vous pouvez vous abonner à mon bulletin créatif mensuel ici!
pour mon dernier billet de 2022 (retour autour du 6 janvier sans doute) je vous présente les découpages et collage de l'artiste japonaise Eri Kato.
je suis d'abord tombé sur ses découpages dans des formes d'enveloppes ou de boîtes découpées industrielles sur son fil instagram. son oeil saisi judicieusement des formes à conserver pour en faire des compositions très fortes.
en visitant son site, allez voir la section «gallery» pour saisir l'éventail élargi de ses créations. c'est riche et simple tout à la fois. toujours du matériel recyclé que la créative développe en aplat ou en 3D. vraiment inspirant.
sur ce, je vous souhaite un joyeux temps des fêtes, du repos et de grandes respirations qui oxygènent le cerveau.
je vous présente aujourd'hui le livre de Marcia Young, «Create naturally, go outside and rediscover nature with 15 artists». Comme elle l'explique dans son introduction, plusieurs artistes sont inspirés par la nature. Pour cet ouvrage, l'autrice nous présente son choix de talents qui ont tous en commun de travailler avec le végétal car leurs matériaux proviennent souvent de la nature elle-même.
vous découvrirez des artistes de partout, qui ont souvent une pratique multiple: du landart, de la céramique, des arts textiles, etc. c'est très intéressant à parcourir. chaque artiste propose aussi un «go outside», une courte chronique sur leur démarche avec la nature accompagnée de photos.
vous ferez des découvertes, c'est certain. ici aucune méthode de «comment faire» mais de l'inspiration à parcourir les multiples photos de grande qualité ainsi que les textes de démarche. plusieurs créatives et créatifs sont issus du monde du textile puisque Marcia a été pendant de nombreuses années rédactrice en chef de la publication «Fiber art now». elle a fait un excellent choix pour ce livre. vraiment, un bien beau livre.
on a beau avoir pinterest, je vous propose aujourd'hui quelques bricolages de saison.
il y a plusieurs façons de faire des flocons en papier. je vous envoie vers un billet instagram impressionnant de Tina. il s'agit de différents designs à découper pour obtenir des flocons à l'aide de plusieurs sacs de papiers collés ensemble. cela donne des effets assez exceptionnels. ensuite, découvrez Francesca Stone et son blog de DIY. la créative nous en propose un autre modèle ici, celui-là à partir de carton.
faites une autre découverte avec le livre de bricolage créatif et coloré «Let's Make Art», britannique. cet ouvrage peut servir toute l'année. voyez quelques projets sur leur page instagram ici. justement aujourd'hui, ils proposent un flocon en papier décoré.
un dernier, «Mr Printables» où on peut télécharger gratuitement des gabarits. faites le tour, il y a beaucoup de projets: des marionnettes en papier, des maquettes de carton ondulé, etc. tout est très beau.
il est intéressant de voir les tendances dans tous les domaines. le new york times est un grand utilisateur d'illustration dans ses publications mais aussi sur le web. c'est pour cette raison que j'ai bien aimée parcourir l'article «the year in illustration».
j'ai réalisé que l'illustration est maintenant utilisée autant sinon plus sur le web et ouvre sa forme à l'animation. on ne parle pas ici de film d'animation mais plutôt de passer un message en quelques secondes/images.
évidement, ce journal fait partie des plus prestigieux, et cela concerne aussi le choix de ses illustratrices et illustrateurs.
à parcourir la très longue page, il y a beaucoup de belles découvertes à faire. dans certains cas, nous avons droit à l'esquisse et l'illustration finale. très riche en observation pour les créatifs que nous sommes.
aussi, les meilleurs livres d'art, ici.
les autrices présentent le livre Herbier Mortem de Yannick de Serre (à gauche), At arm’s length de François Morelli (à droite) et finalement un des miens, 4 secondes que la BANQ a acquis l'an dernier. c'est vraiment un honneur de faire partie de cette trop courte sélection.
on apprend que l'institution a environ 200 livres uniques. de savoir cela a aiguisé ma curiosité et je vais sûrement m'organiser une visite pour en voir quelques-uns éventuellement. il faut le demander à l'avance bien sûr.
