la pandémie nous a tous transformé un peu ou beaucoup, c'est selon.
dans l'article «Rediscovering the Joy of Drawing During the Pandemic», le journaliste Kyle Chayka explique qu'à un certain moment, il s'est acheté une boite de crayons, un taille-crayon et un petit cahier à dessin spirale. un premier depuis très très longtemps, car il se souvenait qu'à l'école il dessinait beaucoup, souvent, mais plus depuis un bon moment.
au début de la pandémie, il prit l'habitude de quitter son écran et d'aller au parc pour dessiner ce qu'il avait devant les yeux.
ce qui est très intéressant dans l'article est son analyse de toute cette année à dessiner, le changement dans ses dessins, les sujets, ce qu'il voulait faire et les résultats dans son cahier. le fait de limiter ses moyens simplifie l'exercice. c'est simple de ramasser ses outils et de partir s'installer sur un banc de parc.
une grande motivation a été de les partager sur son fil instagram (que je n'ai pas trouvé), rapidement, sans retoucher ses dessins. l'idée de spontanéité était importante à conserver. il faut avouer qu'un «like» est souvent le petit signe d'encouragement qu'on a besoin, surtout en temps d'isolation. cela a aussi permis à l'auteur de vivre plus lentement, aller au parc pour regarder, observer, ça prend du temps.
je vis ce genre de session de dessin comme une méditation. on est tellement concentré entre notre dessin et ce que l'on observe que rien d'autre n'existe. un bonheur à chaque fois, mais un petit effort à m'y mettre à chaque fois aussi. j'aimerais bien arrivé à me créer un automatisme comme Kyle a réussi à le faire.
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