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guylainelab25, quatrième édition!!!

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pouvez-vous croire que nous sommes déjà à notre quatrième édition du guylainelab? eh oui. quelle magnifique aventure! 


j'ai placé un billet sur instagram mardi dernier et en date de ce matin, une trentaine de créatives ont confirmé avec enthousiasme leur participation. ça fait plaisir. je dois avouer que vous me motivez largement. 


la question cette année sera ou faire le partage en ligne. je mijote là-dessus.

 

les # ne fonctionnent plus vraiment sur instagram. si vous faites une recherche par #, vous trouverez des images mais pas dans l'ordre chronologique, ce qui est moche pour un projet quotidien comme le guylainelab.

 

je n'utilise jamais facebook, mais je sais que plusieurs amies et amis artistes l'utilisent, la consulte avec succès. force est d'admettre que peut-être que pour cette année, on pourrait essayer de faire un groupe ouvert sur facebook. vous allez y publier vos images. c'est là qu'on échange, questionne, commente le processus qui est si important dans le guylainelab, ne l'oubliez jamais!

 

je me donne jusqu'au 5 janvier pour réfléchir à tout ça, mais je crois que cette piste serait la meilleure. n'hésitez pas à m'écrire si vous pensez à autre chose.


sur ce, je vous souhaite un très agréable temps des fêtes, n'en faites pas trop, reposez vous. je vous reviens autour du 8 janvier, et si vous êtes abonnée, vous recevrez un petit bulletin créatif le 1er.

le projet Grafía Callada

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j'ai vraiment eu un coup de foudre pour ce livre sans aucune écriture. l'artiste espagnol Pepe Gimeno commencé le projet Grafía Callada en 2002 et l'a finalisé en 2015, avec un tirage de 100 copies.


visionnez le court film ici, du temps bien investi. on parcourt les pages en voyant des fragments placés de manière à créer des mise en pages très dynamiques qu'on pourrait voir comme des pages de texte.

voici les propos sur la publication instagram

«Construit à partir de déchets trouvés sur la plage, Grafía Callada est né en 2002 avec l'intention de construire un livre dans lequel aucun mot intelligible n'apparaîtrait.


Après avoir passé près de deux ans à façonner les déchets trouvés, l'œuvre a été exposée pour la première fois à l'IVAM en 2004. 


...
Le projet Grafía Callada n'a pas été conçu a priori dans son intégralité, mais au fil du temps, il a évolué et réorienté son sujet. Les premières pièces étaient centrées sur l'écriture et le signe, pour ensuite élargir leur contenu aux structures de l'écriture elle-même et à ses codes : le rythme, l'ordre, la séquence et l'intrigue. Plus tard, je me suis intéressé à d'autres formes de représentation telles que la géométrie, le langage musical et le silence, la cartographie et, enfin, la peinture.»

 

...

«Le projet est entièrement réalisé à partir de matériaux trouvés sur la plage. À partir de ces matériaux, Pepe Gimeno a créé des approximations évocatrices de différentes formes d'écriture, d'anciens hiéroglyphes, d'alphabets binaires et de nombreux autres motifs, parvenant à transformer des fragments de pierre, des bâtons, des bouchons de bouteilles en plastique, des parties de jouets, des coquillages, des mégots de cigarettes et du verre brisé en messages dotés d'une grande expressivité et d'une force poétique considérable.»

 

à voir.



les calendriers...

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...sont-ils disparus?

 

il me semble que je trouvais facilement de beaux calendriers créés par des designers et artistes indépendants il y a quelques années. maintenant, malgré quelques recherches, ils sont plus difficiles à trouver.

 

avec tous les modèles faits à l'avance dans lesquels on peut mettre nos propres photos ou créations, sont-ils toujours utilisés?

 

j'ai trouvé sur ce blog 18 calendriers par des artistes. on voit que l'impression en risographie est très souvent utilisée avec ses couleurs fluos et beaucoup de jeux de dégradés. ça, j'aime moins. il manque de dessin fait main.


j'ai aussi trouvé celui-ci, de Tina Belling qui est magnifique, une page/création par jour. mais j'ai un coup de cœur pour celui-là, fait à montréal chez paperole par Anastacia Sholik.

créativité, algorithme et iceberg

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j'ai découvert cette magnifique capsule de cinq minutes sur la créativité. c'est sur le new york times, j'espère que vous pourrez la visionner ou sinon, essayez ici.

 

l'auteur Kirby Ferguson explique très bien la nuisance des écrans et des algorithme dans notre processus créatif. il explique que tout ce que nous voyons est la pointe de l'iceberg et que la vraie créativité est dans la profondeur de la mer. belle analogie.

 

effectivement, c'est avec une belle qualité d'attention que nos nouvelles idées émergent. comme il le raconte, effectivement le web est merveilleux pour avoir une réponse, pour apprendre quelque chose, à la limite, donne de l'inspiration et de la motivation. mais le vrai travail créatif se fait en nous-même et il faut le laisser prendre sa place dans notre tête avec un bon niveau de concentration presque méditatif, ce qu'on nomme le «flow».


j'ai vraiment beaucoup aimé, c'est une belle synthèse de la difficulté de la créativité aujourd'hui.

les livres de Robbin Ami Silverberg

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la courte description suivante était suffisante pour m'intriguer sur le travail de Robbin Ami Silverberg.


