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mon #guylainelab cette année: paysage!

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j'ai beaucoup réfléchi et comme plusieurs d'entre vous, j'ai eu un peu de difficultés à me choisir un thème. mais voilà, c'est fait. j'ai décidé de travailler le paysage, qui est en lien avec un autre projet sur lequel je vais travailler dans les prochains mois. 

 

pour me préparer un peu, j'ai déjà sorti quelques livres, des idées inscrites ou imprimées ici et là. j'ai regroupé ça dans la même pile. parce que 15 minutes, ce n'est pas long. ainsi, une partie de la recherche sera disponible facilement.

 

je veux essayer différentes façons de faire des paysages, des arbres, des lignes d'horizon, des champs, etc. je veux varier les manières de faire et les matériaux. m'inspirer un peu ici et là, tout mélanger, essayer, bref, jouer! une idée en amène une autre.


pour ce faire, j'avais besoin qu'un volet de ma structure soit aussi en format paysage. j'ai fait autre chose aussi cette année, j'ai collé plusieurs feuilles pour faire ma feuille de base que j'ai pliée et coupée par la suite. résultat, mes fonds seront sans doute différents et pourquoi pas.


j'ai très hâte de voir vos recherches. c'est toujours si captivant.

clins d'œil d'un lundi

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les lettres sont de plus en plus rares. vous comprendrez mon intérêt pour cette lettre d'amour de 1913. cette missive a été écrite par un illustrateur, Alfred Joseph Frueh, à sa femme pour lui expliquer comment l'exposition serait présentée. avouez... ça dépasse le charme d'un courriel, non?


aussi, les tasses de Sarah Murray, qui ont l'air de tasse faites de papier mâché. j'adore les designs, les couleurs, les textures. faites le tour pour voir l'étendue de ses créations. en céramique, il est parfois difficile d'avoir d'aussi belles couleurs.

déconstruire avec des lettres et du vieux papier

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sur le site web de l'artiste américaine Sarah Z. Short est écrit: 

 

«Discarded books and paper are elevated to fine art through letterpress printing and contemporary design».

 

juste ça, c'était déjà très intéressant. Sarah était prof d'anglais d'où, sans doute, l'amour des livres et des lettres. j'ai beaucoup aimé son travail justement parce qu'elle utilise des papiers récupérés qui ont déjà vécu. ça donne une personnalité très spéciale aux œuvres. elle ajoute des lettres déconstruites qui deviennent des formes graphiques.

 

allez visiter son blog pour la suivre dans ses recherches. elle utilise parfois sa plaque gelli, impression qui sèche rapidement et qui lui permet d'en faire du matériel à collage en quelques minutes. c'est très intéressant.

les photos de Charles Jones

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à force de fouiller dans tous les coins, des gens trouvent des trésors. comme les photos de Charles Jones

 

jardinier de métier, Jones (1866-1959) est dans la sobriété et place ses sujets, surtout des fruits, des légumes et des fleurs dans un environnement tout simple. c'est toute la beauté des sujets qui est ici présentée sans artifice. ça nous donne un temps d'arrêt pour en admirer les formes et textures.

 

cette démarche du photographe a été produite entre 1895 et 1910. à les parcourir, on pense à Edward Weston ou Karl Blossfeldt, pourtant prises plusieurs décennies plus tard. son travail était très privé, il ne les aurait partagés avec personne, même ses proches.

 

l'ensemble des photos a été découvert à londres en 1981 dans un marché public.

 

lisez un article ici en français. reposant.

cinq conseils créatifs

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on cherche souvent à améliorer sa créativité. c'est bon dans toutes les sphères de notre vie. mais si on a en tête un projet, voici quelques grandes lignes à respecter. le texte «5 Ways to Be More Creative This Year» provient de la national gallery of art de washignton.

 

je vous résume les 5 conseils,

• choisisez quelque chose de facile, vraiment facile,

• utilisez du matériel que vous avez déjà,

• trouvez des gens qui font la même chose ou s'intéressent à votre démarche,

• acceptez la chance,

• et gardez tout, vraiment tout. de nos erreurs, on trouve souvent des pistes de créations futures.

 

évidemment, on détaille le tout dans le billet. utilisez un traducteur en ligne. l'article est simple, mais souligne l'essentiel.


photo de kobu agency.

créer de petites installations

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nous travaillons souvent en deux dimensions, en aplat sur du papier avec parfois plusieurs médiums. 

 

si nous faisions de tout ça de petites installations? c'est une des pistes qu'a choisies l'artiste britannique Shelley Rhodes. cette prolifique créative crée par séries comme ses casiers de spécimens, qu'on pourrait presque qualifier de minis cabinets de curiosité. 

 

elle travaille la fibre, le papier, les textures et matières diverses et regroupe le tout sous un thème. on en voit beaucoup sur son site, mais difficile de voir les images en grand format. il faut donc aller visiter sa page instagram et reculer loin dans le temps.

 

j'ai beaucoup aimé son travail, la richesse des mélanges et l'utilisation du fil qui varie un peu d'un projet à l'autre. on trouve aussi beaucoup de dessins, surtout des paysages et des impressions de tout genre. inspirant.

voir le végétal autrement

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je vous parle aujourd'hui de Sophie Zénon (france). j'ai été touché par l'ambiance qui se dégage de ses œuvres. j'ai particulièrement aimé ses livres d'artistes où on trouve un mélange de collages, d'images superposées où différents univers se côtoient dans des tons de terre. un travail riche de réflexions. 

