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le noël de luxe, vraiment?

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je suis tombée récemment sur un article du new york times qui présentait des ornements de noël à prix vraiment astronomique!! surtout qu'on n'a jamais besoin d'un seul ornement. sachez que même les tranches d'orange séchés valent cher!


le monde va tellement mal qu'il faut y mettre du bonheur, peu importe la dose.

 

je suis donc allée voir ce qui peut se faire simplement et qui ne nécessite pas l'achat d'éléments en plastique. on a toutes un tableau pinterest sur le sujet, non? en tous les cas, moi qui y passe vraiment peu de temps, j'en ai un et je le parcours chaque année. j'y trouve toujours quelque chose à bricoler. je cherche souvent du côté des bricolages pour enfants. c'est toujours une bonne source de créativité, car il faut avoir du plaisir à bricoler, sinon, on laisse tomber.


cette année, j'ai ramassé des glands de chêne sur mon chemin. je vais sans doute l'ajouter à mes bricolages de l'année. l'an dernier, j'avais essayé des cartons de lait transformés en petites maisons illuminées sur mon balcon, mais cela n'a pas donné l'effet désiré. un rappel que l'on n'a pas toutes des équipes de stylistes pour nous aider...


je vais aussi du côté des magasins de choses usager. un gros sac de boules de noël ne coûte que quelques dollars et on les personnalise sans pression. on peut aussi donner une deuxième vie à des guirlandes.

trucs et astuces d'artistes

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à force de regarder ici et là, on voit des façons de faire qui nous éclairent. parfois, on rebondit sur une idée pour solutionner autre chose.

 

ici, c'est tout simple. l'artiste designer_gemma77 utilise un tube vide de papier qu'elle glisse sur un manche ayant déjà un rouleau. j'avais déjà pensé à réutiliser les tubes, la question était de mettre quelque chose à l'intérieur pour pouvoir y mettre un peu de pression. je n'aime pas particulièrement les résultats, mais elle a de bonnes pistes à partager.

 

dans le billet de Birgit Koopsen, l'artiste présente une autre façon d'utiliser le tube de carton. par contre, j'ai bien aimé le coin ajouté à sa plaque de gélatine pour résoudre la question des repères dans un cas où il faut faire plusieurs impressions. un coin de cadre ou quelque chose en carton ondulé peut très bien faire la même chose. l'autre idée que je vois souvent avec ce type de plaque est de retirer la plaque du papier plutôt que l'inverse.


un petit dernier, on sait comment prendre soin de nos pinceaux, mais un rappel est toujours bon.
photo de droite: Laura Adai

écorce: échange de gravures 2024

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je vous avais parlé le 11 octobre dernier de mon travail de gravure pour l'échange 2024.


j'ai avancé comme prévu dans le billet, plaques tectoniques, etc. mais une fois la gravure terminée... non, ce n'était pas ça.

 

j'ai pu laisser passer quelque temps et j'ai finalement décidé de la couper en trois morceaux que j'ai ensuite recollés, comme un papier chiné. sauf que je n'ai encollé que les zones imprimées ce qui fait que des portions du papier japonais peuvent se soulever si on souffle dessus. la planète est tellement instable qu'il ne me semblait pas adéquat de tout coller. quelques étapes du processus de la composition ci-dessous.


maintenant, j'ai finalisé le tout et ce projet est terminé. 

 

j'ai très hâte de voir les gravures des autres artistes participant.e.s. je commence à recevoir quelques participations et c'est très intéressant de voir le sentier que les autres artistes ont choisi.

clins d'œil d'un vendredi

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je vous présente d'abord le travail de l'artiste Martyna Grądziel, polonaise vivant en angleterre.

 

j'aime sa façon de travailler, ses formes franches et les couleurs éclatantes qu'elle utilise pour un livre, une gravure ou encore un collage numérique/analogue. j'adore le dynamisme de ses compositions. je vois qu'elle fait tout à la main pour ensuite retravailler ses images par traitement numérique. elle aime s'inspirer des des situations quotidiennes avec humour.


ensuite, pour jouer, je vous envoie sur GenType, un site internet gratuit de Google où vous pouvez créer des lettres à partir de quelques mots. ci-dessus, vous voyez le résultat pour: chemin de la tondeuse à gazon, sur l'herbe verte, photo aérienne. 

 

regardez la galerie pour voir ce que les autres ont proposé. on peut ensuite télécharger chacune des lettres. c'est un projet qui fait partie de labs.google avec utilisation de l'intelligence artificielle. comme c'est un produit google vous devez avoir une adresse gmail.

retour sur un début d'expo

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je ne pensais pas faire ce genre de chose il y a quelques années, mais oui, j'aime bien organiser des expositions avec des gens que j'aime et dont j'apprécie vraiment le travail. il est toujours intéressant de voir le mouvement qui se forme avec les œuvres de tout le monde.