«Robbin Ami Silverberg's artwork is divided between artist books and installations. The work conceptually focuses on themes of interlinearity, mapping, and memory, with an emphasis on process and paper as activated substrate.»

selon son site, son travail s'étend sur dix grands thèmes. on peut parcourir ses magnifiques œuvres par sujet. chaque ouvrage est présenté par plusieurs photos. sa façon de travailler me rejoint tout à fait. il y a vraiment beaucoup à voir sur son site. prenez votre temps. alors que je suis moi-même retournée dans l'atelier pour travailler sur un nouveau livre, son travail m'a beaucoup inspiré et motivé.

il y a eu une grande rétrospective de son travail (68 livres de 1992 to 2019) à la Pratt institute library . on peut voir plusieurs photos sur le lien. le lieu est magnifique et inspirant. un cercle indique les interventions dans l'espace.

faire des zines pour apprendre
le français

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le projet du passeport francophone est maintenant terminé. il y a eu la remise des prix mercredi dernier.

 

j'ai souvent animé des ateliers de zine avec des artistes ou du moins, des gens qui avaient un intérêt pour les arts. quand j'ai commencé à donner mes ateliers à l'université bishop dans le cadre des cours de francisation, j'avais un peu pris le même chemin pour m'apercevoir rapidement que non, ici, ça ne fonctionnerait pas. 

 

dans ces cours, j'avais du monde de toutes les facultés, que ce soit sports, langues modernes, informatique, etc. étrangement personne du domaine des arts. personne ne connaissait le zine ou en avait entendu parlé. après leur avoir présenté la chose et fait faire différentes structures, nous avons commencé à faire l'aspect narratif du zine. quoi raconter qui a un lien avec le français... ?

 

j'ai ajusté les ateliers pour que les étudiant.e.s aient surtout à se concentrer sur le contenu de leur zine, ce qui a été une bonne idée. cela n'a pas empêché un étudiant de me faire un zine en forme de violon remarquez. j'ai eu en grande partie des zines fait à la main avec beaucoup de détails. elles et ils y mettaient du temps.


bref, nous avons récolté environ 45 zines en français par ces ateliers, ce qui est formidable pour moi. j'ai eu des zines sur le sport, sur une visite au centre d'achat, sur une anecdote lors de l'achat d'un café, sur meubler son nouvel appartement et aussi deux court contes pour enfants. les sujets sont très très vastes et c'est ce que j'ai adoré de cette expérience.

 

il y aura une suite. alors je suis très contente. j'ai déjà hâte de voir ces futures créations. encore un  grand merci à Sarah Théberge de m'avoir fait confiance pour ce projet.

l'importance du projet personnel

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pourquoi est-ce si important d'avoir un projet personnel et où trouver le temps? le designer 

deux pages de carnet
pendant 12 ans

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comme souvent, le projet «two pages» a pris forme spontanément. au début, c'était de dessiner deux pages de carnet pendant des déplacements quotidiens.


l'idée a été lancée par deux designers grecs arrivés à londres en 2012. des règles souples sont apparues. les fondateurs choisissent une ville, trouvent une personne créative de l'endroit et lui envoient un carnet avec une question sur la première page.

 

«They choose a city and a creative person in that city, and send them a blank sketchbook, with the brief to adorn just two pages of the book around a decided theme. When they’re done, they pass it on.»

 

le carnet doit changer de main dans la même ville à chaque semaine, ce qui donne une idée de la créativité de la ville selon les fondateurs. 


on peut voir tous les carnets ici. selon l'article plus haut, il y aurait 44 carnets avec plus de 1000 participant.e.s.

clins d'œil d'un lundi

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j'adore la recherche dans le domaine de la mode. donc j'ai bien aimé la page instagram de l'Institut Français de la Mode. il est particulièrement intéressant de pouvoir voir les croquis/tableaux de départ pour ensuite voir la création. que ce soit portable ou pas n'est aucunement important ici. c'est la liberté de la recherche qui fait sourire, car à l'école, elle est encore possible. faites le tour de leur page, j'ai tout aimé ce que j'ai vu.


ensuite, faire un pliage «turkish fold map» très original. j'ai utilisé ce pliage pour un zine l'an dernier, mais j'ai trouvé tellement intéressant dans cette capsule de l'utiliser en grand avec une grande création abstraite sur papier. belle idée!

travailler la lumière

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je vous présente aujourd'hui l'artiste Tinaye Makuyana. cette jeune artiste travaille la lumière et le papier. elle travaille avec la réflexion et fait apparaitre la couleur en jouant avec la lumière. c'est très particulier parce que tout cela semble bien éphémère et se transforme sans doute constamment selon la source lumineuse.


elle choisit aussi minutieusement ses couleurs.

 

«My colour choices also have a joyful and youthful quality that can evoke a sense of nostalgia in the viewer.»

 

on la voit travailler sur ce site. elle appose souvent ses pièces directement au mur, mais propose aussi des sculptures présentées sur table. je ne vois jamais exactement comment elle s'y prend et cela rend cette démarche très intrigante.

dessiner, largement!

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quand j'ai vu la courte vidéo où on voit cette femme dessiner sur une large feuille en mouvement circulaire divers, j'ai beaucoup aimé ça. je me souviens d'avoir déjà parlé de mouvement marqué sur du papier de façon similaire, mais souvent au sol. 

 

sur le site de discoverarttherapy, on voit Ashleigh Gureckas faire ce qu'elle suggère, de la création comme thérapie. d'avoir placé au mur cette grande feuille donne sans doute plus d'aisance aux mouvements. ici, le résultat n'est pas important, mais plutôt une façon de se réapproprier son corps dans un mouvement artistique, un peu comme une danse. c'est bien inspirant. 

