on se voit là bas!
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on se voit là bas!
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comment faire entrer son œuvre au musée?
«La performance Mobile Exhibition Space a été présentée pour la première fois en Uruguay en 2018, et depuis, elle a voyagé à travers l'Europe et l'Amérique latine, en collaborant avec des artistes et des institutions incroyables.
Certains de mes amis les plus proches ont présenté leur travail dans cet espace, créant des moments inoubliables. Continuons à repousser les limites ensemble. en plaçant votre œuvre dans une boite transparente et vous rendre au musée. idée amusante et pleine de signification.»
c'est tout simplement brillant.
et voici un très beau livre de Chloé Gateaud de la ville de lyon que j'aimerais feuilleter.
«Ce graphzine a pour ambition d’explorer l’iconographie et la représentation de la lumière à travers différents moyens plastiques. Il présente un large éventail de sources lumineuses, qu’elles soient naturelles ou artificielles, allant de la flamme vacillante d’une bougie aux éclairs éclatants.»
voyez plusieurs photos ici.
des vêtements qui verdissent. la designer Paula Ulargui Escalona de madrid travaille sur cette idée toute particulière (instagram de l'artiste). en effet, elle explique sur son site comment elle sème du végétal sur des vêtements en tissu. elle les arrose, les entretient pour le résultat que vous voyez. sa démarche est large. visitez sa page instagram pour l'étendue de ses créations.
dans le même esprit, il y a les créations de Katerina Shukshina qui sont aussi très intéressantes. tout cela est bien éphémère mais quel plaisir de les voir et sans doute de les porter? (instagram de l'artiste)
beaucoup d'autres trouvailles à faire sur le site de 1of1.
avec plusieurs projets terminés, j'ai un peu de temps avant de me lancer sur un prochain livre d'artiste. le sujet est trouvé. je ne force rien.
j'ai commencé à classer mes boîtes de zines. je n'ai aucune idée de la quantité que j'ai, mais depuis le temps, j'en ai accumulé beaucoup. j'ai décidé d'y aller par événement, que ce soit un voyage, un atelier ou un salon.
je dois vous avouer le réel plaisir que j'ai de parcourir tout ce papier. je fais de belles découvertes, j'avais oublié ces échanges postaux avec telle ou tel artiste. des échanges de petits livres absolument magnifiques et uniques. on ne regarde pas assez souvent ce qu'on accumule, c'est le constat que je fais en parcourant mes boites.
que de souvenirs, que de rencontres. plusieurs sont maintenant des amies et amis, je les connais bien. j'aime avoir le temps de porter attention sur le changement de leur production à travers les dernières années. les méthodes de production ont changé. je garde tout de même un réel intérêt pour les zines où on sent une touche d'humanité, ici et là.
ce matin, portons attention à la fraîcheur des dessins de Yung Hsuan Wang. cette artiste taïwanaise qui vit à londres, fait du dessin et de la peinture. l'artiste aime dessiner les petits détails qui forment le monde.
on écrit aussi:
«Collectionneuse avide de « couleurs, bougies, théières, boutons, rubans et meubles colorés que je trouve », Yung entrelace souvent ces influences quotidiennes dans ses mondes visuels vibrants, utilisant la peinture comme un moyen d'enregistrer des souvenirs personnels du monde qui l'entoure en les transformant en « narrations visuelles surréalistes », dit-elle.
parcourir son travail me fait du bien. j'aime les couleurs, la naïveté des objets dessinés, et toute l'imagination qu'elle déploie pour les transformer, les personnaliser. c'est magnifique et inspirant.
j'aime regarder partout. cette fois-ci c'est le prix sony de la photographie. je vous en parle parce que j'ai trouvé que l'aspect recherche et nouveauté était bien présent.
on parcoure les diverses galeries avec plaisir. j'ai bien sûr beaucoup aimé la petite galerie créative, mais aussi celles des objets. faites le tour, elle sont nombreuses. vous trouverez celle sur le paysage, ou lifestyle, étudiant.e.s ou professionnel.e.s.