 

ce fut le cas avec «le zine dans les cantons», un thème que j'ai lancé sans trop réfléchir au printemps dernier et un projet qui s'est finalement réalisé. l'exposition a commencé jeudi dernier et sera en place jusqu'à la mi-décembre au centre d'essai en art imprimé Arprim à montréal, dans l'espace magasin.



j'ai regroupé 12 artistes (13 avec moi) pour exposer leur zines et gravures. on m'a aidé à accrocher au mur une large palette qui est devenue l'espace d'exposition principale. ça allait bien avec les cantons, ce bois naturel transformer en objet usuel commun. les zines touchent à toutes sortes de sujet, car les exposant.e.s sont de tous les horizons. j'adore ce noyau de créatifs. il manque quelques personnes sur la photo.

je leur avais aussi demandé leur bio en trois mots distincts et de faire un court texte pour qualifier leur création de zine en région. c'est très intéressant à parcourir.

 


un des créatifs a même organisé la venue de plusieurs en louant un véhicule plus grand. on a parlé de l'autobus de «zinesters» des cantons. 


voici un commentaire reçu récemment: «Dans l’ensemble j’ai trouvé que l’expo de zines dégageait une ambiance pleine de confiance tranquille en la vie, et ça m’a fait du bien, ça m’a touchée.»

 

vous pouvez parcourir la collection ici et en acheter si vous ne pouvez vous déplacer.

 

un merci tout spécial à l'équipe d'Arprim qui ont rendu cette exposition possible ainsi qu'à la contribution de Mme Élisabeth Brière, députée fédérale de Sherbrooke et de M. Gilles Bélanger, député d'Orford.

dessiner, c'est gratuit

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je voulais vous parler du vernissage de jeudi dernier, mais je n'ai pas encore les photos.

alors je vous parle aujourd'hui d'une activité/organisme très originale fondée par Chloé Briggs (britannique) à Paris en 2013. «drawing is free» permet au gens, une fois par semaine, de dessiner l'autre sur une durée d'une heure. donc des portraits. l'idée ici est d'échanger avec une autre personne par le dessin. au départ, tout se faisait en présentiel, mais en 2020, l'activité s'est transféré sur la vidéo-conférence. ce qui a permis d'élargir le réseau des gens.

 

Chloé est généreuse et offre en ligne des documents intéressants. j'ai beaucoup aimé le catalogue sur les 10 ans de ce projet. vous pouvez télécharger le document gratuitement et parcourir les pages où on trouve de nombreux exemples et témoignages de participant.e.s. dessin de Annie Wakerley à gauche et de Carol Smith à droite. vous pouvez aussi télécharger le «education pack», qui vous donne une sorte de plan d'exploration.


je ne l'ai jamais fait, j'avoue, mais j'ai suivi sa page instagram pendant un très long moment.

s'habiller de papier

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j'étais tombée sur l'artiste/ingénieur de papier Darryl Bedford avec ses photos de vêtements au pliage ahurissant. faites le tour de sa page. il ne semble pas travailler cette matière de la même façon que moi en tous les cas. on y voit des structures de papier qui gondolent, se plient et se déplient avec élégance. fascinant.


pour ensuite découvrir l'événement australien «paper on skin», biennale du vêtement en papier. malheureusement, le site présente peu d'images, alors je vous envoie sur leur page instagram pour parcourir les propositions de cette année. plusieurs photos et quelques plans rapprochés pour apprécier les détails, les matières et la façon de travailler le tout. parfois, c'est en tressant le papier pour en faire autre chose ou plus. évidemment beaucoup d'imagination là-dedans. inspirant!

ce qui m'occupe ces temps-ci

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je vous avais déjà dit que j'avais un automne bien rempli. je suis dans les quelques jours précédents une exposition de groupe que j'ai organisé pour une belle bande d'artistes du zine de mon coin de pays. 


«le zine dans les cantons», est une exposition qui aura lieu à partir de jeudi prochain dans l'espace magasin, chez Arprim, centre d'essai en art imprimé.

 

préparer une exposition avec 13 artistes, c'est quand même du boulot, mais un boulot que j'aime beaucoup. mercredi dernier, nous nous sommes presque toutes et tous rencontré.e.s pour la remise des zines. 

 

comme l'expo est loin de chez moi, j'essaie de ne rien oublier. il faut imprimer le texte de l'expo, les courtes présentations des artistes et les cartels. jusqu'ici, tout va bien. je vais voir si mon idée d'installation pour présenter le tout tiendra la route, mais je pense que oui.

 

je suis contente aussi de savoir que la plupart des artistes viendront au vernissage. ça va faire du monde!

écrire sa démarche... et se guérir en poésie?

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quand on est artiste et qu'on aimerait exposer quelque part, une des premières choses qu'on demande est de fournir notre démarche. et là... on se dit «ah oui, la fameuse démarche...». 


dans cette liste de 5 étapes, proposée par la New York Foundation for the Arts, vous y arriverez sans doute. si j'ai une suggestion à vous faire, répondez une phrase par étape. le lendemain, vous pourrez y ajouter autre chose et ainsi de suite jusqu'à avoir un texte qui vous ressemble. il faut se donner du temps. ça ne se rédige pas en 15 minutes.

 

la question la plus difficile reste pourquoi on fait ce que l'on fait. mais quand on y réfléchit bien, pourquoi fait on surtout des bouquets de fleurs ou de l'abstraction avec des grandes plaques de couleurs? il y a une raison à cela et c'est très éclairant comme artiste de trouver les réponses pour la suite. un exercice que j'ai aimé faire.