 

aussi, les vêtements dessin de Steve O Smith (londres). je suis tombée en amour avec son travail. vous aussi sans doute. ce qui a l'air d'un dessin au trait sur une photo et en vérité un vrai vêtement. il y a une telle liberté dans la façon de faire ses traits et de les avoir reportés sur le textile. wow.

travailler de ses mains: thérapeutique

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on le sait, mais un petit rappel est toujours une bonne chose.

 

avec nos écrans jamais bien loin, on hésite à les fermer, à s'en éloigner et pourtant, le vrai plaisir et le «lâcher prise» sont là, juste dans vos mains. dans cet article de , on en parle plus longuement.


“Engaging with arts and crafts is accessible and affordable. Options such as knitting and drawing require very few tools and can be engaging and creatively fulfilling activities,” said Dr. Helen Keyes.

 

on documente maintenant de plusieurs façons que la création manuelle est thérapeutique pour les gens qui vivent avec l'anxiété et le stress. on a oublié d'ajouter que dans les faits, c'est vraiment bon pour tout le monde, peu importe l'état de santé.


“All forms of art can be beneficial in boosting mental health. Benefits include: increase in self-esteem, reduction in anxiety/stress, improving communication, and fostering creativity,” said Dr. Frank Clark.

 

à lire pour donner un peu plus de place dans nos vies pour le plaisir de la création manuelle. le temps des fêtes est propice à cela. (photo de Lindsey Elsey)

le noël de luxe, vraiment?

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je suis tombée récemment sur un article du new york times qui présentait des ornements de noël à prix vraiment astronomique!! surtout qu'on n'a jamais besoin d'un seul ornement. sachez que même les tranches d'orange séchés valent cher!


le monde va tellement mal qu'il faut y mettre du bonheur, peu importe la dose.

 

je suis donc allée voir ce qui peut se faire simplement et qui ne nécessite pas l'achat d'éléments en plastique. on a toutes un tableau pinterest sur le sujet, non? en tous les cas, moi qui y passe vraiment peu de temps, j'en ai un et je le parcours chaque année. j'y trouve toujours quelque chose à bricoler. je cherche souvent du côté des bricolages pour enfants. c'est toujours une bonne source de créativité, car il faut avoir du plaisir à bricoler, sinon, on laisse tomber.


cette année, j'ai ramassé des glands de chêne sur mon chemin. je vais sans doute l'ajouter à mes bricolages de l'année. l'an dernier, j'avais essayé des cartons de lait transformés en petites maisons illuminées sur mon balcon, mais cela n'a pas donné l'effet désiré. un rappel que l'on n'a pas toutes des équipes de stylistes pour nous aider...


je vais aussi du côté des magasins de choses usager. un gros sac de boules de noël ne coûte que quelques dollars et on les personnalise sans pression. on peut aussi donner une deuxième vie à des guirlandes.

trucs et astuces d'artistes

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à force de regarder ici et là, on voit des façons de faire qui nous éclairent. parfois, on rebondit sur une idée pour solutionner autre chose.

 

ici, c'est tout simple. l'artiste designer_gemma77 utilise un tube vide de papier qu'elle glisse sur un manche ayant déjà un rouleau. j'avais déjà pensé à réutiliser les tubes, la question était de mettre quelque chose à l'intérieur pour pouvoir y mettre un peu de pression. je n'aime pas particulièrement les résultats, mais elle a de bonnes pistes à partager.

 

dans le billet de Birgit Koopsen, l'artiste présente une autre façon d'utiliser le tube de carton. par contre, j'ai bien aimé le coin ajouté à sa plaque de gélatine pour résoudre la question des repères dans un cas où il faut faire plusieurs impressions. un coin de cadre ou quelque chose en carton ondulé peut très bien faire la même chose. l'autre idée que je vois souvent avec ce type de plaque est de retirer la plaque du papier plutôt que l'inverse.


un petit dernier, on sait comment prendre soin de nos pinceaux, mais un rappel est toujours bon.
photo de droite: Laura Adai

écorce: échange de gravures 2024

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je vous avais parlé le 11 octobre dernier de mon travail de gravure pour l'échange 2024.


j'ai avancé comme prévu dans le billet, plaques tectoniques, etc. mais une fois la gravure terminée... non, ce n'était pas ça.

 

j'ai pu laisser passer quelque temps et j'ai finalement décidé de la couper en trois morceaux que j'ai ensuite recollés, comme un papier chiné. sauf que je n'ai encollé que les zones imprimées ce qui fait que des portions du papier japonais peuvent se soulever si on souffle dessus. la planète est tellement instable qu'il ne me semblait pas adéquat de tout coller. quelques étapes du processus de la composition ci-dessous.


maintenant, j'ai finalisé le tout et ce projet est terminé. 

 

j'ai très hâte de voir les gravures des autres artistes participant.e.s. je commence à recevoir quelques participations et c'est très intéressant de voir le sentier que les autres artistes ont choisi.

clins d'œil d'un vendredi

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je vous présente d'abord le travail de l'artiste Martyna Grądziel, polonaise vivant en angleterre.

