j'ai visité l'exposition des oeuvres de chihuly au musée des beaux-arts. toutes ses oeuvres sont vraiment photogéniques, d'ailleurs, la moitié des gens ont comme réflexe de prendre des photos. mais il serait bien triste que vous en restiez à votre vision à travers un écran. il faut revenir sur nos pas et regarder vraiment la richesse des couleurs, des transparences et des mélanges absolument fabuleux que l'artiste réussi à créer. il faut s'imprégner de la beauté des immenses bulles de verre ou de ses magnifiques macchias.
ceci m'amène à vous parler de la tendance à vivre débranché qui est de plus en plus forte. on y fait référence même dans les pubs. c'est la période des vacances et le sujet fait la couverture de la dernière édition de la publication de fast company. vous y trouverez une multitude d'articles, de témoignages et autres sur le «digital detox». pour vous débrancher vraiment, téléchargez ici une version papier.
on veut avoir du réseau dans les avions, dans notre chambre d'hôtel, et partout finalement. j'avoue que oui, je ne suis jamais bien loin d'un ordi en réseau pour toutes sortes de bonnes et moins bonnes raisons. je n'ai pas de cellulaire, ce qui limite la possibilité de dépendance que je pourrais développer encore plus sans doute...
tout ceci est très bon signe à mon avis. comme quoi le balancier revient peu à peu vers l'humain, la magie de l'instant, du sens de «Je l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu» (molière).
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