quand on réfléchit trop à nos projets, on les imagine, on y touche presque et pourtant, on ne les fait pas. vous connaissez? quand vous avez dit à plusieurs personnes autour de vous que vous alliez faire ce projet sans vous activer réellement, quand vous avez acheté tous les livres pour entreprendre ce fameux projet mais n'en avez lu aucun, quand vous avez des tonnes de carnets mais aucun travail concret de fait, c'est ce que l'on nomme être en dette créative. et vous n'êtes pas seul.
nous avons tous ces fameux projets qui n'aboutissent pas vraiment. ça reste des idées qui manquent de volonté.
«I do have a very large idea debt that I want to pay, however. I have a concept for a series of paintings that I’ve been mulling over for probably close to 10 years. I have no plan for showing, much less selling them. I just want to make them so I can see them. I can picture them so clearly. I’ve thought about color, shape, size, even where I’ll hang them in my house. That I am not currently living in.»
on peut aussi transformer ses dettes en investissement:
«And the only way I will ever find out whether my project represents Idea Debt or Idea Investment is if I create a plan that breaks down the project into actionable steps, and then actually take those steps.»
ce qu'il est surtout important de souligner, c'est que ces idées et projets virtuels nous prennent beaucoup d'énergie et à défaut de les réaliser, il faut les sortir de soi pour passer à ce que nous voulons vraiment faire.
billet très instructif de Jessica Abel
via austin kleon encore une fois.
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