 

une belle idée ici. si dans nos pharmacies, on trouvait une section de poésie comme médication pour nos divers petits et grands problèmes. c'est ce qu'on trouve dans cette «Poetry Pharmacy» de londres. poémes en capsule, en bouteille selon ce que vous avez à soulager.

des livres qui inspireront

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je vous présente en ce mercredi le livre «the alphabet in motion» de Kelli Anderson dont j'ai déjà parlé sur ce blog. la dynamique designer/artiste/ingénieure y va d'un projet en auto-financement pour ce livre «pop-up» magnifique sur la typographie. j'avoue que j'ai donné une participation ce matin, car ce livre sera magique à parcourir. vous pouvez voir tout le détail de son travail ici. 

 

la designer est particulièrement connue pour tout ce qui bouge, à l'écran ou dans un livre et c'est toujours un résultat brillant comme cette fois-ci.

 

sur le même site (colossal), on présente un autre livre en devenir «The Artist’s Palette» où on analyse les harmonies de couleurs à partir des palettes de différents artistes. comme l'idée est intéressante. plusieurs photos du livre à voir sur le lien. le livre sortira début novembre.

peindre la douleur

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vais-je me faire couper par facebook ce matin?


il y a des sujets beaucoup moins légers que d'autres. j'ai découvert le travail de l'artiste portugaise/britannique Paula Rego par cette série de pastel de 1998-99. une suite très particulière de dessins nous présentant des femmes lors d'un avortement clandestin avec toute la douleur que cela implique. il est rare de voir des tableaux sur ce sujet pourtant incontournable. 

 

j'ai ensuite fait des recherches sur cette artiste. on peut lire un court texte ici. 

 

 «Elle combine et superpose des souvenirs d’histoires populaires, des récits d’histoire du Portugal et des contes de son enfance.»

 

la dénonciation de la douleur des femmes y est omniprésente, que ce soit la violence conjugale, la violence des relations humaines et le monde des enfants. vous pouvez parcourir aussi des œuvres supplémentaires, des images qui dérangent.

un vendredi de conseils

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la royal academy de londres a mis à la disposition des gens des «post-it» afin de partager leurs conseils créatifs. il est très intéressant de voir ces 10 idées que tout le monde connaît, mais que nous ne pratiquons peut-être pas suffisamment. j'ai aimé les types d'écriture et les mises en page intuitive utilisées par le public varié. aussi, lisez les commentaires, plusieurs autres conseils y sont indiqués!


avec la même idée, sur ce billet, des conseils pour dessiner avec concentration et sans stress. j'avais déjà parlé de Sonja et Gasper en avril dernier. cette fois-ci, l'équipe démontre et explique une nuance importante pour le dessin d'une main. 

 

dans ce cas-ci, trop souvent, on dessine ce que «doit avoir l'air» une main et on a tout faux. il faut plutôt se concentrer, prendre son temps et observer. surtout observer la réalité. les gens pensent trop facilement qu'ils ne sont pas bons en dessins, mais c'est surtout qu'ils n'y mettent pas le temps, ni la concentration tout simplement.

un herbier «moderne»?

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je clique ici et là et j'arrive à ce livre qui semble magnifique et bien intéressant.

 

l'ouvrage «Herbaria» de Domitilla Dardi présente l'herbier avec un angle tout particulier. 

 

«Les herbiers et les fleurs rassemblés et racontés ici sont le fruit de la vision d’artistes, de scientifiques, d’architectes, d’hommes de lettres, de graphistes et d’illustrateurs et s’étendent du Moyen Âge à nos jours ; parce que le désir d’ordonner la nature et de la lire avec ses propres yeux est l’un des instincts les plus puissants et les plus répandus dans l’histoire de l’humanité.»

 

le sous-titre du livre est: plantes, herbiers modernes et florilèges. intriguant, non?

 

l'autrice est historienne de l’art, docteur en architecture. Spécialiste en histoire du design et histoire de l’art contemporain. c'est justement ce mélange tout personnel qui est intéressant: le végétal, le design et l'histoire.


on peut voir plus de 50 pages du livre ici. seulement voir les quelques images parmi les sections est intéressant. on réalise que la présentation dans les herbiers est vaste. parfois, la représentation est très imagée et/ou avec les spécimens séchés mais existe aussi une façon de faire beaucoup plus éclatée. à voir.

deux clins d'œil

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dans ce temps d'intelligence artificielle, je me demande souvent si ce que je regarde est vrai. est-ce que cet agencement d'arbres est «naturel»? est-ce que ce portrait est celui d'une vraie personne? le débat est large. aujourd'hui du vrai et du moins vrai...


le photographe viennois Stefan Draschan est un homme patient. l'artiste fait de l'observation dans les musées pour saisir l'instant magique. je vous envoie aujourd'hui vers une série de photos qui présente une sorte d'association entre la personne qui regarde et ce qu'elle regarde justement. mais faites le tour, il a fait aussi les gens et le bâtiment, etc. son site est ici.


comment résister à ces niceaunties, qui «performent» dans cette vidéo tout en intelligence artificielle et en intelligence tout court. l'artiste derrière cette idée est de singapour. c'est brillant, souriant et très très bien fait. il s'agit d'un projet artistique et numérique à propos de l'âge, la beauté, la liberté et la rigolade. le site internet ici.