aussi, visitez la page instagram de Mette-Sofie D. Ambeck, une artiste du livre qui utilise souvent la gravure et semble faire son papier. les billets ne sont pas récents, mais son travail est très beau, compositions très graphiques, couleurs en aplat, découpage, un peu de pop-up et des surprises. à découvrir.
vous le savez, être sur instagram n'allait pas avec mes valeurs. après maintes recherches, discussions, je suis maintenant sur pixelfed.social une plateforme canadienne, sans pub.
suite à une discussion avec caroline à la fin d'imazines, j'ai mieux compris la plateforme et elle m'a convaincu d'essayer. elle avait elle-même fait le saut. c'est drôle parce que j'ai vraiment l'impression d'être au tout début de quelque chose.
comme il n'y a pas d'algorithme, il est un peu plus long de faire des découvertes. j'utilise les # pour trouver des artistes.
il y a plusieurs serveurs pixelfed. pour faire une histoire courte, j'ai ouvert un compte sur pixelfed.social, le plus large des serveurs. un fois votre compte ouvert, c'est comme instagram.
mon compte est ici. c'est maintenant à cet endroit que je publierai mes collages et autres recherches et créations. je conserve mon compte sur instagram, mais je n'y ajouterai plus rien ou presque.
si vous voulez en savoir plus, et ici pour vous ouvrir un compte.
un livre comme une lampe qui évolue. magnifique projet de Risette, ce «livre» a gagné le prix 2024 de fin d'études au Design Academy Eindhoven. impossible de savoir qui est vraiment derrière ce projet...
"Inspired by the paper pop up craft, the Pop Up Lamp allows the user to change its aspect by flipping its pages and adapt it according to their mood or lighting desires. Hand crafted from cardboard and paper."
il est difficile de dessiner le mouvement. l'architecte/artiste Tom Cubitt (londres) y parvient en décomposant le mouvement d'une manière toute particulière. mais surtout, il travaille au crayon de bois, ce qui est moins fréquent. c'est aussi son choix de couleurs qui m'a charmé, c'est doux, ça fait du bien.
quel bel événement nous avons eu. plus de visites que l'an dernier, des gens intéressés par la gravure et le zine, curieux du processus et prêts à découvrir un large éventail de créations hors norme, que demander de plus.
les exposant.e.s ont aimé leur après-midi justement pour ces échanges avec le public. je n'oublie pas que nous sommes aussi tous heureux.ses de nous rencontrer, de voir les œuvres des autres.
le lendemain, c'est un peu mêlé dans ma tête. tellement de belles rencontres, des cadeaux. on achète souvent sur un coup de tête, on apprécie après, quand on a le temps de découvrir tous les détails de nos achats.
mes sacs attendent d'être défaits, publier les photos, faire des retours, bref, me remettre à niveau.
je voudrais remercier les exposant.e.s et les bénévoles sans qui ce salon ne serait pas possible. aussi l'organisme D'encre et de papier qui rend tout cela réel par son appui à ce projet.
j'oublie certainement des gens ou des choses, désolée. j'ai déjà hâte à l'an prochain, et vous?
deux petites idées que j'ai aimées.
d'abord ce souper dessin d'Amir Jammoul. il organise ces souper pour artistes où tout le monde doit peindre ou dessiner sur la table pour finalement faire une œuvre collective. belle idée.
aussi ces dessins tout simples au crayon gras qui ont servi pour l'image de marque d'un restaurant de barcelone par Davy Denduyver. les espagnols ont le don très souvent conserver une belle spontanéité dans leur graphisme. une belle force. cette fois-ci on a voulu conserver justement le plaisir simple de manger ensemble, ce que dégagent ces illustrations.
alors quand vous vous tapez dessus parce que vous trouvez que vous ne dessinez pas assez bien, pensez ce projet qui est tout simple et tout sourire.
là, je me prépare pour imazines, c'est dimanche et je commence à avoir vraiment hâte!
j'adore les illustrations des années 50 et 60. je suis tombée en amour avec le travail de Franz Hermann Wills. il a créé une série de pages couvertures pour le magazine portugais «almanaque» dans les années soixante. c'est épuré, moderne, coloré et toujours souriant.