j'ai aussi redécouvert la publication «à rayons ouverts» qu'on peut télécharger gratuitement. le dernier numéro porte sur culture et agriculture et l'avant-dernier sur le voyage. bonne lecture!
le dessin linéaire existe depuis toujours. cette ligne toute simple qui définit un dessin, forme un visage, une scène, tout est possible. sa simplicité nous calme, on respire. pour que cela fonctionne, le dessin est habituellement assez épuré.
si vous allez ici, une sélection pinterest vous est proposée.
vous verrez que certains en font une spécialité. ça
fonctionne bien pour la représentation de quelque chose de simple, un
animal, un visage, etc. car plus le trait est long, plus il en complique
la compréhension.
pour faire ce style de dessin, il faut être concentré, d'abord sur l'espace disponible sur la feuille, ensuite sur le geste de son bras, de sa main qui tient le crayon, et finalement sur le sujet du dessin. cela demande toute notre concentration et devient presque méditatif.
les logiciels de dessin tel qu'illustrator, corrigent automatiquement le dessin et les courbes. dommage car les œuvres perdent un peu de leur humanité. le petit défaut est souvent ce qui donne de la chaleur au résultat final. ci-dessus, à la main à gauche, corrigé à l'ordi à droite.
vous vous souvenez l'an dernier, voici le billet à la fin du défi.
wow, que de belle créativité. je vous le propose à nouveau pour le mois de février prochain. ça vous dit? j'en parle tout de suite pour que ça commence à mijoter dans votre tête.
à mon avis, pour la réussite d'un tel défi, il faut avoir un ou des objectifs réalistes. de mon côté, il est certain que je ne mets pas plus de 15 minutes par jour, ce qui doit être réaliste avec mon défi.
il y a plusieurs façons de faire ce genre d'exercice.
• vous pouvez décider de profiter des 28 jours du mois pour faire le tour d'un sujet.
• vous pourriez choisir de faire le tour d'une technique, d'un matériau
que vous connaissez moins ou pas du tout, encore là, juste de l'expérimentation.
• vous pourriez choisir de sortir de votre zone de confort et d'accepter les bonnes mais surtout les moins bonnes journées. pas toujours évident.
• créer une page par jour demande plus de discipline dans nos vies embourbées mais permet à la tête d'avancer 28 fois dans le mois, ce qui n'est pas à négliger en créativité.
j'ai mis un billet sur ma page instagram. ajoutez un commentaire si ça vous dit de participer!
voilà. on s'en reparle en janvier
j'adore tout ce que fait la brillante artiste Kelli Anderson. cette fois-ci, je vous présente sa dernière exposition Abracadabra. Il s'agit d'une exposition interactive, mais en papier. ici, peu d'écrans tactiles mais du papier et des jeux. c'est un billet sur son fil instagram qui m'a fait sourire. la designer utilise le mécanisme des dispensaires de papier à main, par exemple, pour distribuer des publications.
vous pouvez voir une vidéo ici. j'ai adoré cette belle façon de se réapproprier un objet si usuel.
j'ai aussi trouvé cette idée de Jo Blaker. faire des petits boitiers en carton rempli de papiers divers à offrir à des ami.e.s artistes. en plus de faire plaisir, ça fait passer du matériel d'un atelier à l'autre. à retenir. elle offre même une boîte de ses outils de travail préférés. ça peut faire passer un cadeau d'artiste/hôtesse à un autre niveau!
ce week-end, il était prévu que je participe au mini-marché de l'art imprimé aux ateliers dufferin à sherbrooke. finalement... non. un beau gros rhume m'en a empêché (et je n'étais pas la seule). grosse déception. j'avais même créé des ornements de noël en papier imprimé pour cette occasion.
je suis contente de savoir que cela s'est très bien passé. les ateliers dufferin sont un lieu inspirant tenu à bout de bras par Deborah Davis. j'espère bien pouvoir être à la prochaine version.
ces foires nous permettent de belles rencontres, des échanges et d'apprécier la présentation de l'une et l'autre. c'est très stimulant. à l'intérieur de l'organisme d'encre et de papier, il y aura sans doute un événement semblable au mois d'avril à magog. je vous tiens au courant. un mélange zines et art imprimé. à suivre.
