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l'art postal pour se remettre dedans

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ça faisait un bon bout de temps que je n'avais travaillé sur un livre. après le déménagement, les envois de livres d'artistes ici et là, je voulais recommencer et l'art postal est devenu un excellent exercice créatif pour moi. voici trois pièces que j'ai faites dans les dernières semaines. toutes les images sont sur ma page flickr.

il y a d'abord une pièce pour agnès, la femme derrière le site maily-mélo. un petit livre caché dans une enveloppe d'emprunt de livre, où on mettait la carte tamponnée avec la date de retour.


et en réponse au magnifique livre dans une poche de thé, de jack en australie, je lui ai envoyé un petit livre: relié quelques restants de papier, fait du collage, et pensé à une façon de fermer le tout. j'étais bien contente du résultat. il vient tout juste de le recevoir.

et la troisème personne, c'est carlos à sao paulo. je ne sais pas s'il l'a reçu... mais j'ajoute une photo pour vous donner une idée. c'était une carte avec un volet qui se déplie sur la longueur.


deux clins d'oeil par ce dimanche

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apercu sur un site, ce panneau publicitaire de nouvelle-zélande qui présente la météo en temps réel. l'idée, toute simple, m'a fait sourire (voir le petit film).

les compagnies de téléphonie se préoccupent peu de leur présence dans le paysage. leurs grosses antennes se placent grossièrement ici et là. en afrique du sud, on a tout de même essayé, sans trop de succès par contre. le photographe dillon marsh s'y est intéressé. vous pouvez voir les photos de robert voit aussi. il y a même une compagnie qui propose ce genre de camouflage. il y a des choses qui ne s'inventent pas!

vendredi: un petit spécial «impression typographique»

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l'impression typographique (communément appelée letterpress) a la cote depuis un moment déjà. on espère que ça soit là pour rester. sur le terrain, l'équipement n'est utilisé que par quelques passionnés, mais la bonne nouvelle, c'est qu'ils sont de plus en plus nombreux à le faire.

alors aujourd'hui un petit spécial sur cette technique où la pression de la presse sur le papier laisse toujours une petite empreinte qu’on aime bien.

d'abord le site «the beauty of letterpress» de la compagnie neenah paper. vous y trouverez plusieurs exemples tous plus beaux les uns que les autres et surtout, un magnifique petit film «letterpress process video» qui vous présente une imprimerie qui travaille de cette façon.

pour voir des livres d'artiste imprimés ainsi, voir le livre «american breeding standards». faites défiler jusqu'en bas, plusieurs autres projets très inspirants s'y trouvent.

un autre, chymia, ici.

il faut préciser que les dessins proviennent soi de cliché existant en métal, de gravure sur linoleum ou sur bois. mais pour répondre au design d'aujourd'hui, il est maintenant possible de faire graver une image sur polymère ou en métal à partir d'un fichier informatique, ce qui permet la grande liberté que l’on retrouve désormais dans ce type de document.

magazine wired, version papier
et un point de vue sur les technologies

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je continue d'acheter des magazines imprimés sur du papier, et vous? je viens d'acheter le dernier numéro de wired, magazine américain qui fête ce mois-ci ses 20 ans. wired est un magazine dédié aux «nouvelles» technologies et depuis un bon moment déjà. j'ai eu un coup de coeur pour cette page couverture toute blanche avec une liste de mots-clé intégrés à notre vocabulaire d'aujourd'hui. bien sûr, vous pouvez voir tout le contenu dans une section de leur site.

quand je l'ai acheté, je me suis dit que si je voulais pouvoir consulter ce magazine dans 5 ou 10 ans, la version papier restait la plus sûre. parce qu’où seront toutes nos informations sauvegardées dans 10 ans? quel bidule utilisera-t-on pour regarder nos photos de vacances de 2004? le papier reste encore le format d'archivage le plus sûr pour le commun des mortels…

pour en revenir au magazine, vous y trouverez un grand nombre de courts articles qui vous parlent des débuts de flikcr, de napster, et même d'imprimé. tout est magnifiquement présenté, comme wired le fait toujours. achetez-le pour la qualité de la mise en page aussi!