on retrouve un peu de cet esprit dans la typographie et les illustrations de Bill Rebholz, américain. l'artiste aurait ajouté dans les dernières années un peu de couture et le travail du bois dans ses créations. le dessin des formes utilisées dans tous ses dessins est ingénieux, simple et complexe à la fois. on retrouve un ton très personnel dans ses harmonies de couleurs.
j'ai participé dernièrement à un appel de dossiers de l'university of the west of england (UK) qui offre un large programme en livres d'artiste. l'artiste Sarah Bodman y est très impliquée. il y a quelques mois, Sarah a fait un appel de dossier pour une petite exposition. le thème était «Tell The Trees (Listen to the Trees)» inspiré d'un livre de Richard Powers.
que dirions-nous à nos arbres pour les réconforter, pour se faire pardonner de tout ce qu'on leur impose, etc. un sujet qui m'a interpellé.
on nous avait soumis des textes et j'ai travaillé sur:
« Elle prend sa main tremblante dans le noir. C'est si bon au toucher, c'est ce que doit ressentir une racine qui découvre, après des siècles, une autre racine avec qui s'enlacer sous terre.
Il y a cent mille espèces d'amour, inventées séparément, toujours plus ingénieuses, et chacune d'entre elles engendre des choses nouvelles. »
il fallait que la pièce puisse s'envoyer dans une enveloppe par la poste. j'ai donc utilisé une structure que je voulais essayer depuis longtemps. j'ai placé mon texte en français et en anglais. j'ai utilisé la plaque de gélatine pour les impressions multiples.
à la fin de l'exposition, nous en recevrons une au hasard. il y a plus de 200 magnifiques œuvres là-dedans qui viennent de partout dans le monde. on peut toutes les voir défiler ici. et
inversement, un de mes livres a été refusé ailleurs. comme quoi il faut essayer partout et souvent.
travailler en 3d, ce n'est pas quelque chose que l'on explore la plupart du temps. il est donc intéressant de parcourir ces images où l'enseignante Desiree Stone a demandé à ses étudiant.e.s de créer une forme et de la répéter 50 fois (ou moins). les résultats sont tous différents, mais plusieurs sont franchement très intéressants.
toujours dans le 3d, cette fois-ci l'artiste Katy Magor présente des vases en textile qui sont absolument magnifiques. on n'y met rien tellement ils sont beaux, complexes, riches de textures et de couleurs.
voici deux activités artistiques à faire quand il fait beau. à plusieurs, ça peut devenir très amusant et riche de résultats.
dans le premier cas, une belle idée de stadtstempel_projekt: à l'aide de l'argile pour imprimer des parties de l'architecture, la nature, le type, la 3D de structures et d'objets trouvés.
vous prenez l'empreinte de quelque chose lors de votre randonnée, vous appliquez de l'encre (ici avec un tampon encreur) et vous imprimez. surprise à tous les coups!
dans le même genre, projet toujours surprenant, faire du frottage dans la ville. une idée proposée par fresco.arte offrant des programmes de création contemporaine à madrid. ça aussi, il y a tellement de belles découvertes à faire avec cette technique.
quelle est votre impression des réseaux sociaux et de leurs propriétaires en ce moment?
je dois avouer que j'y réfléchis beaucoup. je ne suis pas d'accord avec leurs agissements, idées véhiculées, mais on a les deux pieds pris dedans. je cherche des plateformes en lien avec mes valeurs. quand on est artiste et qu'on y partage nos créations, les échanges sont souvent stimulants, mais maintenant qu'on sait que l'intelligence artificielle va jouer avec, on aime moins.
dans cet article sur creative boom on partage cette inquiétude.
on y parle depuis longtemps de la mort des réseaux sociaux. toutes les fondatrices et fondateurs d'instagram ont quitté le navire il y a de cela très longtemps, parce que justement, la plateforme ne respecte pas son but d'origine, le partage sur un ton sympathique.
la tendance est de revenir à un site personnel sur lequel on a tout le contrôle. oui, mais...