carnets d'un vendredi

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aujourd'hui, un petit livre d'artiste d'Anne McGrath, une rédactrice américaine. j'ai adoré cette belle simplicité sous forme de livre où elle mélange papiers divers et textile. la forme du livre oblige à placer côte à côte des compositions qui n'étaient pas prévues pour ça. plusieurs belles choses à voir sur sa page instagram.


ensuite le carnet de l'artiste londonien Beñat Olaberria. il partage ici quelques pages. j'ai aimé le jeu en noir et blanc et l'importance du blanc dans ses compositions. l'artiste fait aussi des collages, parfois suspendus au mur. une chose que je retiens, dans certains cas, il fait une série de photos où il présente la même pièce, mais avec plusieurs détails. un bel ajout.

il y a un monstre dans mon lac

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après un projet de longue haleine comme mon livre d'artiste «nos horizons organiques organisés», je voulais faire une petite édition limitée de quelque chose de plus léger.

 

depuis que je suis toute petite que j'entends parler du monstre du lac memphrémagog. des photos floues ici, des vraies photos là, des photos «retouchées» peut être, en tous les cas, le monstre memphré fait parti de la vie des magogois.e.s depuis très longtemps.

j'ai fait quelques recherches, trouvé des histoires souriantes. une fois le contenu établi, j'ai commencé à travailler la forme, le pliage, et l'élément surprise. j'ai beaucoup aimé créer le monde du lac, intégré un peu partout dans le livret. 

 

alors ce petit dernier est maintenant terminé et semble charmer celles et ceux qui le parcourent. il sera dans l'exposition «le zine des cantons» à montréal en novembre et peut être ailleurs à magog (ça reste à confirmer). il est déjà disponible sur mon site boutique.

déployer toute sa recherche créative sur papier

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j'ai parlé dernièrement d'un outil numérique pour faire des cartes de recherche communément nommées «mind map». en réponse à ce billet, Myriam, une lectrice, m'a envoyé cette autre façon de faire que j'ai beaucoup aimée. comme elle, j'aime bien le faire sur papier.

 

nommé ici «Unfolding Practice: Accordion Book Project», cette structure développée par Arzu Mistry et Todd Elkin il y a quelques années est vraiment intéressante. j'ai adoré dans la première vidéo (sur 5) la voir déployer sa recherche, ses idées, inspirations, etc. l'idée de base est de travailler avec une structure en accordéon sur laquelle on ajoute des pages, des volets, des pochettes un peu partout afin d'enrichir l'idée de base. merci Myriam pour cette référence. le site accordeon book est ici.


il y a aussi l'article «Finding your Happy Place: How play and experimentation unlock inner calm» qui explique que jouer et expérimenter sont très importants dans le processus créatif. ne jamais oublier qu'il faut leur laisser toute la place sans aucun jugement. des fois, ça fonctionne, des fois pas, mais comme c'est un jeu, c'est toujours agréable et en bonus, on aura probablement appris quelque chose.

la gravure et les découvertes

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je travaille en ce moment à ma gravure pour l'échange de 2024. le thème est l'écorce. je voulais éviter d'utiliser le noir, alors a commencé l'exploration...

 

j'ai d'abord chois mon papier, il me restait des feuilles de papier japonais qui dataient de plus de 20 ans, je les ai coupé en morceaux de 8 x 10". j'ai donc plusieurs teintes.

 

j'ai décidé de travailler sur l'écorce terrestre et les plaques tectoniques. pour créer une sorte d'unité vu les différents papiers, j'ai utilisé ma plaque gelli pour imprimer une forme blanche qui regroupe toutes les plaques. j'y ai apposé la texture d'une vraie plaque d'écorce, mais c'est plutôt subtil.


ensuite, des formes en vert lime pour les plus grandes plaques. j'ai trouvé ma texture en écrasant des plaquettes de styromousse sur le tronc d'arbres différents près de chez moi. jusque-là, tout allait bien.

 

il me reste à imprimer les plus petites zones. pour ce faire, je voulais utiliser de l'écorce d'orange et de tomatillo. mais bon... cela n'a pas vraiment fonctionné comme prévu. j'ai donc utilisé mes fragments d'écorce collés sur des bouts de styromousse (pour faire comme des tampons) pour avoir des textures intéressantes pour les petites plaques tectoniques qu'il me reste à imprimer. là, ça sèche. je verrai dans les prochains jours si mon idée tient la route...

faire le grand tour

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un des grands événements dans le livre d'artiste est le MCBA prize, tous les deux ans. ce que j'aime particulièrement de ce prix est le soin que l'organisation met à présenter tous les livres proposés. j'en ai calculé plus de 140(?), ajoutez ensuite les semi-finalistes, finalistes et le livre gagnant. cliquez dans le menu de 2024 et vous aurez toutes les catégories.


si c'est un sujet qui vous intéresse, prévoyez du temps pour tout regarder. j'en ai vu le tiers environ pour le moment. comme c'est mon domaine artistique, je regarde les structures, les techniques d'impression, les détails de production et bien sûr, les sujets. ça donne aussi une idée de ce qui se fait largement dans le domaine. il est rare d'en voir autant de la même ressource et d'une si belle qualité.


pour apprécier le livre gagnant, il faut vraiment lire la description et la démarche, car visuellement, ce n'est pas celui qui a attiré mon attention. j'ai beaucoup aimé la section des semi-finalistes par contre. j'aurais aimé avoir un texte de la juge sur la compétition en général. c'est une visite virtuelle qui vaut le détour.

je vois quelque chose...

