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trucs et astuces d'artistes

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à force de regarder ici et là, on voit des façons de faire qui nous éclairent. parfois, on rebondit sur une idée pour solutionner autre chose.

 

ici, c'est tout simple. l'artiste designer_gemma77 utilise un tube vide de papier qu'elle glisse sur un manche ayant déjà un rouleau. j'avais déjà pensé à réutiliser les tubes, la question était de mettre quelque chose à l'intérieur pour pouvoir y mettre un peu de pression. je n'aime pas particulièrement les résultats, mais elle a de bonnes pistes à partager.

 

dans le billet de Birgit Koopsen, l'artiste présente une autre façon d'utiliser le tube de carton. par contre, j'ai bien aimé le coin ajouté à sa plaque de gélatine pour résoudre la question des repères dans un cas où il faut faire plusieurs impressions. un coin de cadre ou quelque chose en carton ondulé peut très bien faire la même chose. l'autre idée que je vois souvent avec ce type de plaque est de retirer la plaque du papier plutôt que l'inverse.


un petit dernier, on sait comment prendre soin de nos pinceaux, mais un rappel est toujours bon.
photo de droite: Laura Adai

écorce: échange de gravures 2024

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je vous avais parlé le 11 octobre dernier de mon travail de gravure pour l'échange 2024.


j'ai avancé comme prévu dans le billet, plaques tectoniques, etc. mais une fois la gravure terminée... non, ce n'était pas ça.

 

j'ai pu laisser passer quelque temps et j'ai finalement décidé de la couper en trois morceaux que j'ai ensuite recollés, comme un papier chiné. sauf que je n'ai encollé que les zones imprimées ce qui fait que des portions du papier japonais peuvent se soulever si on souffle dessus. la planète est tellement instable qu'il ne me semblait pas adéquat de tout coller. quelques étapes du processus de la composition ci-dessous.


maintenant, j'ai finalisé le tout et ce projet est terminé. 

 

j'ai très hâte de voir les gravures des autres artistes participant.e.s. je commence à recevoir quelques participations et c'est très intéressant de voir le sentier que les autres artistes ont choisi.

clins d'œil d'un vendredi

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je vous présente d'abord le travail de l'artiste Martyna Grądziel, polonaise vivant en angleterre.

 

j'aime sa façon de travailler, ses formes franches et les couleurs éclatantes qu'elle utilise pour un livre, une gravure ou encore un collage numérique/analogue. j'adore le dynamisme de ses compositions. je vois qu'elle fait tout à la main pour ensuite retravailler ses images par traitement numérique. elle aime s'inspirer des des situations quotidiennes avec humour.


ensuite, pour jouer, je vous envoie sur GenType, un site internet gratuit de Google où vous pouvez créer des lettres à partir de quelques mots. ci-dessus, vous voyez le résultat pour: chemin de la tondeuse à gazon, sur l'herbe verte, photo aérienne. 

 

regardez la galerie pour voir ce que les autres ont proposé. on peut ensuite télécharger chacune des lettres. c'est un projet qui fait partie de labs.google avec utilisation de l'intelligence artificielle. comme c'est un produit google vous devez avoir une adresse gmail.

retour sur un début d'expo

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je ne pensais pas faire ce genre de chose il y a quelques années, mais oui, j'aime bien organiser des expositions avec des gens que j'aime et dont j'apprécie vraiment le travail. il est toujours intéressant de voir le mouvement qui se forme avec les œuvres de tout le monde.

 

ce fut le cas avec «le zine dans les cantons», un thème que j'ai lancé sans trop réfléchir au printemps dernier et un projet qui s'est finalement réalisé. l'exposition a commencé jeudi dernier et sera en place jusqu'à la mi-décembre au centre d'essai en art imprimé Arprim à montréal, dans l'espace magasin.



j'ai regroupé 12 artistes (13 avec moi) pour exposer leur zines et gravures. on m'a aidé à accrocher au mur une large palette qui est devenue l'espace d'exposition principale. ça allait bien avec les cantons, ce bois naturel transformer en objet usuel commun. les zines touchent à toutes sortes de sujet, car les exposant.e.s sont de tous les horizons. j'adore ce noyau de créatifs. il manque quelques personnes sur la photo.

je leur avais aussi demandé leur bio en trois mots distincts et de faire un court texte pour qualifier leur création de zine en région. c'est très intéressant à parcourir.

 


un des créatifs a même organisé la venue de plusieurs en louant un véhicule plus grand. on a parlé de l'autobus de «zinesters» des cantons. 


voici un commentaire reçu récemment: «Dans l’ensemble j’ai trouvé que l’expo de zines dégageait une ambiance pleine de confiance tranquille en la vie, et ça m’a fait du bien, ça m’a touchée.»