je ne peux que vous partager ce que je fais en ce moment, une étape à la fois. j'ai enlevé toutes mes créations sur ma page instagram depuis qu'on y a introduit l'intelligence artificielle récemment. ma communauté d'artistes et de gens que j'aime et que je commence à connaître est là. les sites de substitution existent peut-être, mais la communauté n'y est pas. je n'ai rien fermé pour l'instant. j'écoute où le vent va aller...
facebook? lectrices et lecteurs de mon blogue, c'est de là que vous venez en majorité. quand j'ai commencé ce blogue en 2005 (20 ans!), il n'y avait pas d'instagram ni de facebook et ça allait. mais de nos jours, penseriez-vous à venir faire un tour sur mon blogue si je ne suis pas sur ces plateformes?
le monde change, à tous les niveaux! (photo Pramod Tiwari)
que doit-on ressentir devant ces immenses vases en céramique? il faut voir le travail de Felicity Aylieff, artiste britannique.
«Felicity Aylieff has an established reputation as a maker of large-scale, sculptural ceramics. Having worked from her studio in the UK for over three decades, 2005 saw her undertake an ‘incredibly liberating’ artist residency in Jingdezhen, China, the world famous capital of porcelain production. It was to be the beginning of a lasting collaborative relationship with factories in Jingdezhen, where she now has a studio and makes monumental porcelain pots, the largest standing at over four meters high.»
dans certaines œuvres, elle y va de larges traits au pinceau, et sur d'autres, des illustrations d'objets quotidiens appliqués un peu comme sur les vases chinois antiques.
prenez le temps de visiter son site. on y trouve une section «process» qui est vraiment intéressante. j'y ai passé beaucoup de temps. c'est toujours motivant de voir des artistes femmes faire des œuvres de grands formats. elles prennent beaucoup de place et j'aime bien cette idée. mais ça prend des ateliers qui vont avec...
j'adore ce projet du collagiste Dries Verstraete. faire des compositions dans le fond de boîtes d'allumettes, c'est magnifique. allez vous promener sur sa page instagram pour en voir plus et toutes ses variations. j'aime son utilisation du noir et blanc et du papier kraft, vieilli à souhait.
il faut voir les chapeaux en sac de papier de Murray Odessky.
«Born Murray Odessky on October 16, 1931, the artist who would eventually change his name to “moses” experienced a personal epiphany, moved to the Big Island of Hawaii and was inspired to create 255 extraordinary paper bag hat sculptures which he donated to the Mingei Museum in San Diego, CA. Until the last weeks of his life he could be found daily at Starbucks in Kamuela, wearing one of his paper bag hats.»
portez attention à la complexité des structures. impressionnant, amusant et tellement créatif!
Alma Thomas, qui a commencé sa carrière à 70 ans, est entrée au musée à 80. pas banal.
ces histoires m'inspirent grandement. on nous présente en rafale ces nombreuses magnifiques artistes femmes depuis quelques années. tant mieux, restons attentives car, trop souvent, nous les découvrons trop tard, à la fin de leur vie ou décédées. mais je suis toujours enthousiasmée de découvrir ces caractères artistiques déterminés.
heureusement pour nous, les gens en histoire de l'art, les musées, beaucoup y mettent de l'intérêt et on nous en présente de plus en plus.
cette artiste africaine-américaine est aujourd'hui mon inspiration.
«Professeure d’arts plastiques pendant plus de 35 ans dans un lycée, Alma Thomas a complètement délaissé la peinture. Jusqu’à un beau jour où, âgée d’une soixantaine d’années, elle a repris les pinceaux. Au lendemain de sa retraite, elle entame donc une nouvelle carrière de peintre abstraite couronnée de succès.»
un lien internet ici pour voir quelques photos.