en complément de sujet, je vous envoie lire le dernier article de fabien deglise du journal le devoir «la création tuée par la créativité». sa chronique rapporte le point de vue d'evgeny morozov: toute cette technologie nous rend moins intelligent. la question m'intéresse beaucoup (je vois mes classes/étudiants changer à vivre avec ces outils, parfois pour le mieux, mais pas tout le temps...). mes amis vous diront que j'en parle souvent, sur ce blog aussi. les compagnies s'ingénient à rendre l'humain encore plus dépendant et je ne suis pas certaine que ce soit une bonne nouvelle. j'en reparlerai, c'est certain.

nouveau! bientôt! gycouture•bulletin créatif

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je sais je sais, on raconte que le courriel est mort... mais je n'y crois pas tout à fait.

l'an dernier, ma nouveauté, c'était ma boutique, ce qui m'a permis d'apprendre et de mettre en pratique un site transactionnel, de présenter au même endroit mes productions et de donner à ce site l'ambiance que je voulais.

cette année, ça sera un bulletin que j'enverrai trois ou quatre fois dans l'année, question de souligner quelques coups de coeur tirés de mes archives, de partager un bricolage que je trouve particulièrement intéressant et de vous donner quelques nouvelles de ce qui se passe dans mon univers créatif.

pour le faire, il me fallait apprendre comment faire un bulletin avec les outils disponibles en ligne. mon choix s'est porté sur mailchimp. malgré leur présentation où tout a l'air tellement simple, facile et instinctif, il m’a tout de même fallu quelques sessions de quelques heures pour y arriver (maquette d'apprentissage ci-dessus). là, ça commence à prendre forme. je travaille en ce moment sur la partie plaisante: en faire le design et en déterminer le contenu.

c'est pour bientôt. si vous voulez le recevoir, faire partie de mon «focus group» et me faire part de vos commentaires par la suite, envoyez-moi simplement un courriel, écrivez «bulletin créatif» dans l'objet et je vous mettrai sur ma liste avec plaisir.

on parle du livre d'artiste dans le journal, c'est rare!

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le journal le devoir publie par ce samedi un excellent article de fréderique doyon sur le livre d'artiste: «Le livre-art, objet polymorphe».

bien documenté, on y parle de toute la richesse d'expressions que peut prendre cette forme artistique. on rapporte les propos de quelques artistes, conservateurs et on y parle aussi dépôt légal, tirage, etc.

cette discipline artistique prend bien peu de place dans l'univers artistique au québec. mais grâce à quelques associations et aux conservateurs de bibliothèque et archives nationales du québec (banq), quelques expositions sont organisées ici et là.

le sujet est large, donc on pourrait le poursuivre sous d'autres angles, mais c'est un bien beau début.

deux talents pour un vendredi

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voici le travail d'une jeune graphiste polonaise, aleksandra niepsuj. elle a du talent pour le travail typographique et aussi en illustration, ce qui est assez rare. elle doit travailler fort pour créer ses ambiances un peu naïves et rafraîchissantes. voir ses dessins et sa recherche sur son blog et ici pour son travail typographique.

voir aussi les collages «numériques» d'un jeune espagnol, jesus perea. belles compositions dans un style définitivement moderne, un mélange de forme de toutes provenances et de taches gestuelles. très réussi. il est sans doute très productif, car il y a beaucoup à voir.

dessiner à partir d'un description

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vous l'avez sans doute vu ou le verrez sûrement quelque part d'ici peu. un portraitiste habitué à faire des portraits-robot a dessiné des portraits de femmes à partir de ce qu'elles disaient d'elles-mêmes et du point de vue des autres. la différence entre les deux est saisissante. on a beau se regarder dans le miroir à tous les matins, on se connait mal soi-même je crois bien. il est intéressant d'entendre comment une femme se décrit et comment les autres le font.