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ce matin, une illusion d'optique. vous savez quand on se promène et qu'on «voit» un visage sur l'écorce d'un arbre, qu'on devine un bateau dans la forme d'un nuage, etc? cherchez «paréidolie» sur google image.

 

«Une paréidolie est le processus qui survient, sous l'effet de stimuli visuels ou auditifs, et qui porte à reconnaître une forme familière dans un paysage, un nuage, de la fumée, une tache d'encre, etc.»

 

bien que je ne cherche pas à en trouver en général, j'en ai trouvé plusieurs dans la même journée en me promenant à venise en avril dernier.


l'autre lien est un peu vers la même chose, mais cette fois-ci l'artiste Morgane Vantorre trouve des lettres dans ce qu'elle observe. une passionnée de typographie. il faut voir son carnet ici, c'est magnifique. je partage tout à fait son amour des lettres.

des projets stimulants

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deux idées qui font du bien.


l'historienne de l'art Anitha N Reddy travaille sur le projet Mosaics of Cloth: Finding Meaning in Material. ce projet particulier se concentre à développer auprès des femmes siddi la revitalisation du travail des courtepointes ou couvertures. j'adore la brillante utilisation de la couleur avec des tissus souvent sans motif et le jeu des formes qui est extraordinaire. je souligne aussi l'importance de ce projet pour son aspect culturel.

 

aussi, l'artiste Jeppe K. Ringsted de copenhague, utilise une technique proche du suminagashi pour faire un «portrait» de l'eau à différents endroits dans le monde. fascinant. il utilise de l'encre noir non-toxique et utilise souvent de l'eau stagnante où il est. ce qui est particulièrement intéressant est de le voir dans l'action, car il se filme souvent pendant son travail. l'art est partout!

un livre... incontournable

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je recommence ma chronique livre. mais le premier livre sera un peu différent. ce n'est pas un livre sur la créativité, c'est plutôt un angle féministe des villes que nous habitons. si vous aimez les villes, l'urbanisme et voulez découvrir, c'est pour vous.

 

je dois avouer que j'ai commencé le livre «ville féministe» de Leslie Kern il y a quelques semaines. c'est un point de vue de femme sur le vivre en ville.

 

dès les premières pages, j'ai été accrochée. l'autrice fait le tour d'horizon, elle parle de transport en commun, de vie de quartier, de manger seule au restaurant ou faire du jogging. tout y passe. passionnant à lire, elle mélange sa propre expérience, ses lectures sur le sujet et l'aspect historique du développement des villes en lien avec la vie des femmes. le sous-titre du livre est «notes de terrain» et c'est tout à fait cela.

 

c'est tellement passionnant que j'en lis quelques pages chaque jour pour ne rien perdre. le livre fait environ 200 pages et je le suggère à tout le monde . vous ne verrai plus la ville de la même manière, promis. c'est brillant, un incontournable.

ressources à conserver

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deux belles ressources ce matin.

 

d'abord le site artvee qui propose des tonnes d'images libres de droit, mais ici, ce sont des tableaux de toutes les périodes. je dois avouer que j'ai été agréablement surprise de l'éventail de l'offre, de la classification et de la facilité de l'utilisation du site. à mettre dans nos signets.

 

autre belle outil en ligne et gratuit, le site wisemapping permet de faire des «mind maps» ou cartes mentales qui sont toujours riches à développer autour d'un projet. c'est mon amie suzanne qui m'en a parlé. après plusieurs recherches dans ce sens, elle a choisi cette plateforme, car elle est vraiment gratuite et se travaille très facilement pour enrichir un sujet ou des idées.

un vernissage...

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comme vous le savez, je suis une artiste de la biennale de l'estrie de cette année. c'était le vernissage jeudi soir dernier. que dire...

 

pour une artiste comme moi qui travaille seule dans son atelier à l'année longue, ce fut un peu un choc de recevoir tous ces merveilleux commentaires dans le même deux heures. j'ai présenté mon livre sans arrêt aux gens présents qui voulaient le voir, ouvert les pages, expliqué le message, le travail, etc. tout le monde souriait intéressé par le propos et le rendu. 


la quantité de gens autour de moi, des amies, des amis, des connaissances qui se sont déplacés, parfois d'assez loin, pour venir à cette soirée m'a profondément touchée. j'étais entouré de tellement d'amour. 

 

il me manquait ma grande sœur, sa présence et son beau grand sourire. c'est grâce à elle si j'étais là. elle était malgré tout un petit peu présente par deux de ses œuvres accrochées près de mon installation et par ses plaques que j'ai imprimé à quelques endroits dans mon livre.

 

les émotions, les rencontres, les commentaires, tout cela repasse dans ma tête depuis.

échange de gravures 2024

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j'avais organisé l'an dernier l'échange de gravures avec les artistes du groupe D'encre et de papier. nous refaisons l'expérience encore cette année. cette année, le thème est l'écorce, au sens que vous voulez.