... ça sera plutôt des nouvelles de mon emploi du temps en ce moment.
je suis dans la préparation d'imazines, notre beau petit salon de l'art imprimé et du zine à magog. tous les exposant∙e∙s ont confirmé. je les présente un à un sur la page instagram ainsi que sur la page facebook de l'événement. bien que pas mal de boulot, l'exercice est toujours une source de plaisir. bloquez le 13 avril pour venir faire un tour!
j'aime profondement le centre d'artistes Arprim à montréal, spécialisé en art imprimé. je présente sur leur page facebook•magasin, les œuvres offertes pour notre activité de levée de fonds «À l'épreuve». si vous cherchez de l'art à prix doux qui sort des sentiers battus, allez faire un tour, il y a des trouvailles à y faire! ça se termine dans les prochains jours. j'ai déjà acheté deux pièces... et je me retiens!
mon premier livre d'artiste pop-up fait parti de l'exposition «paysages intérieurs» à magog pour quelques semaines. nous sommes 22 artistes à avoir travaillé en lien avec des textes proposés. un projet très stimulant et d'une grande qualité.
et finalement, quoi faire par ces temps assez déprimants? faire des boutures!!!! sourires garantis. on le sait, le jardinage, même sous forme micro, peut faire du bien. allez vous acheter des sachets de semences ou autre et mettez de l'espoir sur le bord d'une fenêtre. (photo de Markus Spiske)
j'ai été frappé par un vilain virus et j'ai fait kaput pour quelques jours. mais je reviens tranquillement à mon rythme normal... très lentement.
aujourd'hui, un livre qui m'a fait sourire. moi qui aime les pages qui débordent et les petits ouvrages, l'artiste allemande Conni vom Hofe1 a créé ce livre dans le cadre du défi @areyoubookenough de janvier dont le thème était «wild», sauvage.
ce livre était sur le trop plein et on le sens tout à fait. en ce moment on pourrait se faire très souvent des livres de trop plein, non?
saviez-vous qu'on découvre toujours de nouvelles espèces, même dans le végétal? le centre du Kew garden en angleterre en parle justement ici. on y raconte qu'en 2024, on a découvert 149 nouvelles plantes. voici le 10 plus intéressantes selon un panel d'expert∙e∙s. les photos ne sont pas extraordinaires mais ça reste une nouvelle positive et ça fait du bien.
il me semble que j'avais déjà parlé de Sam Boughton ici, mais je ne trouve rien. en tous les cas, regardez-la dessiner/peindre sur le terrain, il vente, il fait froid et elle remplit magnifiquement son carnet. c'est très inspirant. par contre, je me demande comment elle s'en sort pour l'étape du séchage...
l'artiste Marion Deuchars est stimulante à suivre depuis ses tous premiers projets. son dernier livre «make every day creative» est encore de toute beauté.
comme tous ses ouvrages, la mise en page est belle, aérée et illustrée de ses propres dessins. j'adore.
ce livre est rempli d'idées, de stratégies pour stimuler votre propre créativité par des exercices et des idées toutes simples. il a été difficile de choisir quelques pages à présenter ici. allez sur le lien plus haut pour en voir plus sur le site.
cette publication se destine à des gens de tous les âges et ne demande aucun matériel précis. divisé en sept grandes sections, on peut facilement sauter d'une à l'autre selon ce qui vous va cette journée-là.
il est certain que cela vous fera sortir de votre zone, on y propose du frottage de textures ou de dessiner avec de l'eau sur l'asphalte. on sort de la maison!
j'ai adoré et le suggère à toutes et à tous car l'art est pour tout le monde et on l'oublie trop souvent. il existe plusieurs de ses livres en français, mais pas encore celui-ci.
Zoë Elena Moldenhauer est une artiste de new york. j'en parle aujourd'hui, car cette artiste guatémaltèque-new yorkaise utilise la peinture et le dessin pour explorer son héritage perdu et les cultures qui l'entourent.
elle a fondé le centre aerogramme et aussi teleportal, un collectif international d'artistes. elle travaille avec le textile, la gravure, le collage et aussi le livre d'artiste comme ci-dessus. ses créations sont très riches de couleurs et de textures.