 

j'aime sa façon de travailler, ses formes franches et les couleurs éclatantes qu'elle utilise pour un livre, une gravure ou encore un collage numérique/analogue. j'adore le dynamisme de ses compositions. je vois qu'elle fait tout à la main pour ensuite retravailler ses images par traitement numérique. elle aime s'inspirer des des situations quotidiennes avec humour.


ensuite, pour jouer, je vous envoie sur GenType, un site internet gratuit de Google où vous pouvez créer des lettres à partir de quelques mots. ci-dessus, vous voyez le résultat pour: chemin de la tondeuse à gazon, sur l'herbe verte, photo aérienne. 

 

regardez la galerie pour voir ce que les autres ont proposé. on peut ensuite télécharger chacune des lettres. c'est un projet qui fait partie de labs.google avec utilisation de l'intelligence artificielle. comme c'est un produit google vous devez avoir une adresse gmail.

retour sur un début d'expo

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je ne pensais pas faire ce genre de chose il y a quelques années, mais oui, j'aime bien organiser des expositions avec des gens que j'aime et dont j'apprécie vraiment le travail. il est toujours intéressant de voir le mouvement qui se forme avec les œuvres de tout le monde.

 

ce fut le cas avec «le zine dans les cantons», un thème que j'ai lancé sans trop réfléchir au printemps dernier et un projet qui s'est finalement réalisé. l'exposition a commencé jeudi dernier et sera en place jusqu'à la mi-décembre au centre d'essai en art imprimé Arprim à montréal, dans l'espace magasin.



j'ai regroupé 12 artistes (13 avec moi) pour exposer leur zines et gravures. on m'a aidé à accrocher au mur une large palette qui est devenue l'espace d'exposition principale. ça allait bien avec les cantons, ce bois naturel transformer en objet usuel commun. les zines touchent à toutes sortes de sujet, car les exposant.e.s sont de tous les horizons. j'adore ce noyau de créatifs. il manque quelques personnes sur la photo.

je leur avais aussi demandé leur bio en trois mots distincts et de faire un court texte pour qualifier leur création de zine en région. c'est très intéressant à parcourir.

 


un des créatifs a même organisé la venue de plusieurs en louant un véhicule plus grand. on a parlé de l'autobus de «zinesters» des cantons. 


voici un commentaire reçu récemment: «Dans l’ensemble j’ai trouvé que l’expo de zines dégageait une ambiance pleine de confiance tranquille en la vie, et ça m’a fait du bien, ça m’a touchée.»

 

vous pouvez parcourir la collection ici et en acheter si vous ne pouvez vous déplacer.

 

un merci tout spécial à l'équipe d'Arprim qui ont rendu cette exposition possible ainsi qu'à la contribution de Mme Élisabeth Brière, députée fédérale de Sherbrooke et de M. Gilles Bélanger, député d'Orford.

dessiner, c'est gratuit

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je voulais vous parler du vernissage de jeudi dernier, mais je n'ai pas encore les photos.

alors je vous parle aujourd'hui d'une activité/organisme très originale fondée par Chloé Briggs (britannique) à Paris en 2013. «drawing is free» permet au gens, une fois par semaine, de dessiner l'autre sur une durée d'une heure. donc des portraits. l'idée ici est d'échanger avec une autre personne par le dessin. au départ, tout se faisait en présentiel, mais en 2020, l'activité s'est transféré sur la vidéo-conférence. ce qui a permis d'élargir le réseau des gens.

 

Chloé est généreuse et offre en ligne des documents intéressants. j'ai beaucoup aimé le catalogue sur les 10 ans de ce projet. vous pouvez télécharger le document gratuitement et parcourir les pages où on trouve de nombreux exemples et témoignages de participant.e.s. dessin de Annie Wakerley à gauche et de Carol Smith à droite. vous pouvez aussi télécharger le «education pack», qui vous donne une sorte de plan d'exploration.


je ne l'ai jamais fait, j'avoue, mais j'ai suivi sa page instagram pendant un très long moment.

s'habiller de papier

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j'étais tombée sur l'artiste/ingénieur de papier Darryl Bedford avec ses photos de vêtements au pliage ahurissant. faites le tour de sa page. il ne semble pas travailler cette matière de la même façon que moi en tous les cas. on y voit des structures de papier qui gondolent, se plient et se déplient avec élégance. fascinant.


pour ensuite découvrir l'événement australien «paper on skin», biennale du vêtement en papier. malheureusement, le site présente peu d'images, alors je vous envoie sur leur page instagram pour parcourir les propositions de cette année. plusieurs photos et quelques plans rapprochés pour apprécier les détails, les matières et la façon de travailler le tout. parfois, c'est en tressant le papier pour en faire autre chose ou plus. évidemment beaucoup d'imagination là-dedans. inspirant!

ce qui m'occupe ces temps-ci

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je vous avais déjà dit que j'avais un automne bien rempli. je suis dans les quelques jours précédents une exposition de groupe que j'ai organisé pour une belle bande d'artistes du zine de mon coin de pays. 


«le zine dans les cantons», est une exposition qui aura lieu à partir de jeudi prochain dans l'espace magasin, chez Arprim, centre d'essai en art imprimé.

 

préparer une exposition avec 13 artistes, c'est quand même du boulot, mais un boulot que j'aime beaucoup. mercredi dernier, nous nous sommes presque toutes et tous rencontré.e.s pour la remise des zines. 

 

comme l'expo est loin de chez moi, j'essaie de ne rien oublier. il faut imprimer le texte de l'expo, les courtes présentations des artistes et les cartels. jusqu'ici, tout va bien. je vais voir si mon idée d'installation pour présenter le tout tiendra la route, mais je pense que oui.

