je suis à lire le livre «the war of art» de
Steven Pressfield (2003). il nous démontre très clairement à travers des situations variés, notre résistance à l'élan créatif. toutes les raisons sont bonnes, nous semble-t-il. mais en réalité, nous n'arrivons pas à vaincre une sorte de peur bien ancrée en nous, ce qui serait une bonne nouvelle. notre manière de résister peut être physique comme un malaise ou quelque chose de très rationnel comme un horaire trop chargé.
une lecture en plusieurs billets, un thème=une page. on passe d'un angle à l'autre en faisant des liens avec notre vie.
je suis maintenant dans la deuxième partie du livre. on y dit que si on prenait notre travail créatif aussi sérieusement que notre emploi, celui qui paie le loyer, ça finirait par fonctionner. j'ai quelques bémols, mais c'est surtout l'attitude envers sont travail artistique qui fait la différence. l'auteur fait aussi très bien la distinction entre l'amateur et le professionnel. le professionnel ne gagne pas nécessairement sa vie par son travail créatif, mais il y met autant de sérieux que si c'était le cas.
un livre qui ne met pas de gants blancs. vous pouvez lire tout le livre à travers
ce diaporama (à télécharger gratuitement). allez lire le billet «we're all pro already» aux pages 61 à 63 pour vous donner une idée.
le livre existe en français (sur amazon.fr) mais au québec, je n'ai trouvé que «go, agissez» un autre livre de ses livres...
* mise à jour: je viens de terminer la lecture. j’ai trouvé les derniers billets un peu trop «spirituo-pop». par contre, si vous êtes assez bon en procrastination, vous y trouverez plusieurs pistes de réflexion.