«Since 2017, I have been using a fictional alphabet which I use in my paintings and drawings. I often combine collage—pulling thread, sticking paper and found material, and stamping ink. Using this alphabet, I work to reconcile my western upbringing with this pre-literate absent heritage.»
on retrouve son alphabet fictif dans plusieurs de ses créations. belle démarche qu'on peut aussi voir sur instagram.
on en a entendu parler dans les journaux hier. brillante idée de féminiser la carte du métro de montréal. ce projet de Chantal Ringuet, qui existe dans d'autres villes, change tous les noms de stations de notre métro pour des noms de femmes, juste sur une carte, on ne s'énerve pas trop.
pouvez-vous croire qu'effectivement, depuis 1967, personne n'a cru bon d'utiliser le nom d'une femme pour nommer une station de metro? comme quoi elles n'auraient pas contribué à grand-chose de suffisamment important. aberrant.
lire l'article de Nathalie Collard ici et visiter le site de ce projet ici où il est possible de découvrir qui étaient toutes ces femmes, certaines connues, d'autres, un peu moins. merci merci!!!!
bonne fête à nous toutes!
voici une idée qui fait sourire. l'artiste brésilienne Carmela Gross a créé, à la fin des années 70, cette série d'estampes tirée de traits de crayons d'artistes connus. il y a aussi un lien avec tous ces tampons en caoutchouc utilisés dans la vie courante au brésil.
ensuite le livre d'artiste sunlight's shadows de Gretchen Treuting sur le ombres. un rappel à cette beauté éphémère. il faut passer quelques secondes et porter attention ces jeux de lumière dans nos déplacements. c'est partout mais encore faut-il ouvrir l'œil.
c'est comme un livre, voyez un très large concertina de l'artiste Debbie Mackinnon, une sorte de carnet de croquis créé pendant les vacances. on voit sans doute un paysage, mais ce n'est pas évident. chaque volet défile et on porte attention sur le mouvement, les couleurs, les textures, les ajouts, etc. c'est absolument magnifique.
son travail est très large et l'artiste d'australie est très active, offre des cours, etc. elle suggère sur sa chaine youtube deux courtes vidéos sur sa façon de faire. 1re partie ici et 2e partie ici.
sur un autre site, Debbie propose quelques trucs pour des paysages faits sur le vif.
• S'en tenir à une palette de couleurs restreinte pour éviter que le travail ne devienne boueux et confus.
• Explorez la création de marques à l'aide d'une variété d'outils. Par exemple, les marques faites avec les crayons Inktense sont différentes de celles faites avec un bâton et de l'encre.
• Essayez d'utiliser d'anciens dessins et peintures comme arrière-plan pour vos nouvelles œuvres.
• Emportez-en quelques-uns avec vous, puis choisissez-en un qui se rattache à votre paysage d'une manière ou d'une autre, par exemple par la couleur ou les marques qu'il contient.
• Essayez de fabriquer vos propres outils, tels que des bâtons et d'autres matériaux trouvés dans le paysage pour faire des marques, plutôt que de simples pinceaux.
• Travaillez rapidement et n'en faites pas trop.
j'adore le travail de cette artiste et la grande liberté qu'on trouve dans ses pages.
notre groupe d'artistes de magog organise des mercredis échanges. la semaine dernière, l'artiste Therese Lennert a partagé sa recherche avec le joomchi, technique coréenne de papier.
il s'agit en fait de travailler des feuilles de murier en les vaporisant abondamment d'eau et de travailler/malaxer les feuilles afin que les fibres prennent ensemble.
avec la superposition, on peut couper à l'intérieur des feuilles afin de faire ressortir certaines couleurs, ajouter des pièces, etc. bref, les possibilités sont infinies. un grand grand merci à Therese pour sa belle générosité et son talent.
nous avons ainsi découvert l'artiste Jiyoung Chung. vous pouvez voir une capsule vidéo dans laquelle cette artiste explique à ses étudiant.e.s comment procéder. cette artiste maîtrise parfaitement cette technique qu'elle a explorée pour en faire des pièces absolument magnifiques (allez voir la galerie d'images ici).
c'est définitivement quelque chose à explorer.
cette année, j'avais décidé de travailler au crayon de cire qui est le medium le plus difficile avec lequel j'ai travaillé. à force de m'y maintenir, d'éliminer les couleurs qui ne fonctionnaient pas bien et d'en connaitre les limites, ça s'est replacé. vers la fin, j'ai ajouté un peu de craie caran d'ache pour diluer un peu les couleurs à quelques endroits.