ce matin je ne partage pas de livres à acheter, mais plutôt des livres dont il faut admirer la forme, les couleurs, le choix du papier et les belles idées de formes.
le site design & paper propose pour ses 10 ans, un billet sur les 10 livres les plus inspirants. comme expliqué dans le texte, la forme du livre d'artiste est infini.
bien que la plupart des livres présentés sont des livres «codex», c'est-à-dire selon la forme habituelle d'un livre, il y a des découvertes à faire.
il s'agit d'ouvrages ayant de bons moyens de production, malgré le fait qu'ils soient considérés comme des livres d'artiste. pas trop de pages qui dépassent ici. de tous les parcourir donne des idées. plus on en voit, meilleur on est, c'est ce que je me dis tous les jours.
les livres viennent de partout dans le monde et présentent des pages intérieures originales et des reliures élégantes. à voir.
ce matin, je vous propose une très large ressource de matériel gratuit.
freepik existe depuis très longtemps. c'est une plateforme qui offre des fichiers payants mais aussi une énorme quantité de fichiers gratuits. que vous cherchiez des fontes, des illustrations, des photos, des motifs, etc. tout est là. vous pouvez vous inscrire, c'est gratuit. pour ne pas être déçu, cochez que vous voulez des propositions gratuites dans les choix indiqués à gauche.
c'est un site que j'utilise assez souvent. ce que j'aime de cette plateforme est la grande qualité des illustrations, toujours au goût du jour. voici les résultats pour le temps des fêtes. ça donne des idées aussi pour ses propres productions. que ce soit de voir des façons différentes de dessiner des lumières de noël ou n'importe lequel de vos projets. suggestion: allez y dénicher une image de fond pour faire votre calendrier de l'avent.
dans le même genre vous pouvez aller faire un tour sur free design ressources ou sur ce billet où on vous en propose plusieurs.
je participerai à un petit marché de noël le dimanche 4 décembre prochain aux ateliers dufferin à sherbrooke de 10h à 16h. j'offrirai des zines, des cahiers et des décorations de noël en papier. je travaille là-dessus en ce moment. parfait pour des cadeaux à petits prix. il y aura aussi d'autres artistes de cet atelier inspirant qui seront sur place. venez faire un tour, toute l'information sera ici bientôt.
comme mentionné il y a quelques semaines, le 19 novembre dernier, je me suis rendue à la vente de livres de westmount dans le magnifique victoria hall. j'ai déniché quelques livres intéressants pour leurs gravures. j'adore parcourir les pages de ces ouvrages un peu vieillots où on donnait à des graveurs le travail d'illustrateur. il y a des petits bijoux là-dedans.
ensuite, expozine! avec plaisir, j'ai croisé plusieurs personnes que je n'avais pas vues depuis longtemps. avoir des nouvelles de tout ce beau monde a été très motivant. j'ai acheté quelques zines et rencontré de nouveaux talents. j'ai encore ajouté de belles créations à ma collection!
lors de l'espace zine au Portage au mois d'octobre dernier, la très sympathique équipe de la fabrique culturelle du bas st-laurent m'a approché afin de faire une capsule sur les zines. j'ai été très surprise par cette demande, je dois avouer.
on peut maintenant voir cette capsule sur le site ici.
je voudrais remercier ici les deux membres de la petite équipe, sophie roch et william bastille-denis qui ont été formidable pour une débutante comme moi qui n'avait jamais été filmé. que du plaisir!
le livre «The New Art of Ideas» de Robin Landa propose une méthode d'analyse en lien avec le processus créatif. je résume l'idée de base proposée: définir le but, trouver la pièce manquante et déterminer le bénéfice de cette idée.
cette façon de faire se colle à tous les domaines. d'ailleurs l'autrice, qui a plutôt navigué dans le monde de la publicité, présente des projets de plusieurs organismes ou corporations pour expliquer ses propos.
cet ouvrage est plutôt théorique. vous ne trouverez pas ici des exercices artistiques à faire à moins que vous n'établissiez la stratégie proposée à votre démarche. j'ai bien aimé la section «your idea» qui vous permet de faire le processus de différentes façons et sa section «ressources» qui fournit d'autres pistes à utiliser afin de vérifier votre idée.