 

j'ai un peu réduit les quantités. vous nous envoyez dix gravures et vous en recevrez huit. toutes les informations sont sur cette page.

 

je dois avouer que l'an dernier, le départ a été très très lent, quasi décourageant. mais à la date limite, nous avions reçu des gravures de 25 artistes, de la région, du québec et même d'europe. nous étions toutes très heureuses de la grande qualité des gravures que nous avons pu vous retourner. 

 

quoi faire de toutes ses gravures? je les place dans un cahier genre portfolio et je les regarde de temps à autre, je découvre des techniques, de l'inspiration, mais en vrai puisque je regarde des originaux et non pas des photos à travers un écran.

 

alors soyez plusieurs à participer, la date limite pour la réception de vos créations est le 22 novembre prochain.

des trucs pour un lundi

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je sais que vous êtes sans doute sur pinterest et autres plateformes pour trouver des idées. vous pourriez m'en suggérer des tonnes, j'en suis certaine.

 

mais au cas où, en voici deux. d'abord de l'artiste Toni Hartill, une structure pour faire tenir et présenter ici une petite gravure. c'est tout simple, en carton, sans colle. intéressant.

 

je vous en ajoute deux autres, une autre version de celle suggérée plus haut et celle-ci avec une languette avant pour appuyer votre gravure. dans tous les cas, vous pouvez ajuster selon ce que vous avez à présenter. 

 

ensuite, le tatoueur Black soul (oui, elles et ils sont souvent calligraphes) explique comment se faire une plume à partir d'une canette en aluminium. l'idée ici est d'en faire plusieurs qui peuvent donner des résultats différents selon la coupe que vous y ferez. expérimentons!

l'expo au musée, on y est presque

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nous sommes à la fin d'un assez long cheminement. cette semaine j'ai rencontré l'équipe du musée pour installer mes choses. que de bonheur, de gentillesse et de professionalisme!

 

mardi, je suis arrivée avec mon livre. la grande table dont nous avions discuté au début du mois d'août était prête et nous avons discuté les détails. ensuite, j'ai monté mon installation pour expliquer le processus de ce projet. d'abord aplat pour disposer les éléments et voir ce qui manquait. je suis revenue aujourd'hui pour le terminer afin que l'équipe puisse l'installer. sur la photo, le doigté de Gabrielle, France et Frédérique en action.

 

j'ai ajouté à mon installation un tableau de Nina Owens, de Thérèse Lecompe et de ma sœur Ginette Couture. vous les voyez un peu à droite du panneau de bois. pour moi, c'était important d'utiliser cette opportunité d'exposition pour faire sortir des réserves quelques œuvres d'artistes femmes d'ici.

 

je me pince pour réaliser cette chance que j'ai. le vernissage est la semaine prochaine, les photos, les médias, oui, beaucoup de mouvement pour moi qui est habituée d'envoyer mes livres pas la poste pour des expositions que je ne vois jamais parce qu'elles sont trop loin. j'ai très hâte de recueillir les commentaires, de discuter de mon travail et surtout du sujet, nos horizons.

deux beaux talents et des idées

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je vous présente le travail de Rosa de Jong, une designer graphique d'amsterdam. en parallèle à son travail régulier, l'artiste crée un petit monde sur des roches. j'ai adoré le résultat de cette «chose» suspendue sous du verre. elle présente aussi ses créations dans des cadres en utilisant des fils pour conserver le côté intrigant et aérien de ses pièces. voir sa page instagram ici.

 

le prochain talent, c'est une idée toute simple de l'artiste louis_a_l_eau qui propose de compléter un dessin à partir d'une photo de paysage en noir et blanc. j'adore ce que cela donne.

 

nous somme donc dans le paysage ce matin!

un talent et des vêtements

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il y a de très grands talents artistiques partout dans le monde. mais l'europe et l'amérique du nord semblent être malheureusement les seuls endroits où on «reconnaît» les grands talents. j'espère que les choses vont changer. 

 

sur la page de «the great women artist», Katy Hessel présente l'artiste indienne Amrita Sher-Gi. prenez le temps de lire la courte biographie que l'autrice a ajoutée. Amrita est décédée trop jeune à 28 ans sans avoir eu de véritables expositions. on continue maintenant à découvrir le grand volume d'œuvres qu'elle a laissé. on en apprend aussi beaucoup ici sur sa vie pas banale pour le début du siècle dernier.


aussi, un clin d'œil ici sur un projet qui semble terminé (dernière mise à jour en 2022) mais qui est tellement intéressant. sur le site  «join collective clothes», on propose aux participant∙e∙s de faire quatre pièces de vêtement qui, une fois assemblées, compléteront un vêtement qu'on peut porter. bon, la partie pratique ici est complètement escamotée, mais la créativité est à son comble. cliquez sur les noms de designer sur le côté pour voir leur élément de participation. promenez-vous sur le site, des choses très surprenantes et innovatrices à voir. j'ai adoré!

des carnets pour un vendredi

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j'aime beaucoup le travail de Stephen Smith, britannique, dont j'ai déjà parlé sur ce blog. on découvre des compositions très graphiques, abstraites la plupart du temps, aux grandes lignes et des masses de couleur sans détail. il nous présente dans cette capsule, un de ses carnets. j'adore les aplats de noir, le trait large et l'ajout de quelques couleurs ici e là. dans son travail, on voit aussi une belle utilisation de la typographie comme forme graphique.

