livre: «Make Art or Die Trying»

le livre «Make Art or Die Trying» de Stuart Semple offre une chose rare, il explique comment faire de l'art engagé et conceptuel. je ne suis pas souvent tombé sur des livres de ce genre destiné à un large public.

 

ici, on change le monde par l'art. l'auteur nous explique sur plusieurs chapitres, des projets existants et des projets à faire. on parle ici d'activisme, de performance, de couleurs, d'idée, de mouvement, etc. c'est très large et hors des sentiers battus.

 

Stuart nous donne son avis sur différents types d'actions, présente son travail et nous donne des suggestions d'exercices à faire. on trouve aussi un code QR qui nous donne accès à une courte vidéo où l'auteur nous accompagne dans notre démarche.

tout cela est très stimulant. un livre à conserver quand on veut faire des interventions différentes tout en utilisant l'art.

la fibre de Ruth Kent

j'ai beaucoup aimé le travail de Ruth Kent. cette designer irlandaise a une formation en tissage. une de ses passions est de travailler la couleur et le motif graphique très contemporain. 

 

«I weave, I print, I write, I make books, I design accessories and I’m always collaborating with others.»

 

on peut lire un article en anglais ici sur son travail. sur la photo de droite , un projet de livre qui a le nom de «paperplay» qu'on peut voir sur son site. un autre livre «For all the joy to come», nous présente ses motifs en mouvement.

 

il y a une fraicheur ici, des couleurs riches, on sent le sourire de l'artiste dans ses projets, quelque chose que j'ai bien aimé.

L’Arbre aux cœurs de Colette

 

j'avais un billet d'écrit sur une jeune artiste, mais par cette journée de la st-valentin, j'ai reçu une image de mon amie Colette Betit et j'ai changé d'avis. voici son message: «Voici L’Arbre aux cœurs, tiré de mon album du même titre, dont j’avais terminé la réalisation pendant la  pandémie. Des cœurs à libérer !». tellement merci Colette!!!!

 

Collette est une artiste rencontrée via une autre artiste. Elle fait le guylainelab cette année comme une cinquantaine d'autres personnes. son image est un bien beau symbole de ce qui se passe dans ce groupe en ce moment. 

 

une foule de beaux cerveaux qui partage une certaine vulnérabilité devant plusieurs autres qu'on ne connaît pas. ça demande du courage, beaucoup de courage. tout le monde est là pour encourager, commenter et c'est la beauté de cette aventure qui me surprend tous les jours.

 

je suis touchée de voir comment un partage positif fait la différence, même en création. que ce soit des talents qui le font pour la première fois ou la quatrième, il n'y a aucune différence. tellement merci d'être là et aux autres, n'hésitez pas à aller faire un tour.

l'univers de Joana Bernd

Joana Bernd est une artiste interdisciplinaire allemande. son univers est présenté sur sa page instagram où elle est souvent elle-même mis en scène.

voilà en résumé ce qu'on dit sur son site:

«Joana Bernd (1994) is an interdisciplinary artist based in Germany, exploring themes of vulnerability, identity, and the human experience. Her artistic practice encompasses various mediums, including installations and performances, aiming to create accessible art that resonates on a personal level. Bernd's work often reflects an intersectional feminist perspective, emphasizing the interconnectedness of emotional and ecological issues. Her work has been exhibited in various European cities, such as Berlin, Barcelona, and London.»

cliquez ici pour voir les différents type de projet. on trouve de la douceur, des couleurs tendres et des gestes libres. dans ses productions, l'artiste utilise de l'aquarelle, du papier découpé et du dessin. ajoutez de la vidéo, de la photo et des projections. ensuite, elle bouge avec ses différents morceaux dans la nature. c'est très particulier. j'ai aimé la simplicité des moyens.

découvrir le travail de Kate Downie

Kate Downie est une artiste qui œuvre en écosse depuis son enfance. je vous en parle pour la richesse de son parcours et de son travail. son site est très intéressant. bien qu'il fournisse peu d'informations sur sa pratique, on y voit toute l'étendue.

 

elle fait de la peinture à l'huile, du dessin à l'encre, de la gravure, etc. ça semble être en majorité de la lithographie. ce qui donne l'impression de dessin. on trouve des monotypes aussi.

 

j'ai beaucoup aimé ses personnages avec une préférence pour ses arbres et paysages. il y a une véritable force qui en ressort. le trait est toujours juste et souvent large. on remarque aussi un jeu de couleur intéressant et une belle utilisation du noir. bref, faites le tour.

clins d'œil d'un vendredi

deux idées qui m'ont fait sourire.  

 

Travis Ruskus fait des montages de roches pour se libérer l'esprit. ça doit fonctionner. dans son cas, c'est devenu un modèle d'affaire prospère: produits dérivés, kits de départ, etc. et ça, c'est un peu triste...  

 

ce qui m'a fait penser que ça pourrait être une belle façon de jouer avec les montages de roches que j'accumule. 