la méthode est bonne et les points retenus intéressants. c'est enrichissant parfois d'aller voir dans d'autres sphères comment la créativité et son processus sont utilisés. au final, certaines ouvertures apparaissent et d'autres points de vue enrichissent toujours notre travail.
une belle ressource. le site La Patria (la patrie) se veut une archive du design graphique de l'uruguay (via uppercase).
pour lire le site en français, utilisez l'application translate google.
j'ai imprimé des petites éditions pour participer à deux échanges en gravure. deux formats différents et deux techniques différentes aussi.
j'aime bien le rendu du tetrapak qui se découpe bien. on peut ainsi conserver des parts du blanc du papier. le deuxième était par acétate. j'ai d'abord essayé la technique du pochoir, mais je n'étais pas satisfaite de la netteté de la forme. j'ai ensuite encré plutôt les formes et passé le tout sous le rouleau de ma presse. le résultat était plus intéressant. cette fois, j'ai utilisé des pages d'un livre.
sur mon site boutique, je viens d'ajouter des cahiers à dessin/écriture à partir de couvertures de livret d'un cours pour réussir dans sa vie professionnelle qui date de la fin des années 50. ça fait sourire.
vous verrez que j'ai ajouté dès la page d'accueil le nombre de copies disponibles de certains items. j'ai réalisé qu'il ne me restait que quelques copies de plusieurs livres. j'ai dû ajuster certains prix à cause des frais de poste.
je poursuis ma tradition de l'an dernier. vous, les créatives et créatifs qui m'ont encouragé cette année en achetant sur mon site boutique ou en suivant mes cours, recevrez ma carte de noël toute spéciale. je me mets là-dessus la semaine prochaine!
après avoir lu l'entrevue dans le journal le devoir il y a une semaine ou deux, j'ai décidé d'acheter le livre.
«Sara Hébert s’amuse avec les codes des manuels de bienséance illustrés des années 1960.»
Bijou de banlieue est un drôle d'ovni dans le monde littéraire. le livre, qui fait 350 pages, est un gros zine/collage qui ridiculise bien des idées et fait du bien au moral. parcourez la table des matières qui vous fera sourire et imaginez le reste.
«...qui se décrit comme une scrapbookeuse subversive. Je fais des zines depuis super longtemps dans un petit milieu punk de sous-sol, une communauté que je connais où je n’ai pas de stress à propos de ce que les critiques vont penser parce que j’y suis comme dans une bulle.»
difficile de savoir quoi prendre en photo pour vous donner une idée. le livre est entièrement en noir et blanc rempli d'images provenant de publications d'une autre époque. ce qu'il y a d'intéressant, c'est le regard et l'utilisation qu'en a fait l'autrice avec beaucoup d'inspiration sur autant de pages.
n'hésitez pas allez le feuilleter en librairie, vous aurez sans doute un coup de foudre comme moi. à lire à petites doses pour ne rien manquer.
c'est le week-end prochain qu'aura lieu expozine, «Le» salon du zine au québec. j'attends ce moment avec impatience. j'avais donc planifié mon week-end à montréal. vous trouverez toute l'information sur le lien. il manque la liste des exposants, mais ça vaut toujours le déplacement et c'est un événement gratuit. je sors assurément de ma visite avec ma petite pile de zines. c'est aussi populaire que ce que vous voyez sur la photo. du monde, beaucoup beaucoup de monde!
j'ai hâte de revoir des gens que je n'ai pas vu depuis quelque temps ainsi que de découvrir de nouvelles publications de tous genres aux sujets et structures variées.
j'ai ajouté à mon agenda la vente de livres à la bibliothèque de westmount. il y aura peut-être des trouvailles à faire, bien que je n'aie pas vraiment besoin de livres. je suis curieuse malgré tout et j'irai sûrement faire un tour surtout que le lieu est magnifique.
je ne sais trop comment nommer le travail créatif de ces «fleuristes», tous les deux australiens. bien sûr, ces artistes font des mariages et des événements, mais ils font aussi de la recherche et c'est cet aspect qui m'a le plus intéressé.
d'abord Hattie Molloy, qui offre des montages saugrenus où se mélangent fruits, fleurs, légumes et autres verdures vivantes. c'est surprenant et souriant. jamais trop chargé et toujours très coloré, j'adore.