 

sur son site on peut lire: «... Sophie Zénon articule aujourd’hui son œuvre autour de thèmes récurrents – la mémoire, l’histoire, la perte, le passage du temps – souvent évoqués au travers de la relation du corps au paysage.» 

 

ensuite, voyez l'univers de Kathrin Linkersdorff (berlin). cette artiste observe avec rigueur la transformation d'un organisme pour en saisir une photo. son travail est très particulier et s'inspire grandement du végétal et des sciences.


«All the processes used are essentially analogous and consist of meticulously preparing each organism for the right moment to be photographed, namely when the object reflects its most fragile state, which fluctuates between being and perishing.»

 

la richesse des couleurs et le détail des éléments photographiés nous amène vraiment ailleurs.

une première étape de faite

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faire un livre d'artiste, dans mon cas, ça prend du temps. je vous en ai parlé à la mi-décembre

 

depuis ce billet, j'ai fait des tonnes d'essais sur une chose et une autre, des tests de typo, de matériaux, de type de reliure, etc. dans les derniers jours, la version finale a commencé à prendre forme. j'ai mis du temps à choisir le papier (j'imprime sur des pages d'un livre de science), à calculer quoi mettre où en raison de ma structure complexe, à découper et graver des formes et à imprimer en plusieurs couleurs. 

 

une première étape est terminée, j'attends maintenant que toutes ces impressions sèchent pour poursuivre mon travail. j'ai déjà rédigé mes textes, mais je dois y revenir. finalement, définir un titre intrigant, pour moi, c'est toujours important.


bref, il est magique de voir comment les morceaux se mettent en place. je suis un peu comme une autrice qui dit qu'elle suit ses personnages quand elle écrit. il y a des moments où j'ai l'impression que le livre se révèle à moi et m'indique le chemin. il faut rester très sensible et à l'écoute de nos pensées pendant cette étape et je prends des notes à mesure que des bribes me passent par la tête.


mon objectif est de le terminer pour la fin du mois. je devrais y arriver.

clins d'œil d'un vendredi

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je dois dire que le #guylainelab semble attirer beaucoup de monde cette année. tant mieux!

 

de mon côté, je cherche toujours mon thème. j'avais pensé dessiner au pastel sur du papier noir, comme ce que les enfants ont fait ici. j'adore ce site où ce que j'y vois est absolument renversant. cette fois-ci, les enfants se sont inspirés du travail botanique de l'artiste Nicola Woodcock

 

comme j'adore les carnets, j'aime ceux de Anne Roos Kleiss (belgique). j'aime particulièrement ce double-page où elle mélange très bien le dessin au trait en bleu et un dessin à la gouache et au crayon de couleur. l'ensemble est magnifique. faites le tour de sa page instagram pour voir de nombreuses pages de ses cahiers.

le guylainelab 2024, qui sera là?

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on est dans les dates. il vous reste une vingtaine de jours pour trouver LA chose qui vous inspirera suffisamment pour 29 petites créations (eh oui, février 2024 a 29 jours!).


il y a celles et ceux qui ont l'expérience de la première édition. plusieurs se sont ajoutés pour la deuxième et je souhaite que nous soyons encore plus nombreuses et nombreux cette année.


je vous explique comment ça marche sur ce billet de l'an dernier. en gros, la seule chose que nous avons toutes et tous en commun est la structure du livret. un pliage tout simple à faire à partir d'une grande feuille de votre choix. encore là, tout est expliqué sur le lien plus haut.


obligatoire: un compte instagram qui n'est pas privé pour le partage (mode d'emploi ici). c'est le lieu du rendez-vous quotidien, alors vous voulez y être aussi. comme c'est gratuit, retenez qu'il est toujours possible de vous ouvrir un deuxième compte pour cette activité. une fois sur instagram, n'oubliez pas de vous abonnez au mot clé #guylainelab.


toutes et tous choisissent leur thème, sujet, etc. on va deviner à vous suivre. vous pouvez expliquer, commenter, les échanges sont encouragés!


il y aura des bonnes et définitivement de moins bonnes journées. ne vous découragez pas. on apprend de nos erreurs, ainsi vous découvrirez des façons de faire, de nouvelles pistes, etc. vous réaliserez aussi que le résultat d'une moins bonne journée aura plu finalement... et inversement.


je viens tout juste de placer sur instagram l'annonce. levez la main en ajoutant un commentaire si vous êtes de l'aventure. évidemment, partagez, partagez, plus on est, plus l'expérience créative est riche.

Marisol au musée, wow!

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premier billet de l'année, j'espère que vous allez bien. j'arrive de quelques jours à montréal. j'ai visité l'exposition rétrospective de l'artiste Marisol au musée des beaux arts. 

 

quelle magnifique découverte! cette artiste vénézuélienne, née en france, mais vivant beaucoup aux états-unis, a une large palette de créations. on y trouve du dessin, de la gravure, des sculptures, des installations et des monuments. 

 

son art est très politisé, il faut lire les descriptions, les mises en contexte. malgré des couleurs vives de ses dessins, on est souvent bouleversé par ce qu'on y découvre. Marisol revendique toujours quelque chose et souligne une situation. ses propos sont féministes, contre la guerre du vietnam et plusieurs autres situations mondiales qui la dérangent.

 

l'artiste crée plusieurs personnages qui sont composés d'un mélange de pièces de bois, de dessins et de moulages, une façon de faire tout à fait personnelle. aux murs sont présentés une large quantité d'œuvres sur papier, de dessins et de gravures. 

 

on peut voir ici la plus large collection de cette artiste sur le site du Buffalo AKG Art Museum.

 

j'ai vraiment adoré. à mettre à l'agenda, l'exposition se termine le 21 janvier.