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Vanessa Gürtler photographie ses restants

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j'étais dans une librairie de livres usagés avec ma grande soeur dernièrement et je lui faisais remarquer combien la photo de bouffe avait changé dans les derniers 10 ans, même 5 ans. l'éclairage, la façon de faire, le stylisme, l'ambiance générale, tout cela a évolué très rapidement et l'esthétisme est presque trop fort maintenant. je n'ai donc pas été surprise de tomber sur ce sujet: photographier ses restants.

dans le fond, peu importe la chose photographiée, quand c'est bien fait, ça reste intéressant. c'est tout à fait ce que vous aller retrouver à parcourir les photos de Vanessa Gürtler, qui photographie ses déchets organiques avant d'aller au compost depuis 7 ans.

avec toute la passion des «foodies», elle a vu l'intérêt qu'il y avait à aller dans l'autre sens et de ne rien photoshoper.

«But Photoshopped food is as boring as selfies. Food shouldn’t be so serious.»

«From the flower comes a fruit. The fruit is eaten, but the rest ends up in the compost. There, it becomes fertile ground again. It sounds esoteric, but it’s the effortless cycle of nature. And the best part: Nature leaves only biodegradable shit.»

à voir.

le modèle vivant prend des couleurs

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ça fera bientôt un an que je vais à des ateliers de modèles vivants. je fais donc une trentaine de dessins par semaine. depuis un certain temps, je voulais y ajouter plus de couleurs, mais je ne savais pas trop comment.

alors j'ai fait le tour du web et j’ai trouvé des exemples qui m'ont donné des libertés que je ne prenais pas avant. je découvre, j’explore et j’adore ça.

j'ai ajouté quelques dessins aujourd'hui (sur ma page flickr) faits dans les dernières semaines. merci à tous ces modèles tous généreux et très professionnels.

quand ça ne donne pas ce que je veux...

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je travaille toujours sur mon livre sur frankenstein (lire billet ici). dans ma tête, sur ma table d'atelier et finalement sur mon ordi.

il y a quelques jours, j'ai fait une première impression de ce que j'avais en tête. format plus grand, dessins vectorisés, etc. j'avais fait toute ma mise en page. je le feuillète rapidement et en 10 secondes je réalise que ce n'est pas ça. ça ne donne absolument pas ce que je pensais.

retour à la case presque 0, mais pas tout à fait, parce que le processus et la réflexion sont déjà bien avancés et le délai se rapproche de moi. incubation rapide, je crois avoir trouvé. je vais retravailler là-dessus dans les prochains jours.

le côté très positif de faire rapidement des maquettes, c'est justement ça, ne pas attendre à la dernière minute pour réaliser que quelque chose cloche et qu'on n'a pas le temps de réaligner le tir. avec plusieurs maquettes, mon processus avance et le résultat sera plus fort. je vais sans doute faire au moins une dizaine de maquettes d'ici le 17 juin prochain et ça ne me fait pas peur, car en réalité, c'est une de mes parties préférées du travail.

raconter une histoire et l'imprimer en temps réel

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voici un projet qu'a organisé la compagnie HP au brésil. ils ont utilisé la reconnaissance de la voie et google pour le faire. les gens racontent leur histoire et le texte s'écrit et s'imprime en même temps. une magnifique façon de conserver l'histoire, non?

il y a beaucoup de gens qui n'ont pas appris à écrire dans le monde et ce moyen permettrait à plusieurs de communiquer autrement. il faut absolument voir le court vidéo.

HP a aussi mis sur pied cet espèce de photomaton, où on prend la photo et on raconte ce qu'on veut écrire sur la carte. il ne reste qu'à la poster. ça fait plaisir à voir, une initiative qui va dans le bon sens. j'aime ça!

deux artistes pour un lundi

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Rafa Pérez est un artiste espagnol de la céramique. je n'ai pas trouvé beaucoup d'information et son site date un peu. mais j'ai trouvé une galerie à oxford qui présente largement son travail et aussi des photos (et vidéo) d'un workshop qu'il a donné récemment dans cette ville. les multiples couches de céramique sont très particulières. ça donne un aspect à la fois brut et détaillé. beaucoup à voir.