«Hattie Molloy is an installation artist, object maker and creative director based in Melbourne.»
aussi, les organisations florales de Benjamin Avery qui applique sa matière végétale à toutes sortes de formats et de structures. son nom de compagnie est le «colour blind florist». n'hésitez pas à visiter son site, plusieurs belles inspirations s'y trouvent. il crée des formes qui sont très près de la sculpture contemporaine. tout semble prétexte à la création!
plusieurs de ces images feraient d'originaux points de départ pour des dessins.
voici un livre attrayant pour les designers graphiques. «graphic design play book» est bien sûr magnifique. une allure colorée et ouverte sur l'expérimentation. un gros élastique bleu tient les extras au milieu du livre.
cet ouvrage a été développé par Sophie Cure et Aurélien Farina, deux designers français. vous y trouverez 32 exercices qui touchent la typographie, les affiches, les pictogrammes/signes et l'image de marque (logo). au centre, on fournit des gabarits, des autocollants, des papiers colorés, etc. de tout pour jouer.
pas besoin d'être designer, il s'agit plutôt d'une exploration sur le design autour de nous. j'ai parcouru tous les exercices avec délice. tellement de bonnes idées pour initier une personne aux arts graphiques.
le livre est beau, on y trouve un design très contemporain et on a le goût de jouer, d'essayer. le seul problème avec ses livres, c'est qu'ils sont si beaux qu'on n'ose y toucher. pourtant, ils prennent de la valeur quand on y met nos traces, alors il ne faut pas hésiter!
un très bel ouvrage.
dessiner sur son ipad ou son téléphone, plusieurs le font avec succès depuis un bon moment déjà. pour ma part, après quelques essais, le toucher du papier me manquait trop. je n'ai pas poursuivi. pourtant, David Hockney s'est lancé avec les résultats que vous avez sans doute vus ici et là (dessin de gauche).
la journaliste Grace Banks du new york magazine a essayé les outils et les évalue dans cet article. cela nécessite une application et un pinceau spécial pour la peinture numérique.
«I tracked down both the digital Butouch paintbrush and the app he uses, called Brushes.»
elle parle de son expérience et de sa nouvelle habitude de peindre sur des écrans avec plaisir et satisfaction. pourquoi pas. vous pouvez voir un large éventail des possibilités sous la recherche ipad drawing sur behance. le dessin de droite est de Manuel Sumberac. il y en a pour tous les goûts et styles. vous pouvez voir aussi leurs méthodes de travail en cliquant sur «outils» à droite.
n'hésitez pas à me faire part de vos expériences.
je vous présente aujourd'hui le travail de Bénédicte Faure, une artiste belge. c'est surtout son approche sur instagram qui m'a intéressé. elle fait des œuvres éphémères sur un carton blanc. une photo et voilà. une très belle idée.
j'ai toujours fait référence aux créations éphémères dans la nature, mais pas dans l'instant, comme ça, sur ma table. ça me donne des idées pour organiser un défi guylaine lab...
un autre beau talent, les cahiers d'esquisses de Santi Sallés. un tracé au crayon plomb, un peu d'aquarelle et beaucoup de couleur. un habitué des Urban Sketcher. sur son site, il présente d'autres cahiers et même une vidéo pour dessiner un zèbre!
le livre «ways of being» de James Cahill est un ouvrage surprenant et très instructif. l'idée de base est la suivante: si, comme artiste, vous pouviez poser toutes les questions que vous vouliez à une ou un autre artiste, ça serait quoi?
ce livre répondra sans doute à plusieurs de vos questions (inspirations, carrière, studio, agent, etc.), même les plus étranges. à l'aide d'interviews récentes et d'archives, un large éventail d'artistes parle de leur vie de créatif de toutes sortes de point de vue.
votre succès est il en lien avec votre école? votre signe astrologique? on regarde dans tous les coins.
le livre est réussi, imprimé en deux couleurs seulement, gris et indigo, l'ouvrage est aussi rempli de graphique pour simplifier les données recueillies. un ouvrage à consulter tout à fait différent de ce que j'ai pu voir jusqu'à maintenant. surprenant.
le billet date un peu, mais le sujet pas du tout. sur le site de booooooom.com, on peut connaître les sources d'inspiration de 27 jeunes artistes. la plupart font des œuvres figuratives. je vois ce survol comme 27 portes d'entrée de découvertes. chaque créatif propose deux artistes qui les inspirent avec des liens ce qui permet d'aller voir un peu plus loin.
j'en ai retenu deux pour vous ce matin, Jesse Howard et Preslav Kostov.