c'est une idée (et une pub, bien sûr) de la compagnie dove. mais du point de vue artistique, c'est intéressant à écouter, mais surtout à voir. quelques portraits sont en dessous du vidéo qui explique bien la démarche.

on en parle aussi ici

** il fallait s'y attendre... la parodie ici.

deux talents pour un mardi

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il faut voir le travail de david kettner. il raconte qu'à la naissance de son enfant, en 1988, sa production artistique s'est tournée vers le collage et le dessin. j'imagine que peu à peu, les dessins d'enfant ont envahi son studio et qu'il les a tout naturellement intégrés à ses collages. ça donne des résultats très particuliers.

«In the collages, the raw material comes primarily from scraps and snippets of children’s artworks, including freehand drawings and coloring book imagery. I don’t make any marks of my own and limit my technical activity to cutting, tearing, and gluing.»

j'ai aussi aimé sa série de dessins analytiques, ça aussi, très personnel.
via beautiful decay.

j'ai déjà parlé sur ce blog du livre de joe fig «Inside the Painter’s Studio». je viens de trouver sur son site une multitude de petites maquettes représentant justement les tables d'atelier(de 2003 à 2008). c'est absolument magnifique et chacune porte le nom de l'artiste à qui la table appartient. dans la section «sculpture», on peut voir des maquettes de studio avec l'artiste en pleine création.

à voir absolument, ça aussi, c'est assez fascinant, portez attention sur le détail de tous les objets présents.
via juxtapoz

le plaisir d'acheter des zines (ou artzines)

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à chacun de mes voyages, j'essaie de trouver LA librairie ou boutique qui tient des zines. ces lieux sont parfois difficiles à trouver ou alors on les découvre à décortiquer toute la littérature gratuite ramassée sur place.

ce fut le cas à philadelphie. on m'avait parlé des librairies Soapbox et Wooden Shoe mais je n'ai pu m'y rendre. c'est en parcourant une brochure que je suis arrivée au print center présentant une assez large section de publications artistiques. j'ai passé un bon moment à les feuilleter pour en acheter quelques-unes. ce que j'aime des zines, c'est le point de vue personnel sur un sujet choisi. le format, le papier, le type d'impression, la mise en pages, le mélange du dessin et du texte, bref, l'ensemble rend toutes ces publications irrésistibles.

voici mes achats
ci-dessus, un livret accordéon de kay healy, d'une série de 4. un côté une interview, de l'autre, une gravure représentant une maison.


le livre treasure de katie baldwin. le mélange d'un court texte et des images tirées des instructions pour faire du pop-corn jiffy pop. j'ai acheté une carte postale sérigraphiée aussi.


et finalement, le numéro 5 de la publication the lumberyard, zine de poésie et design. très intéressant graphiquement.

quand je les parcours, il y en a certaines que je veux ajouter définitivement à ma collection qui s'agrandit un peu plus à chaque fois et qui deviennent de bien beaux souvenirs.

mes livres se promèneront!

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je vous ai parlé il y a quelques semaines que je passais bien du temps à emballer mes livres et à préparer des appels de dossier.
je vous fais rapidement un petit suivi.

mon livre «I saw you» a été retenu pour l'exposions «hidden agendas», en oregon au centre d'artiste atelier 6000. il y est présenté jusqu'à la fin mai.

j'avais aussi envoyé trois livres à calgary pour la prochaine expo «art of the book», organisée par Canadian Bookbinders and Book Artists Guild (cbbag). cette exposition se promènera pendant deux ans à traves le canada et les états-unis. j'ai reçu finalement leur réponse hier, «alonely» et «ici le paysage est large» ont été retenus pour l'exposition itinérante. cette expo aura une première version un peu élargie en juillet prochain lors du congrès de l'association. «proposal for new contellations» a été retenue pour cette version de l'expo.

ce qui, finalement donnera beaucoup de visibilité à mes livres. je dois avouer que cela me fait vraiment très très plaisir. je vois ça comme un encouragement certain que je suis sur le bon chemin.

vous connaissez la «kitchen» lithographie ?