la deuxième artiste, Helen Terry, travaille le textile. visitez surtout son blogue, elle y présente plusieurs billets sur sa démarche. j'ai d'ailleurs découvert le travail de Rafa Pérez via son site. la nature est directement reliée à son travail. très intéressant.

histoires d'horreur et Frankenstein

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sortir des sentiers battus, sortir de sa zone de confort, c'est un peu se que je fais avec mon prochain zine. le Minnesota Center for Book Arts a fait un appel de livre sur le thème de l'horreur pour souligner les deux cents ans du roman Frankenstein de Mary Shelley. l'horreur dans le sens d'un film de série B.

c'est pas mon genre de truc, mais il s'agit d'un beau défi. j'ai choisi de faire un zine pour pouvoir en faire plusieurs copies. je lui ai trouvé un angle différent et contemporain, je vous en reparlerai bientôt.

en ce moment, je fais des collages de visages, ce qui est bien amusant et donne des résultats surprenants. j'en fais ensuite des dessins. hier, un premier test et j'en ai fait une autre version aujourd'hui.

si ça vous tente, la date de tombée pour envoyer vos photos est le 17 juin prochain. toutes les informations sont ici.

Julia Cameron sur la créativité et les «vieux»

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si vous connaissez Julia Cameron, vous avez peut-être fait la démarche de son livre «the artist way». moi oui, une fois au complet et plusieurs fois en partie. les pages du matin? ses fameuses trois pages qu'on doit écrire dès le réveil? ça m'a servi et ça me sert encore quand j'ai un trop plein qui ne sort pas de ma tête.

j'étais contente de lire un article d'elle: «There’s No Such Thing as “Too Old” or “Too Young” to Be Creative». Son dernier livre parle de l'âge et de la créativité. les artistes travaillent souvent jusqu'à la fin de leur vie. elle en parle dans cette chronique sur l'excellent site motto, un site édité par le time magazine.

«And the truth is that anyone can tell themselves they’re “too something” to be creative, regardless of age: “Too young” to have enough experiences on which to draw, “too busy” to have time for creating or “too stressed” to take the time to pay attention to the subtle inner voice that might whisper an authentic desire. Every person is creative. Every person has the power to make small, authentic changes that will, over time, adjust the trajectory of their lives. In 30 years of teaching, I have never met an exception.»

point de vue de la designer graphiste en moi: ça aurait été une bonne idée de changer la page couverture. l'idée de reprendre un concept de la première édition «the artist way» vieillit mal. un peu comme si ses lecteurs n'avaient pas évolué...

ramasser le plastique avec Stuart Haygarth

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l'artiste Stuart Haygarth a eu comme projet de ramasser les déchets en plastique rejetés par la mer. c'était en 2004 et il les avait organisés par couleurs. depuis, il travaille à assembler d'autres rejets pour en faire des lustres ou luminaires impressionnants.

organiser les rejets pourrait être sa ligne directrice. c'est aussi une manière d'exprimer que les choses inutiles pour les uns peuvent devenir très utiles pour les autres.

«My work revolves around everyday objects, often collected in large quantities, categorized and presented in such a way that they are given new meaning. It is about banal and overlooked objects gaining new significance.»

faites le tour de son site, il explique bien sa démarche et c'est très intéressant.

zines: ma courte visite à basemilano

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quand je voyage et me promène dans une ville, je vais très souvent fouiner où il n'y a rien à voir. j'entre dans des cours intérieures, j'entre dans des bâtiments pas touristiques du tout et découvre parfois des choses formidables.

à milan en déambulant dans une vaste cour intérieure, je suis entrée dans basemilano. maintenant je sais qu'il s'agit d'un grand espace de co-working et aussi d'un espace multifonctions avec des activités très diversifiées. visitez leur site instagram pour vous donner une idée.

quand je l'ai visité, il y a quelques semaines, je suis arrivée à la pause de ce qui semblait un workshop sur les zines. méchant hasard, non ? il y avait aussi une mini-exposition où j'ai découvert de bien belles choses. je vous en présente quelques-unes. j'ai fait le tour, j'ai regardé partout, sur toutes les tables et personne ne m'a demandé ce que je faisais là. ils sont relax à milan!









graver le plexi? eh oui!