Jesse, américain, est surprenant. visitez le portfolio sur son site pour en voir plus. j'ai beaucoup aimé la complexité de ses dessins. ses inspirations viennent de la sculpture et de la lithographie.
Preslav est bulgare et vit en angleterre. sa peinture est aussi fascinante. visitez sa page instagram pour en voir plus. ses sources d'inspirations:
«... All artists who observe their immediate environment and sitters with exquisite attention to detail. Uribe — His ability to curate small moments of his daily life and his family fascinates me. Uglow — His ability to observe and distill an image down to its absolute essence without making the painting an act of reductionism. Freud — His ability to charge his paintings with the character of his subject.»
prenez votre temps.
je fais maintenant parti du groupe d'encre et de papier, un ensemble d'artistes qui aiment la gravure autour de magog. ma participation pour l'instant est d'alimenter de temps à autre la page facebook. aussi des projets à venir mais j'attends un ok pour m'avancer.
en juin, j'avais fait un dépôt légal de plusieurs de mes zines. résultat, la BANQ me les as tous acheté la semaine dernière pour leur collection (ce n'est pas ceux de la photos). tout un honneur! alors vous voyez, les zines ont leur entrée même dans une collection provinciale.
et finalement, je fais maintenant parti du conseil d'administration de Arprim, centre d'essai en art imprimé à montréal. une première pour moi. je suis un peu loin (magog), mais je crois que cela va fonctionner tout de même. j'ai en tête d'offrir plus d'activité pour les membres dans la mesure du possible et nous sommes quelques unes et uns à vouloir le faire. nous sommes d'ailleurs en campagne de financement «À l'affiche». un projet annuel où un.e artiste de renom crée avec l'aide d'une équipe de l'uqam, une œuvre imprimée. avec les années, cela fait une bien belle collection de gravure. toute l'information ici.
l'artiste américaine Lorna Simpson fait des collages sur lesquelles elle ajoute aussi de l'aquarelle. elle est aussi photographe et possède une feuille de route impressionnante. elle touche à tout, le collage, la sculpture, le cinéma, la peinture, l'installation, etc.
pour le livre «Lorna Simpson Collages», son sujet de prédilection est la tête des femmes noires et de leur chevelure. pour l'artiste, ces cheveux sont une galaxie en soi et elle y porte une attention toute spéciale. cette idée questionne l'identité, le représentation, etc.
«Black women’s heads of hair are galaxies unto themselves, solar systems, moonscapes, volcanic interiors.» —Elizabeth Alexander,
le livre présente 160 de ses collages de 2012 à aujourd'hui regroupés en quelques grandes familles: earth & sky, ebony, jet et riunite & ice. ces images de femmes sont tirées de publications Ebony et Jet d'une autre époque.
j'ai beaucoup aimé. l'utilisation d'un seule tête (femme ou homme) donne des collages épurés et graphiquement fort. ces têtes d'où sort un geste à l'aquarelle parfois coloré, parfois en noir est vraiment intéressant et d'une belle spontanéité.
j'ai ensuite fait le tour de son site et il y a beaucoup de choses à apprécier.
Kate Semple est une céramiste et illustratrice britannique, un mélange pas si commun. j'aime beaucoup ses vases et ses chandeliers bien sûr, mais j'ai surtout aimé ce billet sur instagram où on voit un aspect de sa création. ici, un collage en forme de bouteille à partir de papier sur lesquels elle a préalablement peint.
il y a une certaine naïveté dans la simplicité de ses larges traits et motifs que j'ai beaucoup aimés. elle nous présente ainsi une partie de son processus, ce qui est toujours très généreux de la part d'une artiste et captivant pour nous.
ses illustrations sont parfois faites de la même façon, des découpages, collages créés à partir de papier préparé par elle. vous trouverez un plus large exemple de son travail sur sa page instagram et un peu sur son site.