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j'adore faire ce genre de découverte! peut-être la connaissez-vous déjà. c'est émilie aizier-brouard (france) qui a développé l'approche «kitchen print». elle explique sa démarche et ses recherches ici.

cette technique permet de faire de la gravure tout simplement dans sa cuisine à partir de matériaux sans danger. en résumé, il s'agit de dessiner sur du papier aluminium (côté mat) avec du savon pur (ou crayon gras) et ensuite d'y verser du coca pour que l'image se marque dans l'aluminium. ajoutez quelques étapes supplémentaires et ça y est, vous pouvez faire un petit tirage! magique et tellement pas compliqué!

après avoir vu le film très bien fait et très éclairant, je vais sûrement essayer ça sous peu. malheureusement, on ne dit pas grand-chose de la technique comme telle sur le site.

je vous suggère de lire le commentaire 9 à la suite du vidéo, aaron explique toutes les étapes après l'avoir essayé. son «step-by-step» est très facile à suivre.

je recommence ou je continue, c'est selon

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disons que l'année a commencé mollement. je n'ai pas fait grand-chose de créatif. je terminais un livre qui ne fonctionnait pas vraiment et j'ai surtout passé mon temps d'atelier à préparer l'envoi de mes livres ou à préparer des appels de dossiers pour des expos. ajoutez à ça la recherche et finalement l'installation d'un nouvel atelier, défaire les boites, replacer le tout. j'ai vraiment recommencé hier en fait.

un après-midi à faire des collages de cahier, qui apparaîtront tranquillement dans ma page flickr. j'ai aussi terminé la création de quelques objets papier qui prendront la route postale bientôt. là aussi, j'avais délaissé mes quelques amis d'art postal ou d'échanges créatifs...

j'ai commencé un nouveau zine aussi. toutes les pièces ont été réunies vendredi, numérisées hier, la création/mise en page arrivera sous peu. histoire à suivre.


bref, à l'atelier, le café était bon et l'élan créatif aussi. tout cela m'a bien rassuré.

incontournables de voyage

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j'ai ajouté dans mes derniers voyages, des endroits incontournables à visiter. j'en partage deux avec vous aujourd'hui.

j'ai une amie bibliothécaire avec qui j'ai fait un voyage il y a quelques années. à travers tout ce que nous avons vu, nous avons aussi visité des bibliothèques publiques. il est certain qu'elle voit les choses d'un oeil professionnel, mais de mon côté, j'ai découvert que visiter la bibliothèque d'une ville donne un point de vue particulier. pas besoin d'y passer beaucoup de temps, mais c'est très éclairant. elles sont remplies d'ambiance et de surprises comme ci-dessus, la section «partitions de musique» de celle de philadelphie.

j'y ramasse toujours un paquet de dépliants et de journaux qui me donnent des pistes de choses à faire en dehors du réseau touristique. dans le cas de celle de philadelphie, j'ai trouvé «The Book Corner», la librairie de livres usagés, située juste derrière. ce genre de lieu est devenu aussi un incontournable de voyage.

j'y cherche toujours la section «langues étrangères» et là, j'achète parfois des choses très surprenantes. il y a bien sûr plusieurs classiques nécessaires pour les études, mais il y a aussi des livres qui ont traversé l'océan et on se demande bien pourquoi.




voici mes achats: le code rousseau, livre d'une école française de conduite automobile (version 1982, mais a plutôt l'air d'une version des années 60...). intéressant pour les photos et les graphiques. j'ai aussi acheté le livre «si un jour». malgré le titre, il ne s'agit pas d'un roman, mais plutôt d'un guide publié par l'université de miami, en 1963 et qui s'adresse aux gens qui visiteront la france, le tout expliqué en 20 leçons. fascinant. je l'ai surtout acheté pour les illustrations très réussies, mais non créditées... donc aucune idée qui les a faites.
et finalement dans la section des livres un peu anciens avec reliure en toile, le livre «london west», celui là en anglais, rempli d'illustration de francis marshall qui a fait plusieurs de ces livres où on retrouve un mélange de dessins et de textes.