 

je suis contente aussi de savoir que la plupart des artistes viendront au vernissage. ça va faire du monde!

écrire sa démarche... et se guérir en poésie?

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quand on est artiste et qu'on aimerait exposer quelque part, une des premières choses qu'on demande est de fournir notre démarche. et là... on se dit «ah oui, la fameuse démarche...». 


dans cette liste de 5 étapes, proposée par la New York Foundation for the Arts, vous y arriverez sans doute. si j'ai une suggestion à vous faire, répondez une phrase par étape. le lendemain, vous pourrez y ajouter autre chose et ainsi de suite jusqu'à avoir un texte qui vous ressemble. il faut se donner du temps. ça ne se rédige pas en 15 minutes.

 

la question la plus difficile reste pourquoi on fait ce que l'on fait. mais quand on y réfléchit bien, pourquoi fait on surtout des bouquets de fleurs ou de l'abstraction avec des grandes plaques de couleurs? il y a une raison à cela et c'est très éclairant comme artiste de trouver les réponses pour la suite. un exercice que j'ai aimé faire.

 

une belle idée ici. si dans nos pharmacies, on trouvait une section de poésie comme médication pour nos divers petits et grands problèmes. c'est ce qu'on trouve dans cette «Poetry Pharmacy» de londres. poémes en capsule, en bouteille selon ce que vous avez à soulager.

des livres qui inspireront

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je vous présente en ce mercredi le livre «the alphabet in motion» de Kelli Anderson dont j'ai déjà parlé sur ce blog. la dynamique designer/artiste/ingénieure y va d'un projet en auto-financement pour ce livre «pop-up» magnifique sur la typographie. j'avoue que j'ai donné une participation ce matin, car ce livre sera magique à parcourir. vous pouvez voir tout le détail de son travail ici. 

 

la designer est particulièrement connue pour tout ce qui bouge, à l'écran ou dans un livre et c'est toujours un résultat brillant comme cette fois-ci.

 

sur le même site (colossal), on présente un autre livre en devenir «The Artist’s Palette» où on analyse les harmonies de couleurs à partir des palettes de différents artistes. comme l'idée est intéressante. plusieurs photos du livre à voir sur le lien. le livre sortira début novembre.

peindre la douleur

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vais-je me faire couper par facebook ce matin?


il y a des sujets beaucoup moins légers que d'autres. j'ai découvert le travail de l'artiste portugaise/britannique Paula Rego par cette série de pastel de 1998-99. une suite très particulière de dessins nous présentant des femmes lors d'un avortement clandestin avec toute la douleur que cela implique. il est rare de voir des tableaux sur ce sujet pourtant incontournable. 

 

j'ai ensuite fait des recherches sur cette artiste. on peut lire un court texte ici. 

 

 «Elle combine et superpose des souvenirs d’histoires populaires, des récits d’histoire du Portugal et des contes de son enfance.»

 

la dénonciation de la douleur des femmes y est omniprésente, que ce soit la violence conjugale, la violence des relations humaines et le monde des enfants. vous pouvez parcourir aussi des œuvres supplémentaires, des images qui dérangent.

un vendredi de conseils

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la royal academy de londres a mis à la disposition des gens des «post-it» afin de partager leurs conseils créatifs. il est très intéressant de voir ces 10 idées que tout le monde connaît, mais que nous ne pratiquons peut-être pas suffisamment. j'ai aimé les types d'écriture et les mises en page intuitive utilisées par le public varié. aussi, lisez les commentaires, plusieurs autres conseils y sont indiqués!


avec la même idée, sur ce billet, des conseils pour dessiner avec concentration et sans stress. j'avais déjà parlé de Sonja et Gasper en avril dernier. cette fois-ci, l'équipe démontre et explique une nuance importante pour le dessin d'une main. 

 

dans ce cas-ci, trop souvent, on dessine ce que «doit avoir l'air» une main et on a tout faux. il faut plutôt se concentrer, prendre son temps et observer. surtout observer la réalité. les gens pensent trop facilement qu'ils ne sont pas bons en dessins, mais c'est surtout qu'ils n'y mettent pas le temps, ni la concentration tout simplement.

un herbier «moderne»?

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je clique ici et là et j'arrive à ce livre qui semble magnifique et bien intéressant.

 

l'ouvrage «Herbaria» de Domitilla Dardi présente l'herbier avec un angle tout particulier. 

 

«Les herbiers et les fleurs rassemblés et racontés ici sont le fruit de la vision d’artistes, de scientifiques, d’architectes, d’hommes de lettres, de graphistes et d’illustrateurs et s’étendent du Moyen Âge à nos jours ; parce que le désir d’ordonner la nature et de la lire avec ses propres yeux est l’un des instincts les plus puissants et les plus répandus dans l’histoire de l’humanité.»

 

le sous-titre du livre est: plantes, herbiers modernes et florilèges. intriguant, non?