je lisais récemment une chronique de l'artiste Jason Skill qui expliquait à quel point nous passons peu de temps à regarder une œuvre. un constat qui m'a effrayé quand j'ai commencé à utiliser instagram.
selon quelques études, on passerait 27 secondes à regarder les chefs-d'œuvre dans un musée et une moyenne de huit secondes pour les autres pièces. regarder en ligne serait de deux à trois secondes.
la vitesse de défilement des images est plus rapide sur un téléphone que sur un ordi. je me disais que les artistes ont créé quelque chose que je regarde moins d'une seconde, avant de décider que j'ajoute un «j'aime» ou pas. n'est-ce que pas complètement absurde? notre regard s'est-il transformé à ce point?
cela pourrait-il supposer que le travail artistique change en fonction du peu de temps que les gens regarde le travail d'un artiste? en fonction des «j'aime»? on laisse passer les œuvres qui demandent plus d'observation de notre part?
certaines institutions ont commencé à organiser des «longue durée», c'est-à-dire plusieurs personnes qui regardent une création pendant 30 ou 60 minutes pour en discuter par la suite. bonne idée. car effectivement, les œuvres anciennes ont été créer en croyant que les gens les regarderaient longtemps, que les tableaux ne seraient pas des produits de consommation.
j'ai trouvé cette réflexion bien intéressante et m'a sensibilisé à cette vitesse. je regarde mon fil instagram en prenant mon temps même si je sais que je manquerai sans doute quelque chose, je vais gagner des découvertes à prendre mon temps.
photo Pauline Loroy
j'ai acheté le livre «Field notes, walking the territory» de Maxim Peter Griffin, illustrateur et artiste, parce que je suis tombée en amour avec ses dessins.
«Field Notes is the record of a territory in full colour: a book of words and artworks that capture a year spent on foot in the Lincolnshire landscape.»
le livre présente une série de sketchs et de chroniques teintées de poésie sur ses promenades dans le Lincolnshire (UK) sur toute une année. les dessins sont sans doute réalisés sur une tablette utilisant des traits au «pinceau» qui ajoutent une touche personnelle au travail. j'ajouterais aussi que parfois, l'œuvre devient quasi abstraite.
les couleurs qui changent selon les saisons, le vol des oiseaux, la beauté des ciels, de la mer et des champs. je trouve ses paysages vraiment inspirants. il s'en dégage une liberté artistique que je lui envie. par contre, mon anglais n'est pas assez bon pour saisir toute la beauté des textes. dommage pour moi...
on peut suivre l'artiste sur son compte twitter et on peut voir plusieurs de ses dessins ici.
quel plaisir de découvrir une autrice si dynamique que je soupçonne d'être hyperactive.
récemment par mon club de lecture (merci geneviève), j'ai découvert Zviane et ses bandes dessinées.
j'ai commencé avec «Ping-pong», sur la musique, la bd et le processus créatif. un coup de foudre réel avec le genre. depuis, je ramasse tous ses livres disponibles à la bibliothèque.
j'aime ses propos, ses questionnements, ses explications, ses cadrages, sa façon de faire, ses dessins au trait, bref tout. que ce soit en grande partie autobiographique ou complètement dans la fiction, c'est toujours un pur délice.
selon son blogue, Zviane est depuis peu une maman. voici un article sur son livre «Football fantaisie» un livre de 500 pages sorti en décembre dernier. pour une liste de tous ses livres, allez ici.
j'avais découvert le travail de David Class (vit en grèce) dans un reportage sur «this colossal» il y a quelques mois. on présentait ses projets d'assemblage en lien avec une exposition. j'avais beaucoup aimé. les thèmes de l'artiste sont les changements dans la nature dus à l'urgence climatique qu'il explore sur un ton nostalgique.
«Where Once the Waters is an ongoing installation project comprising two evolving artwork sets. One is a series of typed letter artworks; the other, a group of miniature seascape paintings. First shown during the 59th Venice Biennale, the works principally address the issue of rising sea levels, inviting the viewer to reflect on changes which have occurred across their lifetimes, whilst offering commentary on sustainability»
ses pièces font parties d'une de ses plus récente exposition/projet «Where Once the Waters» présentée à la biennale de venise. à l'intérieur de cette installation, une grande quantité de petites boites de métal sur lesquelles il a peint des marines. les lettres au mur parlent de la montée du niveau des océans. c'est magnifique. l'eau est bien sûr ici le point commun de toute cette exploration. plusieurs liens dans l'article vous mèneront à la page instagram du projet et plus. à voir.
une exposition à l'allure apaisante sur un sujet inquiétant.