c'est toujours intéressant de rapporter ces livres qui ont vécu. pour moi, ce sont d'excellents souvenirs. je me souviens de l'ambiance des lieux, des conversations entendues, etc.

prochain billet, mes achats de zines.

quelques jours à philadelphie (1)

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je vais vous présenter aujourd'hui les trois principales expositions que j'ai vues.

première journée, j'ai visité l'exposition «The Female Gaze: Women Artists Making Their World» au Pennsylvania Academy of the Fine Arts. l'exposition présente 200 oeuvres de la collection de Linda Lee Alter:

«When Ms. Alter began collecting in the mid-1980s, she realized that despite the monumental efforts of the Women’s’ movement, female artists had far fewer opportunities for visibility than their male counterparts. Ms. Alter decided to work to correct this imbalance, making the conscious decision to assemble a multi-generational collection of art made by women that reveals the stylistic diversity, range of subject matter, and high quality of work being made by female artists.»

il est rare de voir dans la même expo autant d'oeuvres de femmes dans un musée, toutes générations confondues. ça fait plaisir. on saisit alors les différences, les nuances dans ces oeuvres et le lien qui les relit. il s'en dégage une énergie bien différente. comme femme, je me suis interrogée en regardant tout ça, sur ma propre production artistique, et les pistes de réflexion sont apparues dans mon carnet par la suite. inspirant!

le lendemain, j'ai visité la fondation barnes. l'accrochage très particulier du dr barnes est étonnant. on est estomaqué par la qualité des tableaux: cézanne, renoir, picasso, modigliani et plusieurs autres, mais surtout par la quantité. c'est absolument renversant. une fois qu'on a un peu digéré cette idée, on commence à parcourir les salles, à regarder les oeuvres, les ornementations, la composition de l'ensemble. c'est quelque chose d'unique. à voir absolument. on comprend bien la différence entre un musée public et un musée privé en entrant ici. dans cette fondation, aucun compromis, tout est d'une grande distinction. un conseil, achetez vos billets à l'avance en ligne, car un nombre limité est en vente à chaque jour.

et le jour suivant, j'ai visité le philadelphia museum of art. j'ai d'abord visité le Perelman Building et ensuite le pavillon central. j'y ai visité l'exposition «"Great and Mighty Things": Outsider Art from the Jill and Sheldon Bonovitz Collection» présentant les tableaux d'un couple de collectionneurs d'art naïf. ça aussi, ça nous remet sérieusement en question. on parcourt les oeuvres de ces quelques artistes qui ont produit toute leur vie ou alors se sont mis à la peinture suite à des expériences difficiles. les résultats sont étonnants, peut-être naïfs, mais d'une grande beauté plastique.

j'ai eu un coup de foudre pour les oeuvres de James Castle. on peut voir certaines de ses oeuvres dans la page «about the artists» ou cherchez dans google image. ce n'est pas tant le dessin que les collages ou oeuvres de papier cousues qui m'ont intéressée. toujours fait à partir de matériaux trouvés.

je vous reviendrais pour les autres lieux intéressants à visiter dans un prochain billet.

installation gigantesque et artiste du graffiti

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voici la dernière installation de christo et jeanne-claude, «big air package». il s'agit d'une structure en fin nylon blanc remplie de beaucoup d'air sur une hauteur de 90 mètres. les photos sont très impressionnantes en tous les cas. c'est d'une grande subtilité malgré l'échelle grandiose. l'installation est en allemagne jusqu'à la fin de 2013. à voir, en vrai ou en photos.

dans un tout autre genre d'énergie, je vous suggère de parcourir le travail de l'artiste américain brian gormley. graffiteur au départ, son oeuvre se retrouve maintenant sur différents supports. on y retrouve des dessins, des collages sur de grands panneaux, etc. c'est très large. il présente plusieurs créations sur son site, mais c'est ici qu'on en mesure toute l'étendu. foisonnant!