j'avais aussi décidé de me limiter à ma cuisine. donc autant le végétal que les outils. ça aussi, plusieurs découvertes intéressantes. pour voir toute la série et la source d'inspiration quotidienne, visitez ma page instagram.
encore cette année, une sorte de magie a opéré. nous étions plus de 45 créatives et un créatif à faire le guylainelab en 2025. nous sommes de plus en plus nombreuses d'une édition à l'autre.
j'ai vu des petits chefs-d'œuvre défiler chaque jour. une belle motivation et un réel plaisir à parcourir la démarche de chaque belle personne. ça met du bonheur dans ma vie de voir tout ça. les pages sont touchantes, humaines, toujours attachantes et fortes. on apprend des choses, on rigole. on ne se prend pas au sérieux, mais on fait nos pages avec beaucoup d'énergie. on parle ici de plus de 1250 compositions artistiques depuis un mois. ce n'est pas rien.
dans le guylainelab, je veux qu'on se sente comme si nous étions toutes dans le même local, à travailler sur nos créations avec toutes sortes d'outils et de mediums, en jetant un œil à droite à gauche, en encourageant l'une et l'autre, en discutant, en partageant. de faire mon 15 minutes de création quotidienne en ce mois de février est bon pour ma santé.
je vous conseille donc d'aller faire un tour ici pour voir ce qui a été fait et voir aujourd'hui les 28 pages déployées. n'hésitez pas à laissez un commentaire même si vous n'avez pas participé, quelques-unes ont commencé, ont délaissé pour toutes sortes de raison et c'est ok. l'intention est là. peut être que l'an prochain...
Frederic Forest est un artiste français qui a développé un style très épuré où la ligne seule est utilisée. sa façon de faire et son talent sont reconnus mondialement.
je vous présente aujourd'hui son livre «the art of the line drawing» où l'auteur nous explique à l'aide de nombreuses photos et exemples variés, quelle ligne conserver et laquelle ne pas mettre pour que malgré tout, toute la compréhension du dessin soit là.
j'ai vraiment beaucoup aimé cet ouvrage. il sera sûrement un livre de référence, car simplifier de cette façon est une technique qui peut servir dans tout travail créatif. l'insécurité nous influence souvent à ajouter plus de choses alors que non, il fallait arrêter bien avant.
nous avons au début du livre un mini portfolio, ensuite une présentation des différents styles de dessins à la ligne, le matériel, les inspirations et finalement, les leçons de dessin. c'est vraiment complet. un livre réussi.
j'ai donné hier un atelier de zine à sept magnifiques femmes créatives. on a joué à faire des petits livres. j'en parle parce que je suis revenue chez moi à la fois vidée et chargée à bloc. le partage de ce qu'on aime est toujours un réel plaisir quand il est fait avec des gens curieux et sympathiques.
ce fut le cas hier, comme c'est le cas dans mes autres projets. je suis chanceuse d'être entourée de personnes si positives et exploratrices. souvent des femmes, je dois préciser et je me demande toujours pourquoi les hommes sont absents de ces moments formidables.
je vous présente quelques photos d'hier (merci anne!). le groupe qui travaille assidûment et la production de toute en fin de journée. le grand plaisir est de repartir avec un exemplaire du zine de chacune, qui deviendra une collection en devenir. c'est un réel plaisir de prendre le temps de les parcourir par la suite. tout cela me nourrit. je suis contente de voir des sourires et des satisfactions en fin d'atelier. merci à d'encre et de papier pour cette opportunité.
j'aime beaucoup les illustrations de Tom Froese. voyez cette courte série «pourquoi les gens qui veulent dessiner ne le font pas». c'est un artiste très inspirant qui fait toujours sourire. ce que j'aime particulièrement de sa page instagram est le partage de différentes versions d'une illustration sur laquelle il travaille. rare.
le livre «Make Art or Die Trying» de Stuart Semple offre une chose rare, il explique comment faire de l'art engagé et conceptuel. je ne suis pas souvent tombé sur des livres de ce genre destiné à un large public.
ici, on change le monde par l'art. l'auteur nous explique sur plusieurs chapitres, des projets existants et des projets à faire. on parle ici d'activisme, de performance, de couleurs, d'idée, de mouvement, etc. c'est très large et hors des sentiers battus.