 

l'autrice est historienne de l’art, docteur en architecture. Spécialiste en histoire du design et histoire de l’art contemporain. c'est justement ce mélange tout personnel qui est intéressant: le végétal, le design et l'histoire.


on peut voir plus de 50 pages du livre ici. seulement voir les quelques images parmi les sections est intéressant. on réalise que la présentation dans les herbiers est vaste. parfois, la représentation est très imagée et/ou avec les spécimens séchés mais existe aussi une façon de faire beaucoup plus éclatée. à voir.

deux clins d'œil

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dans ce temps d'intelligence artificielle, je me demande souvent si ce que je regarde est vrai. est-ce que cet agencement d'arbres est «naturel»? est-ce que ce portrait est celui d'une vraie personne? le débat est large. aujourd'hui du vrai et du moins vrai...


le photographe viennois Stefan Draschan est un homme patient. l'artiste fait de l'observation dans les musées pour saisir l'instant magique. je vous envoie aujourd'hui vers une série de photos qui présente une sorte d'association entre la personne qui regarde et ce qu'elle regarde justement. mais faites le tour, il a fait aussi les gens et le bâtiment, etc. son site est ici.


comment résister à ces niceaunties, qui «performent» dans cette vidéo tout en intelligence artificielle et en intelligence tout court. l'artiste derrière cette idée est de singapour. c'est brillant, souriant et très très bien fait. il s'agit d'un projet artistique et numérique à propos de l'âge, la beauté, la liberté et la rigolade. le site internet ici.

carnets d'un vendredi

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aujourd'hui, un petit livre d'artiste d'Anne McGrath, une rédactrice américaine. j'ai adoré cette belle simplicité sous forme de livre où elle mélange papiers divers et textile. la forme du livre oblige à placer côte à côte des compositions qui n'étaient pas prévues pour ça. plusieurs belles choses à voir sur sa page instagram.


ensuite le carnet de l'artiste londonien Beñat Olaberria. il partage ici quelques pages. j'ai aimé le jeu en noir et blanc et l'importance du blanc dans ses compositions. l'artiste fait aussi des collages, parfois suspendus au mur. une chose que je retiens, dans certains cas, il fait une série de photos où il présente la même pièce, mais avec plusieurs détails. un bel ajout.

il y a un monstre dans mon lac

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après un projet de longue haleine comme mon livre d'artiste «nos horizons organiques organisés», je voulais faire une petite édition limitée de quelque chose de plus léger.

 

depuis que je suis toute petite que j'entends parler du monstre du lac memphrémagog. des photos floues ici, des vraies photos là, des photos «retouchées» peut être, en tous les cas, le monstre memphré fait parti de la vie des magogois.e.s depuis très longtemps.

j'ai fait quelques recherches, trouvé des histoires souriantes. une fois le contenu établi, j'ai commencé à travailler la forme, le pliage, et l'élément surprise. j'ai beaucoup aimé créer le monde du lac, intégré un peu partout dans le livret. 

 

alors ce petit dernier est maintenant terminé et semble charmer celles et ceux qui le parcourent. il sera dans l'exposition «le zine des cantons» à montréal en novembre et peut être ailleurs à magog (ça reste à confirmer). il est déjà disponible sur mon site boutique.

déployer toute sa recherche créative sur papier

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j'ai parlé dernièrement d'un outil numérique pour faire des cartes de recherche communément nommées «mind map». en réponse à ce billet, Myriam, une lectrice, m'a envoyé cette autre façon de faire que j'ai beaucoup aimée. comme elle, j'aime bien le faire sur papier.

 

nommé ici «Unfolding Practice: Accordion Book Project», cette structure développée par Arzu Mistry et Todd Elkin il y a quelques années est vraiment intéressante. j'ai adoré dans la première vidéo (sur 5) la voir déployer sa recherche, ses idées, inspirations, etc. l'idée de base est de travailler avec une structure en accordéon sur laquelle on ajoute des pages, des volets, des pochettes un peu partout afin d'enrichir l'idée de base. merci Myriam pour cette référence. le site accordeon book est ici.


il y a aussi l'article «Finding your Happy Place: How play and experimentation unlock inner calm» qui explique que jouer et expérimenter sont très importants dans le processus créatif. ne jamais oublier qu'il faut leur laisser toute la place sans aucun jugement. des fois, ça fonctionne, des fois pas, mais comme c'est un jeu, c'est toujours agréable et en bonus, on aura probablement appris quelque chose.

la gravure et les découvertes

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je travaille en ce moment à ma gravure pour l'échange de 2024. le thème est l'écorce. je voulais éviter d'utiliser le noir, alors a commencé l'exploration...

 

j'ai d'abord chois mon papier, il me restait des feuilles de papier japonais qui dataient de plus de 20 ans, je les ai coupé en morceaux de 8 x 10". j'ai donc plusieurs teintes.

 

j'ai décidé de travailler sur l'écorce terrestre et les plaques tectoniques. pour créer une sorte d'unité vu les différents papiers, j'ai utilisé ma plaque gelli pour imprimer une forme blanche qui regroupe toutes les plaques. j'y ai apposé la texture d'une vraie plaque d'écorce, mais c'est plutôt subtil.


ensuite, des formes en vert lime pour les plus grandes plaques. j'ai trouvé ma texture en écrasant des plaquettes de styromousse sur le tronc d'arbres différents près de chez moi. jusque-là, tout allait bien.