 

j'ai aussi déjà parlé des dessins de Tom Froese. (décidément, vous allez me dire que je ne cherche pas beaucoup...). je vous présente un autre site instagram qu'il nourrit avec ses dessins quotidiens. il travaille avec des crayons acryliques dans des cahiers d'esquisse de papier coloré. l'opacité de ces crayons permet cela. vous verrez beaucoup de dessin des roulottes dans les derniers jours! 

trop, vraiment trop d 'images!

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j'enregistre beaucoup d'images sur mon compte instagram depuis les débuts de mon utilisation de cette plateforme autour de 2018. ce week-end, je les ai fait défiler en reculant dans le temps. je ne sais pas combien d'images j'ai, mais j'en aurai assez pour m'inspirer pour les dix prochaines années...

 

mon but était de faire le ménage. ça ne donne rien d'accumuler, même numériquement. c'est un exercice intéressant, car j'y vois ce qui attirait mon regard il y a plus de six ans. je réalise que dans la plupart des cas, il y a pour moi quelque chose qui justifie de les conserver. ça fait réfléchir aussi sur son propre travail comme mentionné dans le billet de lundi.


il y a plusieurs plateformes, mais avec le peu de temps que je peux y consacrer, j'ai choisi de restreindre le champ. instagram me nourrit parfaitement depuis quelques années. c'est une source importante pour plusieurs billets du blogue. parfois, c'est pour des idées de gravure, des harmonies de couleurs, des compositions surprenantes, des recherches pour un projet particulier et même, des idées de noël, pour la boutique, etc. habituellement je commence par une image qui présente quelque chose de riche visuellement, ensuite, je vais voir des liens disponibles plus à fond pour voir l'étendue du travail ou de la technique utilisée.

 



j'enregistre parce que je ne veux pas être abonnée à trop de comptes. je veux que mes sources d'inspirations tournent, changent, m'interpellent et suivent mes intérêts du moment. je conserve une image marquante et ensuite, je peux toujours retrouver la personne en cherchant dans mes enregistrements. à chacun sa méthode, non?

la réflexion en créativité

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on parle beaucoup d'instinct, de spontanéité et même d'impulsion en créativité. mais quelle est la part de réflexion dans notre travail?

 

dans un billet d'il y a quelques années, l'artiste Holly Blondin explique cette étape. 

 

«Making sense of your own creative process and creative practices is just as important as what you make. Reflection supports your creative process by helping you understand WHY you are doing it in the first place.»

 

«...documenting your feelings and emotions during the creative process provides significant insights on how you are connected to the world around you.»

 

elle explique que d'écrire quasi quotidiennement une phrase ou deux dans son cahier créatif sur ce qui nous pousse à créer, pourquoi le geste est essentiel, qu'est-ce qui fonctionne, qu'est-ce qui ne fonctionne pas et nous désespère... tout cela nous éclaire un peu sur notre processus et démarche.


je me souviens avoir lu dans une chronique ailleurs que d'étaler notre travail des derniers mois, années, aussi varié qu'il soit et de prendre le temps de l'observer lentement seule ou avec d'autres est un exercice très intéressant. vous me direz que vous ne créez pas pour réfléchir, mais reconnaître le chemin parcouru, les sentiers d'intérêt, etc. nous permettent d'avancer et d'enrichir notre démarche.

 

Holly offre ici un petit challenge créatif avec quelques exercices intéressants. à télécharger ici.

 

photo de Tim Gouw.

clins d'œil d'un vendredi

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aujourd'hui, deux façons d'exploiter le format livre. il y a de quoi prendre des notes.

 

en premier, les nombreuses surprises des structures de livres de Catalina Kobelt. l'artiste fait du livre, du zine, etc. faites le tour de sa page instagram pour être inspirée. cliquez sur le lien ici pour voir sa présentation de plusieurs zines. absolument magnifique! il y a toujours une surprise au rendez-vous. on est sous le charme.


ensuite un autre livre tout à fait particulier par son pliage. l'artiste Lucy Salmon présente deux types de paysages. il y a une façon d'exploiter le recto/verso ici qui est ingénieux. il y aussi les magnifiques dessins de l'artiste. là aussi, faites le tour de sa page.

aujourd'hui, un peu de vert

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sur designboom cette semaine, deux sujets «verts» ont attiré mon attention et m'ont fait sourire.

 

d'abord Christophe Guinet, jardinier de bonsaï qui fait pousser ses minis-arbres à travers les souliers de courses nike. l'idée ici est que la nature se réapproprie un objet créé par l'homme. sur le lien, vous trouverez d'autres projets connexes comme «sneakerium» and «just grow it». avec les bonsaïs, il faut avoir du temps...

 

ensuite encadrer la nature. l'idée n'est pas nouvelle, mais ici, elle prend une autre forme. l'artiste Fabian Knecht a construit un «cube» dans une forêt ancienne. ce projet autrichien est bâti autour d'un arbre et d'un rocher. quand on entre dans le cube, on peut admirer de très près une section de la forêt. une belle façon de faire ressortir et de porter attention sur la nature. il a exploré d'autres projets similaires. les liens sont dans l'article.

jouer avec la fibre!