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voici une autre façon de faire de la gravure, directement dans une plaque de plexiglas.

j'ai souvent fait des monotypes avec une plaque de plexi, mais je ne savais pas qu'on pouvait y graver un dessin. les résultats sont pas mal intéressants et très délicats à ma grande surprise. pour visionner la démonstration, visitez le lien de l'artiste Belinda Del Pesco qui a sa propre page youtube.

ses vidéos sont bien faits, on comprend bien la démarche jusqu'au résultat final. vous trouverez aussi plusieurs tutoriels sur la gravure et autres sujets comme l'aquarelle, les monotypes, etc.


quelques photos de milan

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j'ai quelques sujets dont je voudrais parler, alors je commence aujourd'hui par quelques photos de la ville.


ci-dessus, la forêt verticale, impressionnant.


mon entrée à la librairie 10 cosmo como, dont j'ai parlé dans un billet précédent. bonheur.


eataly, de la bouffe italienne sur trois étages avec comptoirs de toutes sortes. trop appétissant.


il y a eu une revitalisation des canaux dans la ville. ici, des cafés terrasses et des petits commerces sympathiques partout, portion sans voiture. rythme humain.



l'Hub, un petit centre culturel sur le textile. on y offre des cours, des ateliers de quelques heures et on imprime avec des plaques d'un autre siècle. invitant.


le cimetière de milan est un endroit très particulier et un peu fou. j'ai circulé sur une toute petite pointe. il y a des choses faramineuses à cet endroit. ici, un monument sur la tombe des Camparis qui aurait eu sa place dans un musée. les personnages sont plus grands que nature, ce qui vous donne une idée de son format.


je visite très souvent les églises. dans celle-ci, les rangées de religieuses au plafond m'a étonnée. pour une fois qu'on peint des femmes dans les coupoles autres que Marie ou des anges, c'était tout à coup très sympathique.

clin d'oeil pour un lundi

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les médias sociaux en vrai.

voici la charmante installation de l'artiste italien biancoshock, dans un village de 400 habitants en italie. les images parlent d'elles-mêmes et sont absolument craquantes. il nomme ça le web.0.0, ce qui est assez juste.

«for the first edition of the cvta’ street art festival staged throughout the village, italian artist biancoshock has brought a ‘real-life’ internet to the residents of civitacampomarano. for the project ‘web 0.0′, 12 urban interventions give ‘virtual’ functions to commonplace analog technologies.»

On peut tout voir ici.

«le territoire des mauvaises herbes», début

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voici le titre de travail de mon prochain projet. j'ai fait quelques gravures récemment et des photos de béton. maintenant, je mélange le tout.

voici des photos de ma recherche qui a pris la forme de plusieurs triptyques. pourquoi? je ne sais pas.

quand je développe un projet, j'essaie plusieurs choses, formes, matériaux. c'est mon «flow» qui travaille. par la suite je décide si ça fonctionne pour le projet ou pas. pour le triptyque, je ne suis pas certaine, mais pour l'instant, j'en suis là.

aujourd'hui, j'ai fait des collages avec mes bouts de gravures. je viens d'en mettre quelques-uns sur ma page flickr. des collages noir et blanc, une première pour moi.

bonnne et belle fête des Mères

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où que vous soyez, je vous souhaite une belle fête des Mères. vous êtes une personne bien importante dans nos vies.

je voudrais cette année lever mon chapeau tout spécialement à mes étudiantes qui conjuguent les études à temps plein et les rôles et les obligations d'une jeune maman. je sais que ce n'est pas facile tous les jours, et je vous admire d'y arriver si bien.

* besoin d'une carte dernière minute, j'en ai une gratuite pour vous ici.



créer une couverture de livre sur la... créativité

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je continue toujours de travailler comme designer graphique à mon compte.

dernièrement, j'ai réalisé la page couverture du prochain livre de Louise-Marie Bouchard. elle est l'animatrice de l'émission J'aime Montréal à CIBL. elle a rencontré plusieurs créatifs de tous genres à travers ses entrevues et elle a décidé d'écrire un livre sur la pensée créative.

j'ai eu le bonheur d'en lire quelques pages et j'ai très hâte de lire le reste!