 

il me reste à imprimer les plus petites zones. pour ce faire, je voulais utiliser de l'écorce d'orange et de tomatillo. mais bon... cela n'a pas vraiment fonctionné comme prévu. j'ai donc utilisé mes fragments d'écorce collés sur des bouts de styromousse (pour faire comme des tampons) pour avoir des textures intéressantes pour les petites plaques tectoniques qu'il me reste à imprimer. là, ça sèche. je verrai dans les prochains jours si mon idée tient la route...

faire le grand tour

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un des grands événements dans le livre d'artiste est le MCBA prize, tous les deux ans. ce que j'aime particulièrement de ce prix est le soin que l'organisation met à présenter tous les livres proposés. j'en ai calculé plus de 140(?), ajoutez ensuite les semi-finalistes, finalistes et le livre gagnant. cliquez dans le menu de 2024 et vous aurez toutes les catégories.


si c'est un sujet qui vous intéresse, prévoyez du temps pour tout regarder. j'en ai vu le tiers environ pour le moment. comme c'est mon domaine artistique, je regarde les structures, les techniques d'impression, les détails de production et bien sûr, les sujets. ça donne aussi une idée de ce qui se fait largement dans le domaine. il est rare d'en voir autant de la même ressource et d'une si belle qualité.


pour apprécier le livre gagnant, il faut vraiment lire la description et la démarche, car visuellement, ce n'est pas celui qui a attiré mon attention. j'ai beaucoup aimé la section des semi-finalistes par contre. j'aurais aimé avoir un texte de la juge sur la compétition en général. c'est une visite virtuelle qui vaut le détour.

je vois quelque chose...

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ce matin, une illusion d'optique. vous savez quand on se promène et qu'on «voit» un visage sur l'écorce d'un arbre, qu'on devine un bateau dans la forme d'un nuage, etc? cherchez «paréidolie» sur google image.

 

«Une paréidolie est le processus qui survient, sous l'effet de stimuli visuels ou auditifs, et qui porte à reconnaître une forme familière dans un paysage, un nuage, de la fumée, une tache d'encre, etc.»

 

bien que je ne cherche pas à en trouver en général, j'en ai trouvé plusieurs dans la même journée en me promenant à venise en avril dernier.


l'autre lien est un peu vers la même chose, mais cette fois-ci l'artiste Morgane Vantorre trouve des lettres dans ce qu'elle observe. une passionnée de typographie. il faut voir son carnet ici, c'est magnifique. je partage tout à fait son amour des lettres.

des projets stimulants

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deux idées qui font du bien.


l'historienne de l'art Anitha N Reddy travaille sur le projet Mosaics of Cloth: Finding Meaning in Material. ce projet particulier se concentre à développer auprès des femmes siddi la revitalisation du travail des courtepointes ou couvertures. j'adore la brillante utilisation de la couleur avec des tissus souvent sans motif et le jeu des formes qui est extraordinaire. je souligne aussi l'importance de ce projet pour son aspect culturel.

 

aussi, l'artiste Jeppe K. Ringsted de copenhague, utilise une technique proche du suminagashi pour faire un «portrait» de l'eau à différents endroits dans le monde. fascinant. il utilise de l'encre noir non-toxique et utilise souvent de l'eau stagnante où il est. ce qui est particulièrement intéressant est de le voir dans l'action, car il se filme souvent pendant son travail. l'art est partout!

un livre... incontournable

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je recommence ma chronique livre. mais le premier livre sera un peu différent. ce n'est pas un livre sur la créativité, c'est plutôt un angle féministe des villes que nous habitons. si vous aimez les villes, l'urbanisme et voulez découvrir, c'est pour vous.

 

je dois avouer que j'ai commencé le livre «ville féministe» de Leslie Kern il y a quelques semaines. c'est un point de vue de femme sur le vivre en ville.

 

dès les premières pages, j'ai été accrochée. l'autrice fait le tour d'horizon, elle parle de transport en commun, de vie de quartier, de manger seule au restaurant ou faire du jogging. tout y passe. passionnant à lire, elle mélange sa propre expérience, ses lectures sur le sujet et l'aspect historique du développement des villes en lien avec la vie des femmes. le sous-titre du livre est «notes de terrain» et c'est tout à fait cela.

 

c'est tellement passionnant que j'en lis quelques pages chaque jour pour ne rien perdre. le livre fait environ 200 pages et je le suggère à tout le monde . vous ne verrai plus la ville de la même manière, promis. c'est brillant, un incontournable.

ressources à conserver

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deux belles ressources ce matin.

 

d'abord le site artvee qui propose des tonnes d'images libres de droit, mais ici, ce sont des tableaux de toutes les périodes. je dois avouer que j'ai été agréablement surprise de l'éventail de l'offre, de la classification et de la facilité de l'utilisation du site. à mettre dans nos signets.

 

autre belle outil en ligne et gratuit, le site wisemapping permet de faire des «mind maps» ou cartes mentales qui sont toujours riches à développer autour d'un projet. c'est mon amie suzanne qui m'en a parlé. après plusieurs recherches dans ce sens, elle a choisi cette plateforme, car elle est vraiment gratuite et se travaille très facilement pour enrichir un sujet ou des idées.

un vernissage...

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comme vous le savez, je suis une artiste de la biennale de l'estrie de cette année. c'était le vernissage jeudi soir dernier. que dire...

 

pour une artiste comme moi qui travaille seule dans son atelier à l'année longue, ce fut un peu un choc de recevoir tous ces merveilleux commentaires dans le même deux heures. j'ai présenté mon livre sans arrêt aux gens présents qui voulaient le voir, ouvert les pages, expliqué le message, le travail, etc. tout le monde souriait intéressé par le propos et le rendu. 


la quantité de gens autour de moi, des amies, des amis, des connaissances qui se sont déplacés, parfois d'assez loin, pour venir à cette soirée m'a profondément touchée. j'étais entouré de tellement d'amour. 