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je vous envoie découvrir les vêtements de l'artiste Ogawa Tomoko qui travaille à la machine à coudre. il se sert de la couture comme d'un crayon. je suis tombée en amour avec son travail. qu'il s'agisse de veste, de pantalon ou de sac, tout est magnifique... et japonais.

 

Sagarika Sundaram est une artiste qui vit à new york. elle dit sur son travail: «...creates sculpture, relief works, and installation using raw natural fiber and dyes»

 

c'est toute son approche qui est ici intéressante. les harmonies de couleurs souvent très franches, le mélange des textures et les superpositions crée une profondeur, une densité et un univers pour chaque pièce dont le format semble très grand en réalité. voir aussi sa page instagram.

au bord du fleuve

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comme mon livre d'artiste est en grande partie terminé, je suis allée passer quelques jours au bord de notre beau fleuve st-laurent.

 

lundi dernier, je me suis installée et je me suis donné comme objectif de faire une dizaine de dessins dans ma journée. ce que j'ai fait. je ne les aime pas tous, loin de là, mais j'ai essayé et appris des choses sur chacun.

 

j'en ai partagé quelques-uns sur ma page instagram où j'ai aussi mis la photo comme comparatif pour mieux comprendre le dessin. j'avais apporté des palettes d'aquarelle et des crayons fusain. j'ai essayé des rythmes, des mélanges de traits, bref, plusieurs petites choses. j'ai dessiné le paysage, les roches, des coins de roches avec de l'eau (je n'y suis pas arrivé en fait...), des arbres au bord du fleuve, etc.

 

 

je lisais aussi un livre sur le zen en art. on y disait surtout que regarder/dessiner nous oblige à prendre notre temps, de porter attention, suffisamment pour remarquer toute la beauté de la nature. c'est méditatif. il a fait beau et cela m'a fait du bien. c'est, au final, le plus important.

on dessine et on déplie

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voici comment se présente l'artiste allemande Anne Graete:
«Je m'appelle Anne et je suis artiste, illustrateur et pédagogue sociale.»

 

j'aime beaucoup ce qu'elle fait bien sûr, mais ce sont ses personnages en papier plié qui ont attiré mon attention. d'abord, ses femmes-papillons. quand on regarde, on voit deux jambes et des ailes. on déplie et un personnage sympathique apparaît. même chose pour ses femmes-sirènes cachées sous une forme de poisson. 

 

sur sa page instagram, ouvrez l'œil, vous en verrez d'autres, comme ses têtes d'enfants qui sourient et soudain montrent les dents.

 

il y en as plusieurs autres, faites des découvertes! pour qui aime dessiner et qui aime le papier, il y a de quoi vous faire sourire! 

mon livre avance...

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je vous avais parlé le 9 août dernier de mon projet pour l'exposition à la biennale. 

 

mon livre est maintenant relié et les «poignées» pour tourner les pages installées et cousues depuis hier. j'ai une idée plus juste et réelle de la «lecture» que les gens en feront.


je suis à un moment où j'avance quand je sais où avancer, sinon, comme j'ai encore un peu de temps (vernissage le 26 septembre prochain), je continue de réfléchir à chaque pas. arrive une étape en création d'une pièce finale où on ne veut pas tout gâcher par un choix qui ne serait pas judicieux. j'ai passé plus de quatre mois sur ce projet, alors un peu plus ou un peu moins...

 


je vous présente une portion de la page couverture et la position des «poignées», bouts ramasser sur des chantiers de construction ou dans la nature. il m'en manque encore une.

photographiez-vous les arbres?

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c'est ce que fait le photographe américain Mitch Epstein. depuis plus de 20 ans, il cadre le paysage américain, celui qu'on voit peu et surtout avec son angle à lui.

 

j'ai beaucoup aimé sa série «Hoh Rain Forest». on dit que l'artiste a changé son point de vue à ce moment-là, on y trouve des photos sans humain. dans cette suite, tout l'accent est mis sur la beauté. mais vraiment, toutes ses séries sont intéressantes.


alors je vous repose la question, est-ce que parfois vous prenez le temps de bien regarder un arbre, sa forme, la subtilité de son feuillage, la texture de son tronc?

 


je l'ai fait beaucoup cet été pour mon livre «nos horizons organiques organisés» où j'ai surtout photographié le sommet des arbres. une belle observation un peu imposée par le propos du livre. une belle découverte à chaque fois pour moi.

billet d'un lundi

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une œuvre pliable, comme c'est étrange à regarder. je vous envoie sur ce projet d'Anouk Beckers basée à amsterdam. j'adore son travail. c'est de l'art «portable» très intéressant. elle a travaillé en risographie pour ce projet dépliable en constante transformation. l'artiste présente un travail créé à la Jan van Eyck Academie de maastricht, un pôle important en mode, recherche et innovation.

 

faites le tour de sa page pour voir l'étendue de ses expérimentations.


aussi, découvrir les collages de plusieurs morceaux de l'artiste Rita Lavalle. à bien regarder, on y trouve souvent des portions de portrait de femme. j'aime beaucoup et j'admire la complexité des compositions. impressionnant. elle joue aussi avec les épaisseurs, ce qui donne des résultats assez particuliers.