des élèves de Ste-Arpim de Belgo

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voici l'affiche de l'exposition que je prépare à la section le magasin du centre d'essai en art imprimé Arprim.

vous êtes invités pour le vernissage qui aura lieu le vendredi 9 septembre prochain à 17h30 au 372, rue Sainte-Catherine Ouest, # 426, à Montréal. environ 15 artistes ont participé à cette exposition sur le thème de la rentrée.

voici le texte de Marie-Pier Bocquet qui a bien joliment expliqué mon idée.

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L’officielle rentrée imprimée des élèves de Ste-Arprim de Belgo

une expo-vente sous le commissariat de Guylaine Couture
Du 9 septembre au 15 octobre 2016
Vernissage le vendredi 9 septembre dès 17h30

La rentrée des classes est un moment rempli de promesses et de bonnes intentions ! Le Magasin vous convie à une expo-vente à thématique saisonnière, vous proposant une version améliorée des sempiternelles fournitures scolaires, conçues par des artistes, relieurs et imprimeurs/artisans sélectionnés par la commissaire Guylaine Couture.

Les élèves de l’école Ste-Aprim de Belgo, tel que les désigne malicieusement la commissaire, vous offrent leur plus bel effort sous la forme de cahiers, carnets et autres calepins. Qu’ils vous servent à prendre des notes, dessiner, écrire la poésie dont vous rêvez ou mesurer vos connaissances, votre imagination pourra se déployer dans ces petites éditions spéciales. Mais faites vite, tout comme l’application studieuse des nouveaux élèves, tout disparaîtra après le 15 octobre !

Sur place, petits et grands sont invités à griffonner et peut-être même pratiquer leur écriture manuscrite, comme du temps de la petite école.

Avec des œuvres de: Julien Boisseau (L’abricot), Olivier Boissonnault, Andréanne Bouchard, Marie-Ève Bouchard, Cassandre Boucher, Catherine Ouellet-Cummings (L’abricot), Jacinthe Chevalier, Ginette Couture, Cécile Côté, Mathieu Lebuis, Julie Parent, Sabina Rak, Clément Roger, Jennyfère Sabourin, Myriam Tousignant et Guylaine Couture, commissaire de l’exposition.