avoir du temps pour un simple passe-temps semble une mauvaise chose de nos jours. il faut que votre passe-temps vous rapporte, il faut que vous deveniez une micro-entrepreneure, que vous mettiez ça sur les médias-sociaux, il faut que, il faut que...
c'est le message véhiculé partout: le temps, c'est de l'argent, celui que vous passez à votre passe-temps aussi. alors, cette activité devient un souci, un stress supplémentaire et n'est plus un réel passe-temps.
j'ai adoré cet article de Millicent Lees que vous trouverez ici, «the “free time” paradox». La journaliste y explique bien cette idée de ressentir une certaine culpabilité à faire quelque chose pour le plaisir sans but monétaire, sans vouloir se dépasser, etc.
la bonne nouvelle maintenant, selon elle, ce simple plaisir serait de retour. on respire. elle suggère de se trouver un passe-temps où on est pas nécessairement bonne, d'être honnête envers soi et d'en retirer du bonheur et rien d'autre. beau défi.
photo de Benjamin Thomas.
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