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parler de ses échecs

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on se souvient beaucoup plus facilement de nos échecs que de qui nous a réussi. on se souvient des critiques, mais beaucoup moins des compliments. c'est mon cas et dans la pratique de mon enseignement j'ai l'habitude de dire à mes étudiants: «ton travail est très réussi, mais tu ne t'en souviendras pas...». les cellules de notre cerveau travaillent plus fort lors d'une critique, c'est pour cette raison qu'on s'en souvient beaucoup plus longtemps.

on apprend beaucoup plus de nos erreurs. surtout quand on y a mis de la conviction, qu'on est sorti des sentiers battus, qu'on a essayé quelque chose et... que ça n'a pas fonctionné. pourquoi? on cherche à savoir et on apprend par la même occasion. alors que quand tout va bien, on ne se demande pas trop pourquoi.

la journaliste Marie-Hélène Proulx a écrit un article fort intéressant dans le magazine châtelaine sur le sujet de l'échec, avec un angle côté féminin. à lire absolument que vous ayez un problème avec ça ou pas. de nos jours, on fait même des conférences «failcamp» sur le sujet et on met en commun tous nos ratés. pourquoi pas. par contre, il ne faut pas devenir victime, mais plutôt plus expérimenté. juste pour ça, je garde le moral, même quand ça ne fonctionne pas.
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