 

vous pouvez parcourir la collection ici et en acheter si vous ne pouvez vous déplacer.

 

un merci tout spécial à l'équipe d'Arprim qui ont rendu cette exposition possible ainsi qu'à la contribution de Mme Élisabeth Brière, députée fédérale de Sherbrooke et de M. Gilles Bélanger, député d'Orford.

dessiner, c'est gratuit

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je voulais vous parler du vernissage de jeudi dernier, mais je n'ai pas encore les photos.

alors je vous parle aujourd'hui d'une activité/organisme très originale fondée par Chloé Briggs (britannique) à Paris en 2013. «drawing is free» permet au gens, une fois par semaine, de dessiner l'autre sur une durée d'une heure. donc des portraits. l'idée ici est d'échanger avec une autre personne par le dessin. au départ, tout se faisait en présentiel, mais en 2020, l'activité s'est transféré sur la vidéo-conférence. ce qui a permis d'élargir le réseau des gens.

 

Chloé est généreuse et offre en ligne des documents intéressants. j'ai beaucoup aimé le catalogue sur les 10 ans de ce projet. vous pouvez télécharger le document gratuitement et parcourir les pages où on trouve de nombreux exemples et témoignages de participant.e.s. dessin de Annie Wakerley à gauche et de Carol Smith à droite. vous pouvez aussi télécharger le «education pack», qui vous donne une sorte de plan d'exploration.


je ne l'ai jamais fait, j'avoue, mais j'ai suivi sa page instagram pendant un très long moment.

s'habiller de papier

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j'étais tombée sur l'artiste/ingénieur de papier Darryl Bedford avec ses photos de vêtements au pliage ahurissant. faites le tour de sa page. il ne semble pas travailler cette matière de la même façon que moi en tous les cas. on y voit des structures de papier qui gondolent, se plient et se déplient avec élégance. fascinant.


pour ensuite découvrir l'événement australien «paper on skin», biennale du vêtement en papier. malheureusement, le site présente peu d'images, alors je vous envoie sur leur page instagram pour parcourir les propositions de cette année. plusieurs photos et quelques plans rapprochés pour apprécier les détails, les matières et la façon de travailler le tout. parfois, c'est en tressant le papier pour en faire autre chose ou plus. évidemment beaucoup d'imagination là-dedans. inspirant!

ce qui m'occupe ces temps-ci

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je vous avais déjà dit que j'avais un automne bien rempli. je suis dans les quelques jours précédents une exposition de groupe que j'ai organisé pour une belle bande d'artistes du zine de mon coin de pays. 


«le zine dans les cantons», est une exposition qui aura lieu à partir de jeudi prochain dans l'espace magasin, chez Arprim, centre d'essai en art imprimé.

 

préparer une exposition avec 13 artistes, c'est quand même du boulot, mais un boulot que j'aime beaucoup. mercredi dernier, nous nous sommes presque toutes et tous rencontré.e.s pour la remise des zines. 

 

comme l'expo est loin de chez moi, j'essaie de ne rien oublier. il faut imprimer le texte de l'expo, les courtes présentations des artistes et les cartels. jusqu'ici, tout va bien. je vais voir si mon idée d'installation pour présenter le tout tiendra la route, mais je pense que oui.

 

je suis contente aussi de savoir que la plupart des artistes viendront au vernissage. ça va faire du monde!

écrire sa démarche... et se guérir en poésie?

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quand on est artiste et qu'on aimerait exposer quelque part, une des premières choses qu'on demande est de fournir notre démarche. et là... on se dit «ah oui, la fameuse démarche...». 


dans cette liste de 5 étapes, proposée par la New York Foundation for the Arts, vous y arriverez sans doute. si j'ai une suggestion à vous faire, répondez une phrase par étape. le lendemain, vous pourrez y ajouter autre chose et ainsi de suite jusqu'à avoir un texte qui vous ressemble. il faut se donner du temps. ça ne se rédige pas en 15 minutes.

 

la question la plus difficile reste pourquoi on fait ce que l'on fait. mais quand on y réfléchit bien, pourquoi fait on surtout des bouquets de fleurs ou de l'abstraction avec des grandes plaques de couleurs? il y a une raison à cela et c'est très éclairant comme artiste de trouver les réponses pour la suite. un exercice que j'ai aimé faire.

 

une belle idée ici. si dans nos pharmacies, on trouvait une section de poésie comme médication pour nos divers petits et grands problèmes. c'est ce qu'on trouve dans cette «Poetry Pharmacy» de londres. poémes en capsule, en bouteille selon ce que vous avez à soulager.