Louise-Marie avait choisi un de mes collages sur ma page flickr. cette image a donc été le point de départ de ce projet. j'ai présenté ma démarche et la version finale sur ma page behance.

j'adore travailler de près avec les gens et répondre graphiquement à leur besoin. quand tous les partis se font confiance, c'est toujours un beau défi d'être la personne qui transmet en image le message d'un autre.

je vous tiens au courant dès que le livre sortira.

le milan de Carlo Stanga

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au début de mon voyage à milan, j'ai visitez 10 corso como, un endroit «concept». vous entrez dans une cour intérieure qui est à la fois un magnifique café et un restaurant incluant beaucoup de verdure. c'est très très réussi. ensuite, on s'aperçoit qu'il s'agit aussi d'une boutique de vêtements. à l'étage, vous trouverez un espace galerie et mon coup de coeur, la librairie. c'est là je crois que j'ai vu le livre de Carlo Stanga. mais je ne l'ai pas acheté tout de suite bien que je le trouvais bien beau.

au retour, à l'aéroport, je l'ai finalement acheté à la boutique moleskine, qui sont éditeurs du livre. d'ailleurs si vous passez par un de ces boutiques, utilisez leur petit espace «tampon encreur» pour enjoliver vos carnets.

mais revenons au talent magnifique de l'illustrateur Carlo Tanga, italien vivant à berlin et qui a créé ce livre «I am Milan». le point de vue des illustrations, le mélange des médiums et les textes est un ensemble absolument réussi et très inspirant. vous pouvez voir plusieurs de ses pages ici. on y retrouve tout à fait l'ambiance de la ville. ce créatif réalise aussi plusieurs beaux projets, visitez son site personnel ici.

l'incontournable de samedi prochain

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si vous aimez les arts imprimés sous toutes ses formes, réservez le samedi 7 mai prochain. il y aura une foire de plus de 60 exposants à montréal. l'événement est ouvert à tous et gratuit.

«La GRANDE foire d’art imprimé est un rassemblement de plus de 60 artistes, collectifs et organismes avec lesquels pourra échanger le public, se procurer de l’art imprimé et être impressionné par la vitalité du milieu à Montréal.

À 14h, une discussion table ronde avec des artistes renommés dans le domaine et spécialistes se penchent sur la question des limites des arts imprimés, avec: Céline Huyghebaert, Leyla Majeri et Henriette Valium.»

j'irai faire un tour, c'est certain! toute l'information ici.

quel genre de cahier d'esquisses êtes-vous?

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dans ce billet de Joel Johnson, vous aurez quelques pistes sur comment faire l'achat d'un carnet de notes.

«A simple notebook has a mess of advantages over a tablet: It never needs to be charged, it’s cheap, it’s lightweight, it produces a tactile feeling that styluses haven’t yet managed to reproduce.»

on parle ici de format, de l'épaisseur du papier, avec ou sans lignes, quel type de reliure, couverture souple ou rigide? si vous êtes comme moi, vous savez déjà ce que vous préférez. Dans mon cas, j'en achète parfois incapable de résister, mais je les fais la plupart du temps selon leurs utilisations: dessins modèles vivants, sketchs de rue, cahier d'idées. ils sont tous différents.

on apprend quelques trucs aussi. et vous, vos préférences? n'hésitez pas à partager, à me dire ce que vous aimez, ça m'intéresse et je suis certaine que les autres lecteurs et lectrices de ce blogue aussi.

(photo de Stephen Pierzchala)

retour de milan

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ça faisait longtemps que je voulais y aller. j'ai passé la dernière semaine à milan. tout le monde sourit quand vous dites ça. maintenant, je sourirai moi aussi.

la ville est belle, à la fois moderne et traditionnelle. les gens y sont charmants, on est toujours bien accueilli dans les cafés, librairies, musées, marchés, etc. je ne comprends ni ne parle l'italien, pourtant, même si on ne se comprend pas tout à fait, ils vous parlent dans leur langue d'un ton souriant.

vous vous en doutez bien, mes prochains billets parleront de mon voyage. je ne sais pas par quoi commencer. ci-dessus, un dessin lors de ma visite à la pinacothèque de Brera et un autre d'un costume au Museo del Teatro alla Scala.

ci-dessous, le café du Palazzo Reale, absolument charmant, la petite mezzanine du deuxième étage est une vraie petite bibliothèque.



à suivre...