Caroline Byrne est une styliste de plateau. elle crée des décors en papier, des vitrines, des ambiances. pendant la pandémie elle a élaboré plusieurs concepts à partir de feuillage en papier. elle fait des plantes énormes avec de belles grandes feuilles au graphisme coloré. revenant chez elle, elle trouvait que son propre décor était un peu triste. elle s'est donc mis à faire des plantes en papier d'un format plus réaliste.
«I became playful with colors and textures and went beyond what exists in nature to create my own statement art houseplants, made of my favorite high-quality materials.»
les plantes en papier sont un courant qui existe depuis quelques années, pourquoi les siennes? ce que j'ai particulièrement aimé des plantes de Caroline est son choix de couleurs. loin de la réalité, il ajoute plutôt de le fantaisie dans la vie. ses «plantes» se positionnent à travers d'autres en nous faisant sourire.
on en parle abondamment dans cet article accompagné de plusieurs photos. tout son travail est fait à la main et est inspiré de plantes réelles. il s'agit souvent d'aplat de papier découpé et collé sur la feuille. visitez sa page instagram pour découvrir sa façon de travailler.
oh que oui. quel plaisir j'avais à les observer sur tous les murs des disquaires. un peu comme des pages couverture de livres, on se laissait séduire par les designs évocateurs de toutes sortes d'ambiances.
dans les années 50, en jazz, on utilisait beaucoup le dessin. à moitié design, caricature, gestuelle, forme découpée, photo noir et blanc, c'était un mélange de tout ça. ajoutez une typographie inspirée qui occupait l'espace carré de la pochette en peu de couleur parfois.
visitez le site de Birka Jazz Archive, un disquaire suédois fondé par Torbjörn Sörhuus. bien que la boutique soit maintenant fermée, le site nous permet de voir encore ces pochettes de disque choisies. toutes sont suivies d'une indication sur le créateur.
j'ai particulièrement aimé parcourir les archives des maisons de disque européennes, pochettes que nous n'avons pas beaucoup vues contrairement aux maisons de disque américaines. ça change de tout le photoshop qu'on voit maintenant. j'adore!
aujourd'hui, dans le journal, on parlait de ces déménagements de temps de pandémie, ces changements de vie.
de mon côté, j'ai réalisé quand date d'hier, cela faisait deux ans que je m'étais installée à magog. un gros changement pour moi qui n'y avait jamais réellement réfléchi. la décision a été prise un peu sur un joyeux coup de tête comme je n'en avais jamais fait. mais pourquoi pas. impossible à faire sans l'aide de ma grande sœur, de son conjoint et de la petite famille de ma nièce qui habite tout près. je leur dois beaucoup.
j'avoue que j'ai trouvé les premiers 18 mois plutôt difficiles, pandémie toujours présente, il existait peu d'opportunité de rencontrer des gens et de tisser des liens.
maintenant tout cela semble prendre forme. je commence à avoir un petit réseau de connaissances dans le milieu des arts. mon amie gabrielle et d'autres me présentent à plein de monde. merci, merci. j'ai découvert les concerts d'orford musique, ce qui a nourri mon besoin de rencontres musicales. quelques cafés ont ouvert aussi et m'ont permis de découvrir la «faune» magogoise.
mon meilleur coup a été d'être capable de conserver mon petit appart à montréal car j'y retourne souvent pour quelques jours. j'ai tout de même habité cette ville plus de 40 ans. j'adore déambuler dans le centre-ville, prendre le métro, travailler dans des cafés remplis d'étudiants. mes amies et amis sont là.
j'ai senti dans les derniers mois que le vent avait un peu tourné pour moi et ça fait du bien. les projets se concrétisent. ma production artistique est définitivement plus tournée vers la nature qui est tellement présente ici. cela me fait du bien.
c'est tout. juste un petit témoignage du matin...