Stuart nous donne son avis sur différents types d'actions, présente son travail et nous donne des suggestions d'exercices à faire. on trouve aussi un code QR qui nous donne accès à une courte vidéo où l'auteur nous accompagne dans notre démarche.
j'ai beaucoup aimé le travail de Ruth Kent. cette designer irlandaise a une formation en tissage. une de ses passions est de travailler la couleur et le motif graphique très contemporain.
«I weave, I print, I write, I make books, I design accessories and I’m always collaborating with others.»
on peut lire un article en anglais ici sur son travail. sur la photo de droite , un projet de livre qui a le nom de «paperplay» qu'on peut voir sur son site. un autre livre «For all the joy to come», nous présente ses motifs en mouvement.
il y a une fraicheur ici, des couleurs riches, on sent le sourire de l'artiste dans ses projets, quelque chose que j'ai bien aimé.
Collette est une artiste rencontrée via une autre artiste. Elle fait le guylainelab cette année comme une cinquantaine d'autres personnes. son image est un bien beau symbole de ce qui se passe dans ce groupe en ce moment.
une foule de beaux cerveaux qui partage une certaine vulnérabilité devant plusieurs autres qu'on ne connaît pas. ça demande du courage, beaucoup de courage. tout le monde est là pour encourager, commenter et c'est la beauté de cette aventure qui me surprend tous les jours.
je suis touchée de voir comment un partage positif fait la différence, même en création. que ce soit des talents qui le font pour la première fois ou la quatrième, il n'y a aucune différence. tellement merci d'être là et aux autres, n'hésitez pas à aller faire un tour.
Joana Bernd est une artiste interdisciplinaire allemande. son univers est présenté sur sa page instagram où elle est souvent elle-même mis en scène.
voilà en résumé ce qu'on dit sur son site:
«Joana Bernd (1994) is an interdisciplinary artist based in Germany, exploring themes of vulnerability, identity, and the human experience. Her artistic practice encompasses various mediums, including installations and performances, aiming to create accessible art that resonates on a personal level. Bernd's work often reflects an intersectional feminist perspective, emphasizing the interconnectedness of emotional and ecological issues. Her work has been exhibited in various European cities, such as Berlin, Barcelona, and London.»
cliquez ici pour voir les différents type de projet. on trouve de la douceur, des couleurs tendres et des gestes libres. dans ses productions, l'artiste utilise de l'aquarelle, du papier découpé et du dessin. ajoutez de la vidéo, de la photo et des projections. ensuite, elle bouge avec ses différents morceaux dans la nature. c'est très particulier. j'ai aimé la simplicité des moyens.
Kate Downie est une artiste qui œuvre en écosse depuis son enfance. je vous en parle pour la richesse de son parcours et de son travail. son site est très intéressant. bien qu'il fournisse peu d'informations sur sa pratique, on y voit toute l'étendue.
elle fait de la peinture à l'huile, du dessin à l'encre, de la gravure, etc. ça semble être en majorité de la lithographie. ce qui donne l'impression de dessin. on trouve des monotypes aussi.
j'ai beaucoup aimé ses personnages avec une préférence pour ses arbres et paysages. il y a une véritable force qui en ressort. le trait est toujours juste et souvent large. on remarque aussi un jeu de couleur intéressant et une belle utilisation du noir. bref, faites le tour.
deux idées qui m'ont fait sourire.
Travis Ruskus fait des montages de roches pour se libérer l'esprit. ça doit fonctionner. dans son cas, c'est devenu un modèle d'affaire prospère: produits dérivés, kits de départ, etc. et ça, c'est un peu triste...
ce qui m'a fait penser que ça pourrait être une belle façon de jouer avec les montages de roches que j'accumule.
Ellen O'Grady est une illustratrice qui fait de la bande dessinée. ce qui m'a fait sourire, c'est ce mouvement perpétuelle créé à partir de deux verres de cartons superposés. elle appelle ça ses «cupart». il y en a toute une série ici.