Ellen O'Grady est une illustratrice qui fait de la bande dessinée. ce qui m'a fait sourire, c'est ce mouvement perpétuelle créé à partir de deux verres de cartons superposés. elle appelle ça ses «cupart». il y en a toute une série ici.

livre: «make time for creativity»

le livre «make time for creativity» est exactement ce que le titre nous dit, trouver des façons de trouver du temps pour notre travail artistique. 

 

l'auteur Brandon Stosuy a discuté de la créativité avec plusieurs personnes (souvent connues) de son entourage qui œuvrent dans toute sorte de discipline. il écrit dans son introduction que souvent, les artistes ne diront pas qu'elles ou qu'ils sont artistes, mais diront plutôt «faire des choses», «travailler à un projet», etc. c'est un travail, un travail créatif. 

 

comment y donner une place lorsqu'on travaille à temps plein sur autre chose? en fait, un horaire chargé donne encore plus de valeur au temps dédié à son «projet créatif» peu importe ce que c'est. 

 

voici les titres de quelques chapitres: «work-life balance», «daily rituals», etc. c'est une livre à remplir soi-même. il deviendra un journal de bord. plusieurs questions, plusieurs citations ou réponses. j'ai beaucoup aimé, c'est inspirant et réaliste. de plus, la mise en page est simple et laisse un peu d'espace pour répondre, noter nos pensées, etc.

il s'agit du premier livre d'une série de trois, tous nous inspirent le même chemin.

gros week-end

samedi a été le début du guylainelab 2025. puis-je dire que ça semble très très bien parti. je n'ai pas fait le changement de plateforme vers facebook avec le sourire, mais force est d'admettre que la diffusion et la participation a encore cette année augmenté.

 

vous pouvez jeter un œil ici. j'ai fait une liste où j'ai plus de 40 personnes. la participation augmente un peu plus chaque année. la beauté de l'affaire, c'est que nous avons des créations quotidiennes de la suisse, de la france, du québec. je trouve ça tout à fait génial. guylainelab, c'est d'être dans le même atelier à créer et partager.

 

ce même samedi, j'ai envoyé mon bulletin créatif mensuel. je gagne ici et là des abonné.e.s, mais pour une première fois, j'en ai perdu trois sur les 330 que vous êtes. le lectorat n'augmente pas beaucoup, mais vous êtes définitivement intéressé, car beaucoup de monde le consulte.

 

dimanche, j'ai suivi l'atelier «encrez le geste» avec la calligraphe Denyse Francœur. nous étions six à tracer à l'encre, à l'aide de bouts de bois, de roche, et paille, etc. un réel plaisir et une magnifique journée. beaucoup de découvertes aussi que vous verrez sûrement passer dans mes collages et mon travail.

la visite arrive d'où?

chose assez rare, j'ai ajouté sur mon site deux livres d'artistes cette semaine.

 

j'ai enfin pu prendre des photos de mon livre «nos horizons organiques organisés» qui a été présenté au musée des beaux-arts de sherbrooke l'automne dernier. une magnifique expérience et surtout un privilège. j'étais très touchée de faire partie de cette édition. le sujet me touchait tout particulièrement.

maintenant qu'il est photographié, je vais pouvoir le présenter à des gens/organismes qui seront peut-être intéressés à en faire l'acquisition.

ensuite, pour répondre au thème «rituel» de la 23 Sandy, une galerie américaine spécialisée dans le livre d'artiste, j'ai créé «touching the flow». ce livre explique mon rituel de création, quand je passe de mon travail quotidien au travail plus instinctif de l'atelier. cette fois-ci, le livre tient sur une planche. pourquoi? parce que. le développement et le choix d'une structure pour un livre est toujours une expérience bien curieuse. 

 

je saurai lundi si mon livre est accepté pour l'exposition.

et la visite? j'ai reçu plusieurs visites depuis la mise en ligne de leur fiche respective. c'est la première fois que je les mentionne ici. alors d'où viennent les visites que j'ai eues depuis quelques jours? ça reste un mystère pour moi...

livre: «creative wanderlust»

je vous présente aujourd'hui le livre de Kasia Avery «creative wanderlust» (l'errance créative). c'est une publication qui est plutôt tournée vers le journal créatif, un carnet rempli de dessins, d'images et de textes. l'artiste ici nous amène vers la création sans auto-critique ou volonté d'être trop perfectionniste.

 

elle présente pour chaque chapitre, une étape de plus pour avancer vers l'utilisation du journal créatif dans une pratique. cet ouvrage peut être intéressant pour quelqu'un qui débute et hésite à se lancer pour un paquet de (mauvaises) raisons. un journal créatif est un travail très personnel et nous fait passer de très agréables moments. faire ce genre d'exercice ne peut qu'être vivifiant et parfois même, thérapeutique.

à la fin du livre, elle suggère des recette de tisanes ou de liste de musique. on entre très largement dans l'univers de Kasia. j'ai particulièrement aimé son exercice d'autoportrait (ci-dessus). une très belle façon de faire à mon avis. l'artiste a aussi un blogue intéressant. 

 

ceci dit, il y a, depuis nombre d'années maintenant, ce genre de livre de démarche artistique via le journal créatif. il est intéressant de réaliser que les maisons d'édition continuent de publier ce type de livre. il y a donc un besoin, et juste ça, c'est une bonne nouvelle.