 

il me manquait ma grande sœur, sa présence et son beau grand sourire. c'est grâce à elle si j'étais là. elle était malgré tout un petit peu présente par deux de ses œuvres accrochées près de mon installation et par ses plaques que j'ai imprimé à quelques endroits dans mon livre.

 

les émotions, les rencontres, les commentaires, tout cela repasse dans ma tête depuis.

échange de gravures 2024

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j'avais organisé l'an dernier l'échange de gravures avec les artistes du groupe D'encre et de papier. nous refaisons l'expérience encore cette année. cette année, le thème est l'écorce, au sens que vous voulez.

 

j'ai un peu réduit les quantités. vous nous envoyez dix gravures et vous en recevrez huit. toutes les informations sont sur cette page.

 

je dois avouer que l'an dernier, le départ a été très très lent, quasi décourageant. mais à la date limite, nous avions reçu des gravures de 25 artistes, de la région, du québec et même d'europe. nous étions toutes très heureuses de la grande qualité des gravures que nous avons pu vous retourner. 

 

quoi faire de toutes ses gravures? je les place dans un cahier genre portfolio et je les regarde de temps à autre, je découvre des techniques, de l'inspiration, mais en vrai puisque je regarde des originaux et non pas des photos à travers un écran.

 

alors soyez plusieurs à participer, la date limite pour la réception de vos créations est le 22 novembre prochain.

des trucs pour un lundi

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je sais que vous êtes sans doute sur pinterest et autres plateformes pour trouver des idées. vous pourriez m'en suggérer des tonnes, j'en suis certaine.

 

mais au cas où, en voici deux. d'abord de l'artiste Toni Hartill, une structure pour faire tenir et présenter ici une petite gravure. c'est tout simple, en carton, sans colle. intéressant.

 

je vous en ajoute deux autres, une autre version de celle suggérée plus haut et celle-ci avec une languette avant pour appuyer votre gravure. dans tous les cas, vous pouvez ajuster selon ce que vous avez à présenter. 

 

ensuite, le tatoueur Black soul (oui, elles et ils sont souvent calligraphes) explique comment se faire une plume à partir d'une canette en aluminium. l'idée ici est d'en faire plusieurs qui peuvent donner des résultats différents selon la coupe que vous y ferez. expérimentons!

l'expo au musée, on y est presque

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nous sommes à la fin d'un assez long cheminement. cette semaine j'ai rencontré l'équipe du musée pour installer mes choses. que de bonheur, de gentillesse et de professionalisme!

 

mardi, je suis arrivée avec mon livre. la grande table dont nous avions discuté au début du mois d'août était prête et nous avons discuté les détails. ensuite, j'ai monté mon installation pour expliquer le processus de ce projet. d'abord aplat pour disposer les éléments et voir ce qui manquait. je suis revenue aujourd'hui pour le terminer afin que l'équipe puisse l'installer. sur la photo, le doigté de Gabrielle, France et Frédérique en action.

 

j'ai ajouté à mon installation un tableau de Nina Owens, de Thérèse Lecompe et de ma sœur Ginette Couture. vous les voyez un peu à droite du panneau de bois. pour moi, c'était important d'utiliser cette opportunité d'exposition pour faire sortir des réserves quelques œuvres d'artistes femmes d'ici.

 

je me pince pour réaliser cette chance que j'ai. le vernissage est la semaine prochaine, les photos, les médias, oui, beaucoup de mouvement pour moi qui est habituée d'envoyer mes livres pas la poste pour des expositions que je ne vois jamais parce qu'elles sont trop loin. j'ai très hâte de recueillir les commentaires, de discuter de mon travail et surtout du sujet, nos horizons.

deux beaux talents et des idées

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je vous présente le travail de Rosa de Jong, une designer graphique d'amsterdam. en parallèle à son travail régulier, l'artiste crée un petit monde sur des roches. j'ai adoré le résultat de cette «chose» suspendue sous du verre. elle présente aussi ses créations dans des cadres en utilisant des fils pour conserver le côté intrigant et aérien de ses pièces. voir sa page instagram ici.

 

le prochain talent, c'est une idée toute simple de l'artiste louis_a_l_eau qui propose de compléter un dessin à partir d'une photo de paysage en noir et blanc. j'adore ce que cela donne.

 

nous somme donc dans le paysage ce matin!

un talent et des vêtements

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il y a de très grands talents artistiques partout dans le monde. mais l'europe et l'amérique du nord semblent être malheureusement les seuls endroits où on «reconnaît» les grands talents. j'espère que les choses vont changer. 

 

sur la page de «the great women artist», Katy Hessel présente l'artiste indienne Amrita Sher-Gi. prenez le temps de lire la courte biographie que l'autrice a ajoutée. Amrita est décédée trop jeune à 28 ans sans avoir eu de véritables expositions. on continue maintenant à découvrir le grand volume d'œuvres qu'elle a laissé. on en apprend aussi beaucoup ici sur sa vie pas banale pour le début du siècle dernier.


aussi, un clin d'œil ici sur un projet qui semble terminé (dernière mise à jour en 2022) mais qui est tellement intéressant. sur le site  «join collective clothes», on propose aux participant∙e∙s de faire quatre pièces de vêtement qui, une fois assemblées, compléteront un vêtement qu'on peut porter. bon, la partie pratique ici est complètement escamotée, mais la créativité est à son comble. cliquez sur les noms de designer sur le côté pour voir leur élément de participation. promenez-vous sur le site, des choses très surprenantes et innovatrices à voir. j'ai adoré!