une autre expo intéressante à visiter. la cinémathèque québécoise expose les affiches proposées, mais refusées pour plusieurs films québécois des dernières années. côte à côte, l'affiche retenue et l'affiche refusée.
une bien belle idée quand on sait que les meilleurs concepts sont dans les tiroirs des graphistes. il s'agit souvent de brillantes idées qui ne voient pas vraiment le jour, ni les concours et ne sont presque jamais diffusées.
ce qui m'envoie vers la chronique d'odile tremblay du journal le devoir d'aujourd'hui. on ne parle pas souvent graphisme dans les journaux, on parle plutôt pub ou arts visuels. pourtant, elle a écrit sa chronique là-dessus ce samedi. ça fait du bien à lire.
tiré du texte : « Au départ perplexe, vite choqué, on se pince pour y croire. Quoi! L'immense majorité de ces laissées-pour-compte sont bel et bien supérieures à celles qui ont reçu le feu vert des distributeurs. Incroyable!
De beaux, d'audacieux concepts se sont vus écartés au profit d'affiches racoleuses, garnies de vedettes en photos. Sur les cimaises, agréées et rejetées sont exposées côte à côte, et notre oeil ahuri vole des unes aux autres.»
«...décrit des distributeurs qui, après avoir demandé à l'affichiste: «Étonne-moi!», finissent par se réfugier dans la recette-choc et simpliste; stars et images faciles à ingérer pour le spectateur. »
sa chronique est une autre voix qui réalise, comme nous du milieu graphique, que le client est malheureusement souvent frileux. cela se justifie sans doute dans certains domaines. mais pour une oeuvre cinématographique, avoir une affiche forte graphiquement pourrait avoir un effet de «suggestion» plus évocateur que les photos des acteurs.
jusqu'au 29 avril et c'est gratuit.
une bien belle idée quand on sait que les meilleurs concepts sont dans les tiroirs des graphistes. il s'agit souvent de brillantes idées qui ne voient pas vraiment le jour, ni les concours et ne sont presque jamais diffusées.
ce qui m'envoie vers la chronique d'odile tremblay du journal le devoir d'aujourd'hui. on ne parle pas souvent graphisme dans les journaux, on parle plutôt pub ou arts visuels. pourtant, elle a écrit sa chronique là-dessus ce samedi. ça fait du bien à lire.
tiré du texte : « Au départ perplexe, vite choqué, on se pince pour y croire. Quoi! L'immense majorité de ces laissées-pour-compte sont bel et bien supérieures à celles qui ont reçu le feu vert des distributeurs. Incroyable!
De beaux, d'audacieux concepts se sont vus écartés au profit d'affiches racoleuses, garnies de vedettes en photos. Sur les cimaises, agréées et rejetées sont exposées côte à côte, et notre oeil ahuri vole des unes aux autres.»
«...décrit des distributeurs qui, après avoir demandé à l'affichiste: «Étonne-moi!», finissent par se réfugier dans la recette-choc et simpliste; stars et images faciles à ingérer pour le spectateur. »
sa chronique est une autre voix qui réalise, comme nous du milieu graphique, que le client est malheureusement souvent frileux. cela se justifie sans doute dans certains domaines. mais pour une oeuvre cinématographique, avoir une affiche forte graphiquement pourrait avoir un effet de «suggestion» plus évocateur que les photos des acteurs.
jusqu'au 29 avril et c'est gratuit.